In-4, 283 pages, broché (840g) Paris, sn, sd
Reference : 17662
Edition originale limitée à 100 exemplaire (45/100). Texte dactylographié. Cartes hors texte. Bon état. Réf 17662
Marc Aubry
Marc Aubry
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Paris, Firmin-Didot 1889, 270x175mm, 357pages, reliure demi-basane. Plats papier marbré. Auteur, titre et ornementation à filets dorés au dos. Cachet de bibliothèque. Bel état, propre, sans rousseurs.
Paris, Henri Plon 1871, 230x165mm, 662pages, reliure demi-basane. Plats papier marbré. Auteur, titre, filets et ornementations dorés au dos Intérieur propre. Coiffe inférieure légèrement frotté. Bel exemplaire.
illustrations en couleurs in et hors texte,
Paris, Garnier 1893, 220x130mm, 614pages, demi-chagrin rouge, dos à faux-nerfs, auteur, titre et ornementations dorés, quelques rousseurs. Bon état.
Plon, 1871, in-8°, (4)-662 pp, troisième édition, notes, 30 pp de documents en annexe, reliure demi-chagrin carmin, dos à 4 nerfs guillochés soulignés à froid, titres dorés et quadruples filets à froid (rel. de l'époque), bon état. Les 5 cartes en couleurs de l'Atlas in-folio ont été repliées in fine et reliées avec le livre
Rare complet des cartes qui n'ont pas été reprises dans les éditions ultérieures. — Les 16e et 17e corps, commandés par le général Chanzy, forment la deuxième « armée de la Loire ». La deuxième armée de la Loire tient alors tête aux Prussiens à Josnes et Villorceau les 7 et 8 décembre, puis à Fréteval 14 et 15 décembre. Bien que renforcée par le 21e corps du général Jaurès, elle perd la bataille d'Auvours au sud-est du Mans les 11 et 12 janvier 1871. Les combats continuent à Sillé-le-Guillaume (Sarthe) le 15 janvier et à Saint-Melaine près de Laval le 18 janvier, avec le 19e corps, nouvellement créé et où furent arrêtés les Prussiens. L'armée se retranche alors derrière la Mayenne, jusqu'à l'armistice du 28 janvier 1871. — "... Au moment où chacun discute sur ce qui s'est passé pendant la guerre si fatale que nous venons de soutenir, lorsqu'on cherche à se rendre compte des causes de nos désastres, j'ai jugé utile de publier les faits importants auxquels il m'a été donné de prendre part dans des conditions qui m'ont permis de voir les choses d'assez près pour les exposer fidèlement. J'ai commandé une de nos armées les plus importantes : je lui dois de raconter ses efforts pour défendre le pays et sauver son honneur. Je rapporte les faits militaires sans les commenter, avec une exactitude qui ne sera contestée par personne... Je ne dissimulerai pas nos imperfections, nos défaillances et nos défaites ; mais je dirai, sans les exagérer nos efforts et les quelques succès dont le pays a le droit de s'enorgueillir. Ne voulant écrire que ce que j'ai vu, je ne parlerai pas des autres armées..." (Préface, datée du 20 juin 1871)
Epinal, Henri Fricotel, 1898, in-8°, 459 pp, reliure demi-percaline bleue, pièce de titre basane carmin, dos lisse avec fleuron et double filet dorés (rel. de l'époque), C. de bibl., bon état. Rare
"Monsieur Bitteau avait vingt-trois ans en 1870 lorsqu'il brigua l'honneur de faire partie de la Mission Télégraphique attachée à l'armée du Rhin. Il a réuni en volume aujourd'hui ses Souvenirs de l'année terrible... Voici ce que Philippe Gille, le distingué critique littéraire du “Figaro”, écrivait récemment à M. Bitteau : « Cher Monsieur, Je veux vous exprimer ici tout l'intérêt avec lequel j'ai lu le récit que vous avez fait du siège de Strasbourg, des services rendus en 1870 par la télégraphie militaire, de Coulmiers, Villersexel, de la retraite de notre malheureuse armée, etc., etc. Tout cela est vivant, palpitant, très bien rendu et, malgré tous les mémoires et récits que j'ai lus sur cette guerre, j'ai lu votre travail avec le même intérêt que s'il était unique. Vous devez essayer, à tous les points de vue, de faire publier tous ces chapitres en un volume, car il serait bien regrettable que de tels documents restassent inédits, ne serait-ce que pour prouver les services rendus par la télégraphie militaire. Encore une fois, recevez mes compliments bien sincères. Votre bien dévoué, Philippe Gille. » Enfermé dans Strasbourg pendant le siège, M. Bitteau s'est rendu très utile en mettant son intelligence et toute l'énergie de sa jeunesse au service des postes d'observation installés à la Citadelle et sur, la plate-forme de la Cathédrale. Le jour de la capitulation, il parvient à s'enfuir, traverse les Vosges à pied, et va se mettre à la disposition du Gouvernement de la Défense nationale, à Tours. Nous le trouvons ensuite dans la mission télégraphique militaire de l'armée de la Loire, puis attaché à l'armée de l'Est. Ce sera sa dernière étape : fait prisonnier avec les divisions de l'héroïque Bourbaki, M. Bitteau est interné à Lucerne." (Baude de Maurceley, La Nouvelle Revue, sept 1898)