1863 . Paris , Libr. Charpentier , In 12 relié 1/2 chagrin vert lierre .Dos à nerfs orné de filets dorés .356 pp.
Reference : 26098
Bon exemplaire .
Librairie Crespin
Jean Claude Crespin
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Paris, Typographie de Firmin Didot, 1860. Demi-reliure. 292. pages. 14,5x22,4 cm. Reliure en état d'usage, coiffes de queue et tête avec manques, mors cassés, intérieur quelques rousseur Louis Ménard naît le 19 octobre 1822 à Paris. Condisciple de Baudelaire au lycée Louis-le-Grand, il entre ensuite à l'École normale (promotion 1842 Lettres). Peu après avoir publié en 1843 Prométhée délivré sous le pseudonyme de Louis de Senneville, il quitte soudainement les études littéraires pour se lancer dans la chimie. Il initie son ami Baudelaire à la confiture verte dans le grenier de l'appartement familial des Ménard, expérience qu'ils renouvellent avec d'autres intimes du grenier en participant sous contrôle médical aux réunions du « club des Haschischins »[1]. En 1846, il découvre le collodion. Sa découverte est présentée devant l'Académie des sciences, mais donne plus tard lieu à une méprise avec un Américain nommé Maynard, comme l'explique Jules Verne dans une note du chapitre IX de De la Terre à la Lune : « Dans cette discussion le président Barbicane revendique pour l'un de ses compatriotes l'invention du collodion. C'est une erreur, n'en déplaise au brave J.-T. Maston, et elle vient de la similitude de deux noms. En 1847, Maynard, étudiant en médecine à Boston, a bien eu l'idée d'employer le collodion au traitement des plaies, mais le collodion était connu en 1846. C'est à un Français, un esprit très distingué, un savant tout à la fois peintre, poète, philosophe, helléniste et chimiste, M. Louis Ménard, que revient l'honneur de cette grande découverte. » À l'occasion de la révolution de 1848, qu'il soutient avec ferveur, il publie Prologue d'une révolution, février-juin 1848, qui lui vaut d'être menacé de prison et l'oblige à partir en exil à Londres puis à Bruxelles, exil au cours duquel il rencontre Karl Marx. Cette période le ramène à la poésie et à l'étude de l'Antiquité grecque. Revenu à Paris après l'amnistie de 1852, il publie un premier recueil de poèmes en 1855 dans lequel il essaye, comme son ami Leconte de Lisle, de faire revivre l'Antiquité. Conscient de ses limites, il se consacre à des études extrêmement poussées et sérieuses des sociétés et des religions antiques dont il tire deux importants ouvrages : La Morale avant les philosophes (1860) et Le Polythéisme hellénique (1863). Ces ouvrages sont commentés en particulier par les philosophes appartenant au courant du « nouveau criticisme » (Charles Renouvier et Henneguy notamment). Henneguy reproche à Ménard de sous-estimer les aspects sombres de la civilisation grecque : l'esclavage, l'ostracisme et, dans une moindre mesure, la place limitée accordée aux femmes. Changeant à nouveau d'intérêt, il se fait peintre pendant les années suivantes, et côtoie les peintres de l'École de Barbizon. Ses nouvelles poésies sont cependant publiées dans Le Parnasse contemporain. Bien que se trouvant à Londres en 1871, il n'en défend pas moins avec vigueur la Commune de Paris, sans en être inquiété. En 1876, il publie son livre le plus remarquable, les Rêveries d'un païen mystique, où se mêlent poésie mystique et philosophie, qui a une grande influence sur certains de ses contemporains qui décrivent Ménard comme l'homme le plus passionnément grec qu'on puisse imaginer (Maurice Barrès l'évoque longuement dans le premier chapitre de son Voyage à Sparte). Il devient en 1887 professeur à l'École des Arts décoratifs, et en 1895 professeur d'histoire universelle à l'Hôtel de Ville. Dans ses dernières années il essaye de réformer l'orthographe en la « simplifiant », et republia ses Poèmes et Rèveries d'un paien mistiqe (sic) en 1896. Louis Ménard meurt le 9 février 1901 à Paris.
1860 In-8, broché, couverture imprimée, (6), 290 p. Paris, Firmin Didot, 1860.
Édition originale de la thèse du philosophe républicain. Le "païen mystique" recherche dans les traditions religieuses, légendes et législations des Anciens, les prémisses d'une morale populaire et sociale antérieure à la philosophie. Il soutient avec talent l'opinion selon laquelle les mythes ne sont que des symboles créés dans un âge lointain pour envelopper idées morales et dogmes philosophiques, avant d'être interprétés comme des faits réels et d'être développés sous une forme historique.Rousseurs.
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,Paris, Charpentier, Libraire-éditeur 1863, 356 pp., 1 vol. in 12 relié cartonnage, dos lisse avec pièce de titre.
Charpentier. 1865. In-12. Relié demi-cuir. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Quelques rousseurs. 356 pages. Plats et contreplats jaspés. Coins et coiffes très légèrement frottés. Dos cuir à 4 nerfs, titre, auteur et filets dorés.. . . . Classification Dewey : 180-Philosophie antique, médiévale, orientale
Classification Dewey : 180-Philosophie antique, médiévale, orientale
Charpentier. 1865. In-12. Broché. Etat passable, 1er plat abîmé, Dos abîmé, Quelques rousseurs. 356 pages - plats salis - déchirure sur le 1er plat - coiffes abîmées.. . . . Classification Dewey : 100-PHILOSOPHIE ET DISCIPLINES CONNEXES
Classification Dewey : 100-PHILOSOPHIE ET DISCIPLINES CONNEXES