Congrès archéologique tenu à Amiens en 1936. 1937. Picard, In 8° br.647,XCII pp.Illustrations in et H.T.
Reference : 2974
Librairie Crespin
Jean Claude Crespin
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5 vol. in-8 carré br., [ Ensemble de 5 titres : ] Les Labyrinthes d'Eglises. Labyrinthe de la Cathédrale d'Amiens, Imprimerie Yvert et Tellier, Amiens, 1896, 52 pp. et 4 planches hors texte [ On joint : ] La Procession du Saint-Sacrement et les Processions Générales à Amiens, Imprimerie Yvert et Tellier, Amiens, 1896, 93 pp. [ On joint : ] Monuments de Saint Martin à Amiens, Imprimerie Yvert et Tellier, Amiens, 1895, 47 pp. avec frontispice et 2 planches hors texte [ On joint : ] Séjour à Amiens du Cardinal de Florence. Publication de la Paix de Vervins (7 juin 1598), Imprimerie Yvert et Tellier, Amiens, 1895, 27 pp. avec portrait en frontispice [ On joint : ] Chapelle et Confrérie de Saint-Sébastien à Amiens, Imprimerie Yvert et Tellier, Amiens, 1897, 57 pp.
Prix du lot, non séparable, pour cet ensemble peu commun, en état moyen (mouill., accrocs en couv., un frontispice débroché)
Amiens, Imprimerie Yvert, 1906. 395 g In-8 broché, [2] ff., iii-332 pp., illustrations de François Vasselle et reproductions hors-texte.. Forme le 51e volume des Mémoires de la Société des Antiquaires de Picardie. . (Catégories : Picardie, Religion, )
2 placards format 25,5 x 21, De l'Imprimerie de Cherche, A Amiens, et format 26 x 20 cm, s.d. [ 1815 ]. Rappel du titre complet : [Lot de 2 placards : ] Déclaration de la Garde Nationale d'Amiens, affichée à Amiens, Beauvais et autres villes de Picardie "Buonaparte dit que les Bourbons amènent les étrangers en France. Eh ! s'il n'étoit venu venu souiller notre sol, nous serions en paix avec l'Europe. Sébastiani est venu pour nous faire prendre les armes. Nous jurons tous que, si ce vil satellite de Buonaparte vient dans nos murs avec l'intention et les pouvois proconsulaires [ ... ] il y trouvera le châtiment de ses crimes [... ] [On joint : ] Lettre des sous-officiers et soldats en congés limité et illimité de la ville d'Amiens, à son Excellence le Ministre de la Guerre. " Monseigneur, La fausse interprétation de nos sentimens dans l'appel que vous venez de nous faire, exige de nous une réponse qui confonde notre imposture. Quel délire a pu vos faire dire que nous avons désiré le retour de Napoléon, lorsque, rentrés dans nos foyers par la clémence d'un bon Roi, nous n'avions d'autre but que d'y rester ? Nous sommes tous au milieude ce que nous avons de plus cher ; nous ne nous en séparerons que pour frapper, terrasser les traîtres, qui ont osé favoriser le retour du tyran usurpateur. Malheur aux vils satellites, qui oseroient porter les mains sur nous ou sur nos parens, pour les priver de la liberté ! Nous ne voulons point obéir à l'appel qui nous est fait : nous ne reconnoissons que celui du Roi, en date du 9 mars dernier ; et c'est pour sa défense que nous prendrons les armes. Dans quel avilissement les autorités sont tombées ! Naguère les premiers magistrats de cette ville nous engagoient à repousser et à anéantir le Corse, qui vient encore désoler nos familles, et apporter parmi nous tous les fléaux [... ] Braves camarades, gardons-nous de méconnoitre notre Roi légitime ; rallions-nous, et ne souffrons pas que qui que ce soit porte une main téméraire sur un seul d'entre nous, pour nous forcer de servir une cause que nous abhorrons ! (Copié sur un exemplaire envoyé par un des officiers d'Amiens à sa famille, à Paris,...... dans une lettre par la Poste) "
Rare réunion de 2 placards royalistes publiés à Amiens pendant les Cent Jours, et s'opposant au retour de Napoléon revenu de l'île d'Elbe.
