Revue hebdomadaire in-4 - Couverture illustrée - Illustrations NB & Armoiries en texte - 16 pages -Année 1879 - N° 45 à 51, soit 7 numéros (3 numéros, état moyen, les autres propres)vendu Au numéro : 8
Reference : 9829
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[Paris], [Imprimerie Favand], janvier 1890 - décembre 1890 12 livraisons en un vol. in-4, [2] ff. n. ch., 188 pp. en pagination continue, texte sur deux colonnes, avec des illustrations dans le texte, broché, non coupé. Dos et couvertures très défraîchis, avec manques importants.
D'après l'exemplaire de la BnF et Saffroy, c'est tout ce qui a paru de ce périodique plus mondain qu'autre chose, dirigé par le journaliste Jean de Bonnefon (1866-1928), qui était également alors à la tête du Triboulet. Ce journal satirique monarchiste, friand de caricatures sur le modèle du Punch britannique, parut de façon intermittente de 1878 aux années 1930.Seule la bibliothèque de Pau signale que notre périodique se poursuivit jusqu'en mai 1891.Saffroy I, 9934. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
1878 18 Années réunies en 14 volumes, reliure demi-chagrin noir in-quarto (binding half shagreen in-quarto), dos 5 nerfs ornés de filets or et de filets à froid (spine with 5 raised bands illuminated with a gilt line and encircled of blind-stamping decoration line), titre et Année frappés or (gilt title), roulettes en place des nerfs et en tête et en pied (fillets on the place of raised bands and top and at the foot of spine), papier marbré aux plats (cover with marbled paper), toutes tranches lisses, pages de garde peignées (painting endpapers), étiquettes Ex-libris du relieur aux volumes 1882 et 1883 : Mme De Monti de Rezé, orné de trés nombreuses illustrations in et hors-texte en noir et certaines en couleurs (N° 42 à 52 de la 12ème Année),Texte sur deux colonnes, Un grand nombre des illustrations sont l'oeuvre de J. BLASS, Chaque année comporte 52 numéros. 1. 1ère année et 2ème années : du n°1 (10 novembre 1878) au n°52 (28 décembre 1879) - 2. Troisième année : du n°1 (4 janvier 1880) au n°52 (26 décembre 1880) - 3. 4ème année : du n°1 (2 janvier 1881) au n°52 (25 décembre 1881) - 4. 5ème année : du n°1 (1er janvier 1882) au n°53 (31 décembre 1882) - 5. 6ème année : du n°1 (7 janvier 1883) au n°52 (30 décembre 1883) - 6. 7ème année : du n°1 (6 janvier 1884) au n°52 (28 décembre 1884) - 7. 8ème année : du n°1 (4 janvier 1885) au n°52 (27 Décembre 1885 ) - 8- 9ème année : du N°1 (03/ Janvier 1886) au N°52 (26 Décembre 1886), 9- 10 ème Année : du N° 1 (2 Janvier 1887) au N° 52 (25 Décembre 1887), 11ème Année : du N°1 (1 Janvier 1888) au N°41(7 Octobre 1888)...Cessation Temporaire de Parution...... reprise Du N°42 ( du 7 Octobre 1888 - Nouvelle Direction : Jean de BONNEFON) au N°5 Seconde Série (30 Décembre 1888), 12ème Année : du N°1 (6 Janvier 1889) au N°52 (29 Décembre 1889), 13ème Année : N°1Tablettes Héraldiques (Supplément N°1 et seul Supplément Paru au Triboulet) + Du N°1 (5 Janvier 1890) au N°52 (28 Décembre 1890), 14ème Année : du N°1 (4 Janvier 1891) au N°52 (27 Décembre 1891), 15ème Année : du N°1 (3 Janvier 1892) au N°52 (25 Décembre 1892)......Arrêt de la Publication....Reprise (17ème Année : DU Dimanche 8 Avril 1894 Sous un Autre Format (36 x 27,5 cm) au N°65 (30 Décembre 1894), 18ème Année : du N°1 (6 Janvier 1895) au N°9 (du 3 Mars 1895), 1878-1895 Paris Bureaux du journal "Le Triboulet" Editeur,
