Tapuscrit original inédit, en feuilles, (21 x 30 cm) sous chemise à rabats. 6 parties présentées chacune sous chemise de papier bleu avec le titre manuscrit : 1f.-3pp. - 30pp. - 2ff.-20pp. - 1f.-91pp. - 1f.100pp. - 1f.-15pp. Tâche angulaire sur les 4 premiers feuillets. Quelques corrections manuscrites. Bel état.
Reference : 11760
Jacques Bereilh -Liégaux (Castre 1895 - Paris 1977) était membre de l'Institut français de Bucarest, c'est sans doute là-bas qu'il rencontra la peintre Stéfania Manuoliu, élève et amie du peintre Nicolae Tonitza, qui deviendra son épouse. Il s'adonna lui-même, avec réussite, à la peinture. Son étude approfondie sur Alain-Fournier et Le Grand Meaulne a sans doute été établie dans les années 1940 (il cite abondamment Isabelle Rivière "Images d'Alain-Fournier", (1938) et Fernand Desonay "Le grand Meaulne d'Alain Fourbier", (1941) ; ainsi que la correspondance Alain-Fournier - Henri Rivière (1926). Il s'intéresse d'abord à "Alain-Fournier et les siens", puis au "Grand Meaulne" et aux personnages du roman, et s'attache ensuite à dresser un portrait psychologique de l'écrivain, et ses rapports amoureux.
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1980 1980. . RARE GRAND TIRAGE PHOTOGRAPHIQUE moderne tiré par les ayants-droits,d'après le négatif original. Alain-Fournier âgé de 19 ans (1905) habillé de l'uniforme de Khâgne du Lycée Lakanal (Sceaux, Hauts-de-Seine), classe d'interne de préparation au concours de l'École Normale Supérieure. Au verso, ENVOI AUTOGRAPHE SIGNÉ D'ALAIN RIVIÈRE - NEVEU D'ALAIN-FOURNIER: " à Simone, son frère d'âge et de cour dans l'amour d'Alain-Fournier Alain Rivière 9 mars 1980" En octobre 1903, Henri Alban Fournier entre au Lycée Lakanal pour préparer l'entrée à l'Ecole Normale Supérieure ; il se lie d'amitié avec Jacques Rivière, un camarade de classe, futur directeur de la NRF, qui épousera sa soeur Isabelle en août 1909. En 1905, année de prise de vue de ce cliché, "survient un évènement qui marque toute la vie ainsi que l'oeuvre d'Alain-Fournier". Le 1er juin, à la sortie du Salon de la Nationale au Grand Palais, il est frappé par la beauté d'une jeune fille - Yvonne de Quiévrecourt - qu'il suit le long du Cours la seine, puis sur un bateau mouche et jusque devant sa maison, boulevard Saint-Germain. Sur le bateau, il écrit fiévreusement sur un carnet les premières lignes qu'il transposera textuellement dans le Grand Meaulnes pour décrire la rencontre avec Yvonne de Galais. Les jours suivants, il revient guetter, attendre sous ses fenêtres et reçoit un premier sourire et un signe de la main. "Le lendemain matin, dimanche de la Pentecôte, je me suis mis en uniforme. Je ne veux pas lui mentir; elle doit savoir que je ne suis encore qu'un collégien" (lettre à a soeur). Il la suit à l'église de Saint-Germain des Près, réussit à échanger quelques phrases, compliments et la nomme Mélisande. Elle conclut leur rencontre par une phrase reprise telle quelle dans son roman : "Nous sommes des enfants, nous avons fait une folie !". Il apprend son mariage lhiver suivant avec un médecin de la marine, nommé Brochet, qu'elle suit à Brest, Rochefort et Toulon ; ils auront deux enfants. En 1913, quelques mois avant la sortie du Grand Meaulnes, Alain-Fournier revit une dernière fois Yvonne de Quiévrecour, en ayant pris soin de s'annoncer auprès de sa soeur Jeanne : "Je sais maintenant que la jeune femme a deux petits enfants. Jai sangloté tout le soir dans ma chambre" , (lettre à Jeanne de Quiévrecourt, Rochefort, 2 mai 1913) Cliché peu courant qui fut notamment utilisé pour illustrer la couverture de l'ouvrage Isabelle Rivière, Images d'Alain-Fournier (Fayard, 1989).
