vécue,racontée,illustrée par les combattants. 1933. Quillet, 2 volumes grand in 4° reliure d'éd.354;421 pp. Nbr.ill.dans le texte et planches HT.en couleurs.
Reference : 223
Librairie Crespin
Jean Claude Crespin
31 rue de Montescourt
02440 Clastres
France
Nos prix sont nets. Le port est à la charge du destinataire. Nos factures sont établies en Euros. Payables en cette monnaie. Nous acceptons les paiements par Chèque pour la France, virement postal. mandat national et international. Les ouvrages voyagent aux risques et périls du destinataire . En cas de litige le tribunal de Saint-Quentin sera seul compétent . Le fait de passer commande entraine l'acceptation pleine et entière des clauses ci-dessus .
Paris, éd. Somogy, 2008, gd. in-4 carré, cartonnage souple à rabats, couv. photos coul. éditeur, 192 pp., papier glacé, très nb. photos, cartes, dessins et reproductions de documents anciens en coul. et en noir, sommaire, index, Une visite dans LE Musée de la Première Guerre mondiale. Superbe iconographie. Pas courant Très bon état
Coll. "Champs" n° 212, Paris, éd. Flammarion, 1990, in-12, cartonnage souple, couv. ill. coul. éd., 352 pp., bibliographie, index, table des matières, "Les historiens ont longtemps vu dans la Première Guerre mondiale le résultat de l'ascension de la bourgeoisie en Europe. Il paraissait "évident" que l'Ancien Régime, en déclin en Russie, en Allemagne, en Autriche-Hongrie, avait cessé de jouer un rôle majeur. C'était le capitalisme triomphant, en la personne des industriels et des financiers, qui avait conduit à la Grande Guerre. Dans ce livre, qui a fait grand bruit lors de sa première parution en français en 1983, Arno Mayer affirme qu'il n'en est rien." Très bon état
Coll. "L'espace de l'histoire", Paris, éd. La Découverte, 2004, EDITION ORIGINALE, in-8, cartonnage souple, couv. ill. en coul. éd., 362 pp., nb. photos en noir, sommaire, liste des auteurs, table des matières, index, "Rumeurs, légendes, propagande et témoignages de l'expérience de guerre : tous ces phénomènes montrent qu'un nouveau régime de vérité se mit progressivement en place pendant la Première Guerre mondiale. Devenus invérifiables souvent pour les raisons matérielles nées du conflit, au moment même où les sociétés belligérantes étaient en proie à un doute général, les faits devinrent plus difficiles à établir. L'État favorisa cette incertitude en installant son propre système d'information : censure et « bourrage de crâne » alimentèrent nombre de commentaires contemporains. Mais il ne fut pas le seul responsable. Combattants sur le front, civils à l'arrière, livrèrent aussi des « vérités » participant d'une « culture de guerre » nécessaire à la mobilisation des populations. Contribution à cette histoire, cet ouvrage collectif propose une relecture de la Première Guerre mondiale, à la lumière des catégories de « vrai » et de « faux », ébranlées par l'état de guerre. Les auteurs montrent aussi que le nouveau mode d'établissement de la vérité se poursuivit après guerre : les controverses autour du bon ou du mauvais témoignage rejoignirent les polémiques politiques lancées par les pacifistes ; les États, pour leur part, s'affrontèrent sur les responsabilités de la guerre autour d'une querelle sur des faits toujours difficiles à étayer. De l'incertitude vécue durant les hostilités aux mémoires contestées par la suite, le négationnisme historique sut se nourrir de ce brouillage entre le « vrai » et le « faux »". Pas courant Très bon état
, , 1914-1917. Plus de 1000 lettres et cartes manuscrites.
Rare et volumineuse correspondance privée du lieutenant Léon Meltzheim adressée de juillet 1914 à décembre 1918 à son épouse Andrée Meltzheim, surnommée affectueusement «Dé» accompagnées des lettres de celle-ci envoyées au front de janvier 1917 à novembre 1918 : plus de 750 lettres de Léon (84 pour l’année 1914, 168 pour 1915, 172 pour 1916 et 117 pour 1917, 150 pour 1918) croisées avec les 350 lettres d’Andrée son épouse, pour la seule année 1917. On joint plus de 120 lettres et cartes manuscrites adressées à Léon en 1916 par sa famille et ses proches.En juillet 1914 le lieutenant Léon Meltzheim (31 ans) 30e d’Artillerie est affecté au 10e SMA (section des munitions) sous les ordres du Capitaine Desgrais. « Nous avons roulé plusieurs jours et plusieurs nuits de suite pour distribuer nos marchandises (…) il est arrivé plusieurs fois de faire des marches de quarante-huit heures, sans autre repos qu’un arrêt de trois ou quatre heures sur le bord de la route ou dans les champs. À ce régime, les chevaux résistent encore moins que les hommes ». Mais Léon Meltzheim va rapidement cesser d’apporter des renseignements sur ses activités d’artilleur, nécessité de la censure mais surtout souci de rassurer Dé. Il n’est bientôt plus question que de lainages envoyés par Dé et sa mère pour les hommes de la batterie et des travaux de photographies (son épouse lui a envoyé un kodak vest pocket et de quoi développer). Ainsi le 10 juillet 1915, Léon annonce qu’à Lavoye le colonel est venu lui remettre la Croix de Guerre ; il est embarrassé dans sa correspondance pour l’annoncer à Dé après avoir minimisé voire même souvent caché les activités de sa batterie. Pour se justifier il prétend que l’on fait une grande distribution de décorations. Quelques détails néanmoins rappellent la cruauté des champs de bataille : « Pour les gaz, j’ai un très bon tampon, mais tu pourras m’envoyer une paire de lunettes dans le genre de celles des automobilistes, de celles qui font