LE TRIBOULET :.. C'est ainsi que James Harden-Hickey, toujours sous le pseudonyme de Saint-Patrice, fait paraître, en tant que directeur, le 10 novembre 1878 le premier numéro du Triboulet, du nom du bouffon du roi Louis XII, que Rabelais met en scène dans Pantagruel (1532) et Victor Hugo dans Le roi s'amuse (1832). Le projet de l'éditeur est clairement annoncé : " Faire triompher les bons principes de la religion, de la famille, et de la tradition ". ...." Le programme du Triboulet, déclare-t-il, est très simple, mais aussi très complet : flétrir tout ce qui est ridicule, tant dans les choses politiques que dans les murs et les relations sociales, dévoiler l'hypocrisie partout où elle se trouve, en un mot encourager au bien par la critique du mal ". La rédaction et l'administration sont situées au 43, Boulevard Haussmann à Paris. Le numéro coûte 50 centimes. Le secrétaire de la rédaction est M. de Gastyne. Barbey d'Aurevilly en assurera la chronique théâtrale.L'apparition de cet organe satirique se transforme en véritable événement politique. Au bout de six mois, le journal tire à 30 000 exemplaires. Son succès tient d'ailleurs beaucoup du scandale, car ses satires violentes contre le Président de la République et les ministres retardent souvent l'apparition de ses numéros, interdits par la censure. Plusieurs fois, des pages blanches vont remplacer les dessins incriminés, qui parviennent néanmoins aux abonnés sous plis cachetés. Le gérant du journal, un certain Lampre, ne quitte guère la prison de Sainte-Pélagie. Les amendes, les condamnations en dommages-intérêts, pleuvent sur la direction et rendent ruineuse, pour Harden-Hickey, une publication qui s'annonçait comme une superbe opération financière. Au bout de dix-huit mois d'existence, le Trihoulet a déjà subi dix-neuf condamnations ! Deux députés, MM. Villiers et Robert Mitchell, interpellent le ministère, le 13 juin 1880, sur les abus de la censure préventive. Cette institution surannée ne survivra qu'un mois à ces débats. Mais, le 8 août 1880, le gouvernement prend sa revanche en expulsant de France Harden-Hickey, resté citoyen américain. Un dessin, signé de Blass, mettant en cause M. M. Grévy, Gambetta, et Fallières, sert de prétexte à cette mesure rigoureuse, que beaucoup jugent scandaleuse. Privé de son chef, le Triboulet déclinera vite. La suppression de la censure lui portera le dernier coup, car ses démêlés avec Anastasie constituaient, pour lui, la plus merveilleuse des réclames. L'hebdomadaire disparaîtra en 1893....puis réapparaitra sous une autre forme......RARE.......en trés bon état.
Paris, , 1857. 70 livraisons (7 mars 1857 - 4 novembre 1857) reliées en 1 vol. in-folio, demi-basane brune, dos orné (reliure de l'époque).
Collection complète très rare du bihebdomadaire littéraire dirigé par Armand Sedixier, d'abord publié sous le titre Triboulet (n°1 à 16), puis Triboulet et Diogène (n°17 à 20), enfin Le Rabelais (n°21 à la fin).Collaborateurs : Charles Baudelaire, Henry Murger, Aurélien Scholl, Charles Monselet, Nadar, Alfred Delvau, Charles Bataille, etc.Illustrations de Durandeau, A. Greppi, Nadar, Célestin Nanteuil, etc.« Le Rabelais, tout on brisant la solidarité qui le liait au Triboulet prit cependant le numéro de série de ce dernier. Ainsi du numéro 1 (21) et jusqu'au n° 12 (32) ; depuis, les numéros se suivirent jusqu'au 70e et dernier. II eut aussi, comme le Triboulet, deux vignettes, la première tirée du Rabelais de Gustave Doré, la seconde de Flameng. (…) Alfred Delvau, qui est rédacteur en chef du journal, continue sa série des cabarets, tavernes et cafés de Paris, dans laquelle nous remarquons la Laiterie du Paradoxe et le Cabaret du père Cerne ; Henry Murger publie sous ce titre : la Nostalgie, de charmantes scènes de la vie d'artiste : cette étude n'a pas été finie ; puis viennent l'Auberge romantique à A. Scholl ; le Nadar-Jury ; un article de Baudelaire intitulé Histoire d'un joujou, article très réussi ; de judicieuses critiques de théâtre d'A. Rolland ; Dessus de tabatières, de Monselet, etc., etc.Le Rabelais publie aussi quelques biographies, celle de M. Montanelli, par A. Sédixier ; celles de Privat d'Anglemont et de Courbet, par Delvau ; et celle de Bressant, par L. Beauvallet. Puis, tout à coup, le silence se fait ; H. Murger, Monselet, Baudelaire, Scholl, ne reparaissent plus. (…) Le 25 