« La Bible d'Amiens a pris pour moi ce degré d'assimilation complète de transparence absolue ». S.l.n.d. [circa février 1903]. 12 p. in-8, montées sur papier pour former un grand placard de 49 x 130 cm, portant environ 90 corrections autographes, autant de corrections typographiques. Rares épreuves de passages de La Bible d'Amiens, pour la parution dans la revue littéraire La Renaissance latine du 15 février 1903. Nombreuses corrections autographes, donnant plusieurs variantes inédites, qui témoignent du soin méticuleux porté par Proust à cette traduction dont le succès l'encouragera à se prêter une seconde fois à l'exercice avec Le Sésame et les Lys deux ans plus tard.
Au prince Constantin de Brancovan, directeur de la Renaissance latine, qui le moquait en janvier 1903, sur sa connaissance de l'anglais, Proust fit cette belle réponse: « Je crois que cette traduction, non pas à cause de mon talent qui est nul, mais de ma conscience qui a été infinie - sera une traduction comme il y en a très peu, une véritable reconstitution [...]A force d'approfondir le sens de chaque mot, la portée de chaque expression, le lien de toutes les idées, je suis arrivé à une connaissance si précise de ce texte que chaque fois que j'ai consulté un Anglais - ou un Français sachant à fond l'anglais - sur une difficulté quelconque - il était généralement une heure avant de voir surgir la difficulté et me félicitait de savoir l'anglais mieux qu'un Anglais. En quoi il se trompait. Je ne sais pas un mot d'anglais parlé et je ne lis pas bien l'anglais. Mais depuis quatre ans que je travaille sur la Bible d'Amiens je la sais entièrement par coeur et elle a pris pour moi ce degré d'assimilation complète, de transparence absolue, où se voient seulement les nébuleuses qui tiennent non à l'insuffisance de notre regard, mais à l'irréductible obscurité de la pensée contemplée». Marcel Proust commence à s'intéresser aux ouvrages de Ruskin à l'automne 1899, dès son retour d'Evian-les-Bains, en se plongeant dans la lecture intensive de celui qu'il appelle "ce grand homme" après avoir découvert le chapitre intitulé " La Lampe de la mémoire " des Sept Lampes de l'architecture. Quelques mois plus tard, il apprend la mort la mort du critique d'art dans le Figaro du 21 janvier 1900. Il écrit immédiatement à Marie Nordlinger, une ami anglaise de Manchester et cousine de Reynaldo Hahn, lui exprimant, outre sa tristesse, son désir de pérennité des ouvrages de l'écrivain : il prépare alors plusieurs hommages à Ruskin sous formes d'articles nécrologiques et de notes qui deviendront, avec des modifications amplifiées, les péritextes de sa future traduction de la Bible d'Amiens. Les premiers - et seuls - extraits paraissent en février et mars 1903, un an avant la parution en volume. Tâche ardue puisque Marcel Proust connaît à peine l'anglais : sa mère fait le "mot à mot", qu'il remanie avec les conseils de Marie Nordlinger et de Robert d'Humières, traducteur de Kipling. Au terme de ces longues années d'un travail acharné et d'un commentaire personnel sur l'art et la création, Proust achève enfin sa préface, la traduction et les notes, dont certaines se développent sur plusieurs pages. Les présentes pages évoquent des épisodes de l'hagiographie des saints Martin, Geneviève et Jérôme, et parurent dans la revue littéraire La Renaissance latine (numéro du 15 février 1903) du Prince de Brancovan, malgré les réticences de ce dernier qui le moquait encore, le mois précédent, pour sa traduction qu'il jugeait "légère". Proust, lui fera alors cette belle