La Turquie du Ghazi . 1930 . Fasquelle , Petit in 8° br. 259 pp.16 planches H.T.Non coupé .
Reference : 16153
Librairie Crespin
Jean Claude Crespin
31 rue de Montescourt
02440 Clastres
France
Nos prix sont nets. Le port est à la charge du destinataire. Nos factures sont établies en Euros. Payables en cette monnaie. Nous acceptons les paiements par Chèque pour la France, virement postal. mandat national et international. Les ouvrages voyagent aux risques et périls du destinataire . En cas de litige le tribunal de Saint-Quentin sera seul compétent . Le fait de passer commande entraine l'acceptation pleine et entière des clauses ci-dessus .
Précieux exemplaire relié à l’époque pour le Baron de Longepierre, orné de l'emblème de la Toison d'Or. Paris, Imprimerie Royale, 1717.2 tomes en 2 volumes in-4 de : I/ (9) ff., 544 pp., 83 planches à pleine page, 4 planches sur double-page, tache brune p. 467, mouillure en marge des pp. 529 à 535 ; II/ (2) ff., 526 pp., (20) ff., 63 planches à pleine page et 1 planche sur double-page. Reliés en plein veau marbré, triple filet doré, emblème de la Toison d’Or au centre et aux angles des plats, dos à nerfs ornés du même emblème répété dans les caissons, pièces de titre et de tomaison de maroquin olive, double filet or sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées sur marbrures. Reliure de l’époque.254 x 190 mm.
Édition originale du « plus intéressant voyage sur le Levant » (Chadenat, 195) imprimée sur les presses royales du Château du Louvre.Cette édition ornée de « nombreuses gravures, plans, vues, costumes, figures d’histoire naturelle, etc., est la plus recherchée et la plus belle de ce curieux voyage ». (Chadenat).Pritzel, 321.Joseph Pitton de Tournefort, célèbre botaniste français (1656-1708) fut présenté à Louis XIV en 1700, et reçut alors de ce prince l’ordre de se rendre dans le Levant avec le dessinateur Aubriet et le médecin Gundelsheimer pour y remplir une mission scientifique. De 1700 à 1702, il visita successivement Candie, l’Archipel, Constantinople, la côte méridionale de la mer Noire, l’Arménie, la Géorgie, le mont Arurat, l’Asie Mineure, Angora, Pruse, Smyrne, Éphèse, envoya à Paris, des lieux qu’il visitait, des produits zoologiques, botaniques, minéralogiques, s’occupa en même temps d’étudier les antiquités, les mœurs, les coutumes, les productions commerciales, et fut nommé, à son retour, professeur de médecine au Collège de France.La ‘Relation d’un voyage au Levant’, écrite sous forme de lettres, se lit avec beaucoup d’intérêt et contient une foule de détails extrêmement curieux sur Candie, sur Constantinople, sur les mœurs et les coutumes des Turcs, etc. La partie sur la Géorgie est d’autant plus intéressante qu’alors ce pays n’était connu que par les récits déjà vieux de Chardin et de Della-Valle. Le ton du récit en est simple et agréable ; Tournefort y déploie une vaste érudition sans jamais ennuyer.L’abondante illustration se compose de 151 planches gravées en taille-douce, dont 5 doubles, dessinées par Claude Aubriet.Parmi celles-ci, 101 sont consacrées aux vues de villes, paysages, costumes, animaux, mollusques,… et 50 aux plantes.Le nombre de planches semble varier d’un exemplaire à l’autre, fluctuant de 150 à 152 gravures.Précieux exemplaire relié en veau de l’époque pour le baron de Longepierre (1659-1721), orné de l’emblème de la Toison d’Or.Hilaire-Bernard de Roquelyne, baron de Longepierre naquit à Dijon au mois d’octobre 1659 et mourut à Paris le 31 mars 1721.Le Baron de Longepierre était un savant helléniste et auteur dramatique, précepteur du comte de Toulouse et du duc de Chartres, homme de confiance du Régent et ami des Noailles. Considéré comme l’un des bibliophiles les plus raffinés de son temps, son goût strict et épuré rompt avec celui de son époque.« Fils d’un maître des comptes, Longepierre fut un de ces petits prodiges qui, à l’âge où l’on joue aux quilles, étonnent le monde par leur précocité et qui plus tard ne font que de médiocres individualités. Il se distingua tellement de ses condisciples dans ses études classiques que Baillet le plaça parmi les ‘Enfants célèbres’. Il composa plusieurs tragédies qui toutes, à l’exception de Médée, eurent une fin tragique. Peu habitué au succès, quoique noble, celui de sa ‘Médée’ l’enfla au point qu’il ne voulut avoir d’autre signe héraldique sur ses livres que la ‘Toison d’or’, afin de porter jusqu’à ses derniers neveux le souvenir d’un fait aussi rare.L’amour des livres contribua peut-être plus à sa notoriété que ses pièces de théâtre.L’auteur dramatique est presque oublié aujourd’hui, tandis que le bibliophile est resté en grande réputation parmi les amateurs.Ses volumes, reliés avec goût, sont tous ornés de la ‘Toison d’or’ aux angles et sur les plats. » (Guigard, Armorial du bibliophile, p. 73).