juillet, on retire au journal la permission de vente sur la voie publique, pour quelques échos concernant les funérailles de Béranger (…) Le ministère public intenta un procès à cet infortuné journal, et M. Sedixier, — c'est-à-dire le comte Foederigolti fut condamné, par défaut, à une amende et à un an de prison. Delvau, présent au jugement, fut condamné à six mois, mais vit plus tard sa peine doublée sur son appel et celui du procureur impérial, et Lapostolle, le malheureux gérant du Rabelais, à trois mois de la même peine. A titre de renseignements, nous croyons curieux de donner aux personnes qui possèdent la collection du Rabelais la liste des articles incriminés : 40, Mirecourt vient de publier ; 4l, Un jésuite chantait dans la rue ; 13, Excentricités littéraires ; 46, La lettre signée Laure Blawatski ; 47, Dictionnaire de l'amour : les billets au porteur ; 50, Courrier de Paris, le commencement et la fin. (…) J'avais oublié de dire qu'en mourant le Rabelais avait annoncé la prochaine apparition de La Comédie parisienne ; ce devait être une vraie réorganisation du journal ; les destins s'y opposèrent, La Comédie parisienne n'a point paru » (F. Maillard).Très bon exemplaire.Hatin, 531 ; Firmin Maillard, Histoire anecdotique et critique de la presse parisienne, 2e et 3e année.
collection de 51 numéros.Hebdomadaire in 4 broché, couverture illustrée,16 pages y compris la couverture, texte sur 2 colonnes,illustrations en noir pleine page et dans le texte.3ème annéen°45 du 7 novembre 1880.5ème année n°20 14 mai 1882.n°22(sans le premier plat de couverture)n°25,26,27,28,29,33,35,37,38,41,42, 43,44,45,46,50,51,52; 6ème année n°1 du 7 janvier 1883, n°3. n°2 (relié avec la couverture du n°4). 7,11,12,15,17,18,19 20,22(avec son supplément)25,27,29,31,33,34,35,36(ces deux numéros sont consacrés à la mort du Comte de Chambord) 38,40,41,43,44,45,47,50,51,52.Septième année n°2 13 janvier 1884,l’ensemble en un volume reliure amateur demi-cuir rouge à nerfs,caissons et filets à froid.Nombreuses petites déchirures de manipulations,principalement en marge inférieure,réparées.Bon état d’ensemble le Triboulet journal satirique, politique, illustré légitimiste qui fustige semaine après semaine, la République des Jules et ses soutiens. On l'appelle couramment le «Petit Triboulet» ou le «Triboulet illustré» car, de 1880 à 1882, grâce au soutien financier de la duchesse d'Uzès, paraissait un Triboulet quotidien - qui n'a jamais accédé à la notoriété de l'hebdomadaire. Le directeur - rédacteur en chef est James Harden-Hickey (sous le nom de Baron Saint-Patrice) et tous les collaborateurs signent de pseudonymes. Le style de l'illustration est imposé par J. Blass qui y donne de nombreux dessins et caricatures, dont au moins deux planches à pleine page dans chaque numéro.
Revue hebdomadaire, 4 volumes in-4 - Couverture illustrée - Illustrations noir et blanc & armoiries in texte . Reliures demi basane rouge ornées de fleurs de lys.
Le Triboulet est un journal satirique monarchiste français fondé en 1878. Son titre fait référence au bouffon Triboulet, héros du Roi s'amuse de Victor Hugo, présent dans un grand nombre des caricatures et vignettes de cet hebdomadaire. Il commence à paraître le 10 novembre 1878 sous la direction du baron James Harden-Hickey, alias Saint-Patrice, un jeune écrivain américain d'origine irlandaise converti au légitimisme depuis son installation en France. Le journal, dont le secrétaire de rédaction est Jules de Gastyne et le gérant Georges Lampre, Dévoué à la cause royaliste du « comte de Chambord » et farouchement anti-républicain, Le Triboulet subit régulièrement la censure ainsi que de nombreuses condamnations qui lui coûtent très cher tout en contribuant à sa célébrité. En août 1880, alors que l'hebdomadaire a déjà perdu 21 procès, son directeur est expulsé du territoire par arrêté du ministre de l'Intérieur, Ernest Constans.