‎HELLENS (Franz).‎
‎Entre le sommeil et la mort.‎

‎ Liège, Éditions Dynamo, Pierre Aelberts, Collection "La Toison d'or" D, 1964 ; In-8 (26,5 x 18,5), en feuilles sous couverture illustrée en couleurs. 19 pp.-1f.-4ff. blancs. 1 portrait de Hellens en frontispice (par Raymond Mehlen). 1 bandeau et 3 lettrines couleurs. Parfait état. Vignette ex-libris de Robert Croquez-Ringuer‎

Reference : 12071

‎Tirage à 111 exemplaires un des 100 sur vélin blanc Van Gelder, signés par l'éditeur.On joint une lettre autographe de F. Hellens, adressée à Robert Croquez-Ringuer : 1 page in-4, "La Celle-Saint-Cloud, 19 VIII 64. Mon cher ami, Je n'attends pas pour vous remercier de votre signe amical et de l'envoi de la brochure. Vos notes sont d'un esprit fort agréable et réveillent des souvenirs d'Ostende qui me sont personnels. Je revois cette belle plage, et sa digue et ses "rampes" comme au temps de Léopold II et de notre Ensor ! Que de fois en la compagnie du peintre m'y suis-je promené ! Je suis bien curieux de connaître le reste de votre travail [...]". On joint également le brouillon manuscrit une lettre de son correspondant (Robert Croquez-Ringuer) adressée à F. Hellens et daté du 14 décembre. Robert Croquez (Lille, 1893 - Vichy, 1979) était le frère d'Albert Croquez (Lille, 1886 - Paris, 1949) - avocat au Conseil d'Etat, historien de Lille, collectionneur et ami d'Ensor auquel il consacra un ouvrage : "L'uvre gravé de James Ensor". Robert connaissait bien Ostende, où il passait chaque année plusieurs mois dans la villa paternelle du boulevard d'Iseghem. Il publie à son tour une étude sur Ensor en 1970 : "Ensor et son temps" (Ostende, Editions Erel) dont Franz Hellens fit la préface. L'écrivain belge a comparé cet essai écrit à partir des documents inédits laissés par Albert Croquez à "une mine d'or"."Voici un livre entièrement inédit", écrit Hellens. "Non seulement quant à son titre, sa forme, mais quant à sa forme, à la matière même dont il est fait. Je suis tenté d'écrire que voici le roman picaresque de l'uvre d'Ensor. [...] Il ne suffit pas d'avoir connu de son vivant l'homme, comme c'est le cas de l'auteur, et le mien propre, pour parler de lui avec justesse et nouveauté ; il faut l'avoir observé, pénétré, un peu à la manière dont l'artiste lui-même observe et pénètre un paysage, une figure, et l'atmosphère ambiante ; autrement dit avec son instinct, ses émotions instantanées." (Nous empruntons ces renseignements à François LEGRAND, de la Librairie Archives du Nord, 4, rue Rennequin, à Paris 17, en espérant qu'il ne nous en voudra pas). ‎