Paris. De Soye & Fils. important in-8 (19x 27 cm)superbe reliure en percaline rouge avec des plats richement decorés ; paysages oriental signé de Sanard ville en bord de l'eau barque et palmiers au premiers plan , , dos decorés egalement ,, tranches dorées VIII, 528 pages. Texte encadré d'ornements etat superbe ,angles parfait , aucunes rousseurs , photos sur demande
Ray Voy1*
Tours : Presses Universitaires François-Rabelais / Maison des Sciences de l'Homme "Villes et territoires", Collection "Perspectives historiques" N°7, 2004. 274 pages illustrées en noir, index des sources, index des auteurs modernes, index général. Broché 16x24.
Les cités grecques et la guerre : l'exemple de la guerre d'Aristonicos / L'entraînement militaire des éphèbes dans les cités grecques d'Asie mineure à l'époque hellénistique : nécessité pratique ou tradition atrophiée / Les cités grecques d'Asie mineure et le mercenariat à l'époque hellénistique / Les cités s'entraident dans la guerre : historique, cadres institutionnels et modalités pratiques des conventions d'assistance dans l'Asie mineure hellénistique / Sièges et défense de Pergame : nouvelles réflexions sur sa topographie et son architecture militaires / Une culture militaire en Asie mineure hellénistique ? / Phrourarques et "phrouroi" des cités grecques d'Asie mineure à l'époque hellénistique /
Colloque international de Besançon, 18-19 Octobre 2019. LOCATELLI Lauriane, PIGUET Émilie, PODESTA Simone (dir.)
Reference : 23928
ISBN : 9782848678504
<p><meta charset="utf-8">L’objectif de ce colloque interdisciplinaire, organisé par l’ISTA (UBFC) en octobre 2019, est d’étudier les stratégies et les mécanismes mis en œuvre dans les processus de construction des identités anciennes, individuelles et collectives, en Asie mineure. Les seize contributions s’échelonnent duviii<sup data-mce-fragment="1">e</sup>siècle avant J.-C. auiii<sup data-mce-fragment="1">e</sup>siècle après J.-C. Des philologues, des historiens, des historiens de l’art et des archéologues éclairent de leur réflexion les multiples facettes de la notion d’identité (définitions, représentations et appropriation, expression et matérialité, identités civiques).</p><p>SOMMAIRE:</p><p>Partie 1: Définitions, représentations et appropriation des identités</p><p>Les Lyciens qui «viennent de loin, de la Lycie»: la tradition homérique et la création d’une identité lycienne face aux Grecs</p><p> SimonePodesta</p><p>Être Carien à la fin de l’époque hellénistique. Hellénisation et particularismes locaux dans le sud-ouest de l’Asie Mineure</p><p> FabriceDelrieux</p><p>Il popolo della “dolce vita”: stereotipi etnici ed identità dei Lidi nelle fonti greche</p><p> FrancescaGazzano</p><p>Les inscriptions néo-phrygiennes: une revendication d’identité ethnique</p><p> MilenaAnfosso</p><p>La construction identitaire en Pisidie: ethnonymes, héros éponyme et parenté mythique</p><p> LaurianeLocatelli</p><p>Une identité perse en Asie Mineure occidentale: quelques réflexions</p><p> JanTavernier</p><p>«Ô Méandre Sauveur, sois-nous secourable». La place des fleuves dans le processus de constructions identitaires des communautés anatoliennes</p><p> StéphaneLebreton</p><p>Strabo and the Caucasian Albanians: some Preliminary Remarks</p><p>GiustoTraina</p><p>Partie 2: Expression et matérialité de l’identité</p><p>Le