les yeux de langouste ». L’année 1916 est capitale pour le jeune lieutenant tandis que débute la bataille de Verdun et qu’un heureux événement est attendu chez lui, à Paris. Le 30e d’artillerie est appelé à contrecarrer les Allemands qui essayent d’arrêter le ravitaillement français en coupant le chemin de fer de Sainte-Menehould à Verdun ; dans ses lettres à Dé, Léon n’en parle pas et préfère s’assurer que son épouse enceinte se repose : le 13 juillet 1916, naissance de de son fils Georges qui fait dire à son père engagé sur le front « Quelle joie que ce poupard ». En fin d’année 1916, il rassure encore la jeune maman « je n’ai pas beaucoup souffert à Verdun à aucun point de vue. Nous avons eu beaucoup de chance ».En 1917, les lettres de Léon n’offrent pratiquement plus de détails sur la guerre tandis que la correspondance quasi quotidienne d’Andrée son épouse et jeune mère (plus de 300 lettres sériées de janvier à décembre) adressée au soldat, montre le rare point de vue de l’arrière : la vie de famille et les premiers mois de leur enfant, l’activité de la Corroierie familiale Meltzheim sise Rue Philippe de Girard à Paris, l'ordinaire et les difficultés liées aux années de guerre etc. « Toute correspondance privée de la Grande Guerre entre le front et l'arrière ou le front et le front, est une source « humaine » parce qu'elle a été rédigée par un acteur et témoin de l'expérience guerrière. Chacune est riche de détails et d'enseignements quant au rapport que l'épistolier a entretenu avec l'événement, en des temps difficiles et dans des conditions insupportables. Seul moyen de communication, unique lien entre les tranchées et l'arrière, l'échange épistolaire est intense, et la lettre devient rapidement un objet vital pour le Poilu. Les missives portent ainsi, dans leur rédaction, les sensations éprouvées par un épistolier qui désire partager avec son destinataire son vécu sans en révéler toutefois explicitement la dureté. La correspondance privée prend également une valeur particulière pour les parents et les proches lointains. Pour l’arrière, la question ne se pose pas. La lettre est indispensable. Elle est le lien principal avec le combattant, et le signe de vie que l'on attend chaque jour. Son absence signifie généralement combat, danger, maladie, blessure, voire pis, mort. Mais, dans tous les cas, l’absence d’écriture est un signe inquiétant. Cette angoisse est ressentie aussi bien par l’arrière que par le front » (Sylvie Housiel, La Correspondance privée pendant la Grande Guerre).On joint sous enveloppe bleue 1 photographie de Léon et Andrée Meltzheim le jour de leur mariage, plusieurs coupons de mandat-lettre, 1 négatif de photographie. Avec Vie de Léon Meltzheim (1883-1972) in-8 broché de 136 pp. monographie tirée à compte d'auteur rédigée par son fils Georges Meltzheim.Exceptionnel ensemble d'une abondante correspondance conjugale durant la Grande Guerre, entre Paris et le front.[Voir : Clémentine Vidal-Naquet, Couples dans la Grande Guerre (Les Belles Lettres) et Correspondances conjugales 1914-1918 (Robert Laffont)].
Larousse 2002 Présenté par Stéphane Audoin-Rouzeau. In-4 cartonné 28,6 cm sur 23,8. Jaquette comme neuve. 190 pages. Occasion comme neuf. Poids sans emballage : 1438 grammes. Retrouvées par miracle dans quelques boîtes en fer, au fond d'un grenier, ces photographies prises sur le front des Vosges entre 1915 et 1918 révèlent un observateur de la vie des poilus au regard exceptionnel, le soldat Marcel FeIser. Ayant pris part aux deux guerres, résistant mort en déportation, ce photographe de grand talent, ingénieur dans le civil, dont la dernière lettre de Buchenwald s'achevait par ces mots, «Foi, Courage, Espérance, Confiance », nous plonge au coeur de l'existence quotidienne des soldats de la Grande Guerre. Ce fonds unique et inédit nous fait voir, avec les yeux d'un témoin, et plus encore d'un acteur, comment, confrontés à l'horreur, les poilus ont su préserver leur dignité d'hommes. Spécialiste de la Première Guerre mondiale, Stéphane Audoin-Rouzeau, codirecteur du centre de recherches de l'Historial de la Grande Guerre Péronne-Somme, professeur à l'université de Picardie, a renouvelé l'approche de ce conflit en s'intéressant notamment à la violence des combats et au travail de deuil des familles 14-18, Retrouver la guerre, Gallimard, en collaboration avec Annette Becker.
Retrouvées par miracle dans quelques boîtes en fer, au fond d'un grenier, ces photographies prises sur le front des Vosges entre 1915 et 1918 révèlent un observateur de la vie des poilus au regard exceptionnel, le soldat Marcel FeIser. Ayant pris part aux deux guerres, résistant mort en déportation, ce photographe de grand talent, ingénieur dans le civil, dont la dernière lettre de Buchenwald s'achevait par ces mots, «Foi, Courage, Espérance, Confiance », nous plonge au coeur de l'existence quotidienne des soldats de la Grande Guerre. Ce fonds unique et inédit nous fait voir, avec les yeux d'un témoin, et plus encore d'un acteur, comment, confrontés à l'horreur, les poilus ont su préserver leur dignité d'hommes. Spécialiste de la Première Guerre mondiale, Stéphane Audoin-Rouzeau, codirecteur du centre de recherches de l'Historial de la Grande Guerre (Péronne-Somme), professeur à l'université de Picardie, a renouvelé l'approche de ce conflit en s'intéressant notamment à la violence des combats et au travail de deuil des familles (14-18, Retrouver la guerre, Gallimard, en collaboration avec Annette Becker). Très bon état d’occasion