( ALAIN FOURNIER) - ASSOCIATION DES AMIS DE JACQUES RIVIÈRE ET D'ALAIN-FOURNIER.
Reference : 8341
(1979)
1979 Virofaly, 1979 ; in-8°, broché, couverture verte illustrée et imprimée en noir , dos muet; 96pp. Illustrations dans le texte;
Fascicule 15/16 de la 5ème année ( 2e et 3e trimestre 1979) : Portrait d'Alain-Fournier par lui-même, Lettre inédite d'Alain-Fournier à Jacques Rivière, Photographies de tableaux préraphaélites, Alain-Fournier et Thomas Hardy par Robert Giannoni, Ecrire des romans comme on les conçoit en Angleterre par Adeine Lesot... ( CH1)
Viroflay, Association des Amis de Jacques Rivière et Alain-Fournier, 1979. In-12 broché, photos d'Alain-Fournier et de ses proches. Alain-Fournier et son pays.
Le Cherche midi, 1991, gr. in-8 br. (15,5 x 24), 346 p., coll. "Amor Fati", fac-sililés, très bon état.
Alain-Fournier n’est pas seulement le romancier que nous connaissons. Il est aussi l’auteur de notes critiques et de chroniques, certaines parues quotidiennement de 1910 à 1912 dans Paris-Journal. Ces textes n’avaient pas encore été réunis en volume et il a fallu plusieurs années de recherches à André Guyon, professeur à la Faculté des Lettres de Brest et spécialiste d’Alain-Fournier, pour les rassembler. L’intérêt ou le charme de tel écho avait bien été signalé par Brasillach – dans un article qu’on trouvera ici – mais rien n’y avait fait : chroniques et critiques d’Alain-Fournier étaient restées quasi inconnues et inaccessibles. Peut-être leur morcellement donnait-il à l’ensemble l’aspect peu significatif et peu attrayant d’un puzzle en vrac. En rapprochant les textes et les échos qui se répondent, André Guyon révèle une pensée, une action. Voici le véritable Alain-Fournier, tel que, de son vivant, il était apparu à ses lecteurs, appliqué à transformer la presse, mêlé aux tensions et aux combats de la société française, répercutant les interrogations et les inquiétudes des jeunes écrivains d’alors – Apollinaire, Giraudoux, Mauriac, Pergaud, Romains… Dans ces années cruciales où s’élabore Le Grand Meaulnes, tandis que se cherche un art nouveau et que se jouent les destinées du XXe siècle, Alain-Fournier se trouve associé à l’effort d’une génération pour définir un goût neuf, fonder une autre littérature. Et toujours ,dans ces chroniques, sautent aux yeux une vivacité, un charme, une émotion, une énergie, un humour qu’on ne soupçonnait pas et qui sont ici la marque du créateur. Voir le sommaire sur photos jointes.
... Je vais vous faire envoyer un exemplaire des Miracles dAlain- Fournier, pour qui votre sollicitude, au moment où vous vous occupiez de la collection Larousse, mavait tellement touché...Fils d'un grand médecin bordelais, Jacques Rivière se lie d'amitié avec Alain-Fournier (1886-1914) sur les bancs du lycée Lakanal, à Sceaux, où tous deux préparent le concours d'entrée à l'École normale supérieure. Le 24 août 1908, il épouse la jeune soeur d'Alain-Fournier, Isabelle (1889-1971), dont il aura deux enfants. D'abord collaborateur à L'Occident, il devient secrétaire de rédaction de la Nouvelle Revue française en 1911. Mobilisé en 1914 au 220' régiment d'infanterie, il est fait prisonnier le 24 août, dès les premières échauffourées. Gravement malade, il est transféré en Suisse en 1917 et interné jusqu'à la fin de la guerre. Au lendemain du conflit, il songe à relancer la NRF dont la parution avait été interrompue. Sous sa nouvelle direction, elle reparaît en juin 1919. Rivière y déploie de remarquables qualités en publiant Marcel Proust, François Mauriac, Paul Valéry, Louis Aragon. En 1919, il reçoit le Prix Blumenthal. Il n'écrira qu'un court roman psychologique, Aimée, paru en 1922. Après sa mort, son épouse Isabelle se consacre à la publication de ses ?uvres, en même temps que de celles de son frère Alain-Fournier. Louis Artus (1870-1960) est un écrivain français.