don de Mithra: l’identité religieuse de Mithridate VI Eupatôr</p><p> GillesCourtieu</p><p>Aelius Aristide, dévot excentrique ou produit de son époque? Écriture de soi et constructions identitaires dans les Discours sacrés</p><p> ÉmiliePiguet</p><p>«Toutes derrière et elle devant». Les figures impériales dans le «panthéon» d’Éphèse</p><p> NicoleBelayche</p><p><i>Theoi Pisidikoi</i>,<i>Thea Pisidikè</i>: culte, territoire et identité</p><p> GuyLabarre</p><p>L’affichage des identités individuelles et collectives dans les sanctuaires grecs d’Asie Mineure à travers l’étude des statues</p><p> SophieMontel</p><p>Identity of the Jewish Community in Roman Aeolis: Remarks on Two Inscriptions from Izmir in Western Turkey</p><p> ErgunLafli</p><p>Partie 3: Identité etcommunautés civiques</p><p>Honneurs funéraires et honneurs posthumes pour les citoyens romains d’origine italienne en Asie Mineure</p><p> XavierMabillard</p><p>Les élites de la colonie romaine d’Alexandreia Troas: identités et acculturations sous le Haut Empire</p><p> HenriFernoux</p> Besançon, 2021 Presses Universitaires de Franche-Comte 438 pages, quelques illustrations, broché. 22 x 28
Neuf
P., Jules Tallandier, 1935, in-12, 221 pp, broché, bon état
"M. Boris Wartanoff fut « prisonnier de guerre en Asie-Mineure » dans les conditions suivantes : De nationalité russe, mais ayant été élevé en Suisse, il éprouva, à vingt-trois ans, l'impérieux désir de connaître son pays. D'autant que certaines fréquentations lui avaient inspiré quelque sympathie à l'égard du gouvernement des Soviets. Comment il dut déchanter, il l'a raconté dans un précédent ouvrage, “Un Russe retrouve son pays”. Il y vit sa famille réduite à une situation déplorable. Lui-même, pour n'avoir pas assez dissimulé son intention de fuite, fut enfermé dans les geôles du Guépéou. Il en sortit pourtant (après quelles difficultés !) et sous les balles bolchévistes, en passant la frontière turque non loin de la frontière persane, sans papiers et sans grandes ressources. Mais il ignorait que, partie pour se garer d'un afflux de bolchevisants miséreux et propagandistes, partie en vertu d'un traité, par quoi elle s'est engagée à rendre aux Soviets ceux de leurs nationaux qui se seraient réfugiés sur son territoire, la Turquie traquait les malheureux Russes en rupture de ban. D'autre part en mauvais termes avec l'Allemagne, elle traitait en espions les sujets allemands abordant la Turquie sans papiers et par l'une de ses zones militarisées, comme venait de le faire Boris. Celui-ci, heureusement, quoique dans un piteux état, comprit vite la chose et se prétendit mordicus citoyen français, ne demandant qu'à être mené auprès d'un consul français. Quelles difficultés, quelles souffrances il dut encore endurer ; traversant toute l'Asie-Mineure à pied, encadré de gendarmes durs et brutaux, avant d'aborder Constantinople, puis d'être « rapatrié » jusqu'à Marseille et Paris, c'est ce que son livre nous raconte, sans rancune ni grandiloquence. On ne reprendra plus notre homme à faire le voyage de Russie, aller et retour. Ce.retour nous aura du moins valu, à nous, d'intéressantes impressions sur l'Asie-Mineure d'après-guerre et sur tant de villes qui passèrent, au cours des âges, entre tant de mains différentes : Erzéroum, Trébizonde, etc." (Revue des lectures, 1935)