‎GIONO (Jean) - BRUN (Ch.-Fred.). ‎
‎Le déserteur.‎

‎Le Déserteur et autres récits.‎

‎Paris, Gallimard, 1973. In-12 (214 x 140 mm), XX pp., 261 pp., 2 ff. n. ch. Maroquin janséniste bordeaux, dos lisse, auteur et titre dorés, doublure de daim rouge encadré d’un listel de box écru, tranches dorées sur témoin, couvertures et dos conservés, chemise en demi- maroquin à petites bandes, auteur, titre et date dorés, étui bordé (J-P Miguet).‎

‎Première édition collective, un des 37 exemplaires de tête sur papier de Hollande. Ce recueil réunit un ensemble de quatre récits composés par Giono entre 1953 et 1966 - Le Déserteur, La Pierre, Arcadie... Arcadie... - et un essai autobiographique, Le Grand Théâtre. En apparence différents, ces quatre textes sont réunis par la même unité, celle de l’écriture personnelle du roman, s’exerçant successivement au récit imaginaire, au conte et à l’autobiographie. Abandonnant sa Provence natale pour le canton suisse du Valais, Giono composa dans Le Déserteur la biographie imaginaire du peintre Charles Frédéric Brun dont il rendit l’œuvre célèbre. Publié pour la première fois en 1966, Le Déserteur est un des derniers romans de Giono. S’orientant vers le cinéma, l’écriture de scénarios et le théâtre à la fin de sa vie, Giono consacra moins de temps à l’écriture romanesque. Ses récits conservent pourtant toute l’expression du ton personnel et de la poésie propre à son style. Miguet, un maître de la reliure. Jean-Paul Miguet (Paris, 1925-Nantes, 2019) est l’un des meilleurs relieurs de la seconde moitié du XXe siècle. Élève de l’école Estienne, ouvrier de la Bibliothèque nationale (1944-1948), il s’établit à son compte avec sa femme Colette en 1951 et fut élu Meilleur ouvrier de France l’année suivante. “Défenseurs acharnés de la reliure de haute qualité au service du livre, ces deux artisans professent que le relieur ne doit jamais trahir l’auteur dans la conception du décor, ni, éventuellement, l’illustrateur, mais se doit de définir un graphisme et couleurs qui les interprètent au mieux, et ce, dans une grande perfection d’exécution” (Fléty). Parfait exemplaire en reliure triplée de Miguet.‎

‎LE DESERTEUR‎

‎ Lausanne, Editions de Fontainemore, 1966. In-4 reliure éditeur (à la Bradel , vélin épais), sous étui, 163 pp. Photographies couleur, ou noir et blanc de F. Dupuis et René Creux, hors texte des peintures du Déserteur. Exemplaire nominatif du tirage de tête de l'édition originale, n°62/100, sur Vélin d'Arches signé par l'auteur. Quelques frpttements à l'étui. Très bon état.‎

‎Charles Frédéric Brun dit « Le Déserteur », est un peintre suisse d'origine alsacienne. Sa vie et son histoire ont été rendues célèbres par le roman de Jean Giono, Le Déserteur, où celui-ci lui compose une biographie imaginaire ‎

‎Sur les pas du Déserteur. Richement documenté (planches en couleurs, figures). ‎

‎Imprimerie Valprint Sion 1982 (Université Populaire de Nendaz). Bel exemplaire relié, couverture ornée, gd in-8 (26 x 21), 93 pages avec table.‎

‎Le Déserteur.‎

‎Ouvrage orné de 97 reproductions contrecollées en couleurs et en noir et blanc. Lausanne Paudex, Éditions de Fontainemore, 1966. In-4 (26x21,5cm) de toile éditeur crème ornée d'une grande vignette en couleurs avec les légendes or. 163pp. ‎

‎Le Déserteur, est un peintre du nom de Charles Frédéric Brun, d'origine Alscienne, sa vie et son histoire ont été rendues célèbres par le roman de Jean Giono. Le Déserteur, où celui-ci lui compose une biographie imaginaire. Bon état. ‎

‎Les Jours et les nuits - Roman d'un déserteur.‎

‎ Paris, Mercure de France, 1948. Un vol. au format pt in-8 (192 x 143 mm) de 196 pp., broché.‎

‎ Un des exemplaires numérotés du tirage sur vélin Alma des Papeteries du Marais. ''Quelques mois après qu'Ubu roi, représenté au théâtre de l'Œuvre, eut fait connaître le nom d'Alfred Jarry, Les Jours et les nuits, roman d'un déserteur paraît au Mercure de France. On est alors en 1897 et l'affaire Dreyfus commence à diviser l'opinion. Aussi a-t-on pu voir dans Les jours et les nuits une œuvre antimilitariste, attaquant plus spécialement la médecine militaire. Mais Sengle, le héros du livre, n'est pas un déserteur au sens strict où l'on entend ce mot dans l'armée. Sa manière de déserter, c'est de se dédoubler pour jouer avec son double. «Deux thèmes majeurs se laissent facilement apercevoir : désertion militaire et désertion érotique», écrivait le grand spécialiste de Jarry, J.H. Saintmont. Le rêve et la réalité alternent comme le jour et la nuit, d'où le titre. Au bout du rêve du soldat Sengle guettent le narcissisme et la folie.Comme l'a écrit Maurice Saillet dans son essai Sur la route de Narcisse, «les fervents d'Alfred Jarry ont une secrète préférence pour Les Jours et les nuits, qui n'est pas plus satisfaisant, au point de vue du roman classique, que l'Ulysse de James Joyce (il y aurait un parallèle intéressant à établir entre ces deux monstres narratifs), mais prend à distance, comme poème, la valeur d'une porte entrebâillée sur le mystère de son auteur».'' Très belle condition. Exemplaire non coupé. ‎