réponse :« Je crois que cette traduction, non pas à cause de mon talent qui est nul, mais de ma conscience qui a été infinie - sera une traduction comme il y en a très peu, une véritable reconstitution [...]A force d'approfondir le sens de chaque mot, la portée de chaque expression, le lien de toutes les idées, je suis arrivé à une connaissance si précise de ce texte que chaque fois que j'ai consulté un Anglais - ou un Français sachant à fond l'anglais - sur une difficulté quelconque - il était généralement une heure avant de voir surgir la difficulté et me félicitait de savoir l'anglais mieux qu'un Anglais. En quoi il se trompait. Je ne sais pas un mot d'anglais parlé et je ne lis pas bien l'anglais. Mais depuis quatre ans que je travaille sur la Bible d'Amiens je la sais entièrement par coeur et elle a pris pour moi ce degré d'assimilation complète, de transparence absolue, où se voient seulement les nébuleuses qui tiennent non à l'insuffisance de notre regard, mais à l'irréductible obscurité de la pensée contemplée ». L'ouvrage, qui sera achevé un an plus tard (en février 1904) portera une dédicace à Adrien Proust, au lieu de celle destinée à Reynaldo Hahn : " à la mémoire de MON PERE, frappé en travaillant le 24 novembre 1903, mort le 26 novembre, cette traduction est dédiée". Il s'en excusera dans la dédicace personnelle lorsqu'il offrira un exemplaire à Hahn, " tant [s]on petit Papa désirait le voir paraître que maintenant j'ai mieux aimé vous le retirer pour le lui offrir". Proust, néanmoins, lui dédicacera la second texte de Ruskin qu'il traduira trois ans plus tard, Les Sésames et les lys.
Paris, au Palais-Royal, Amiens, Caron-Vitet, Barni, Lucas, s.d. (1825) in-folio, 12 pp., avec deux planches lithographiées, de format légèrement inférieur à celui des feuillets, montées sur onglets, demi-percaline Bradel marine, dos lisse muet, pièce de titre de basane noire contrecollée au centre du plat supérieur (reliure moderne). Rousseurs, mais bon exemplaire.
Des deux planches qui ornent notre exemplaire, seule celle qui sert de frontispice et porte la curieuse date de mars 1831, semble appartenir à l'ouvrage : annoncée en page de titre, elle représente l'ouverture de l'écluse d'Amiens devant le bateau de la duchesse de Berry. Elle a été réalisée (dessin et lithographie) par Lepeudry (employé aux Ponts et-Chaussées, comme il est obligeamment signalé). En revanche, la seconde, insérée entre les pp. 10 et 11, montre l'arrivée de la Duchesse de Berry à l'Île du pré Porus, le 31 août 1825, et semble un rajout.De toutes façons, fort peu commun, l'album documente l'inauguration final du Canal de la Somme, dont la construction fut envisagée dès 1777, mais qui ne fut ordonnée qu'en 1785 par arrêt du Conseil d'Etat. Les travaux commencèrent dès 1786 mais durent être interrompus dès 1793 devant les difficultés techniques (impossibilité de fonder les écluses dans le lit d'alluvions) et surtout la réaction des propriétaires de Bas-Champs, éleveurs de bétail de prés salés. Les travaux ne reprennent que sur ordre de Bonaparte en 1802, s'intensifient en 1810 avec l'emploi de nombreux prisonniers de guerre espagnols, mais ne s'achevèrent qu'en 1825-1827, sous la Restauration. La dénomination de "Canal du duc d'Angoulême" remonte à l'Ancien Régime et à la décision d'engager les travaux (le premier fils du comte d'Artois était né en 1775 ; en 1825, il ne portrait naturellement plus ce titre, mais celui de Dauphin).Seulement deux exemplaires au CCF (BnF et Amiens). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT