d'Houry pere Paris 1750
Reference : 4890
Bon état Traité des effets et de l'usage de la saignée , par M. Quesnay médecin consultant du Roy . Nouvelle édition de deux traités de l'auteur sur la saignée, réunis, mis dans un nouvel ordre et très augmentés . Reliure pleine peau dépoque . Dos à nerfs orné dune pièce de titre et de fers dorés . Reliure avec léger manque de cuir sur le coin en bas du premier plat . - largeur/hauteur :10,5x16,5 cm - poid : 520 g - nombre de pages : 734 p. - langue : Français
L'Avenir du Passé
M. Franck Morant
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Paris, D'Houry, 1750, in-12, [8]-IX-[3]-734-[2] pp, Veau marbré, dos à nerfs et fleuronné, pièce de titre havane, tranches rouges, Important ouvrage qui réunit les Observations sur les effets de la saignée et à L'art de guérir par la saignée. Sans le portrait de l'auteur et sans le dernier feuillet d'errata. Les travaux de Quesnay sur la saignée ont rencontré un très vif succès à l'époque ; le point de départ de ses réflexions sur le sujet se situe en 1730, lorsqu'il manifesta son désaccord avec Jean-Baptiste Silva qui, dans un Traité de l'usage des différentes sortes de saignée (1727), affirmait qu'il fallait toujours saigner la partie opposée de la partie du corps malade. Quesnay démontra, au contraire, que les saignées agissent par déplétion et que le sang n'était jamais attiré par les parties éloignées. Il publia dans un premier temps l'Observation sur les effets de la saignée (1730), et, six ans plus tard, alors qu'il pouvait profiter du puissant soutien du Duc de Villeroy, il enrichit ses première démonstrations d'une thérapeutique générale, L'art de guérir par la saignée (1736), afin de préciser dans quels cas la saignée doit ou peut être utilisée, et en complément de quels autres remèdes ou pratiques chirurgicales. François Quesnay (1694-1774), en dépit de ses origines très modestes, accomplit "une carrière de médécin-chirurgien éblouissante" (En français dans le texte) : il obtint tous les grades, devint membre de plusieurs académies savantes et fut nommé médecin personnel de la Pompadour. Il est surtout reconnu pour ses études physiologiques, qui forment la base de sa pensée philosophique et économique. Installé à la cour en 1749, il put s'occuper d'économie politique comme d'un "passe-temps". Il fut le fondateur de la toute première école systématique d'économie et l'auteur de textes "manifestes", le Tableau économique (1758) et la Physiocratie (1767). Bel exemplaire. Coins légèrement émoussés. Annotation manuscrite ancienne sur la dernière garde blanche. Blake, 368. Wellcome IV, 455. Couverture rigide
Bon [8]-IX-[3]-734-[2] pp.
Paris, D'Houry, 1750, in-12, portrait, [8]-IX-[3]-734-[2] pp, Basane havane de l'époque, dos lisse et fleuronné, pièce de titre rouge, plats ornés d'un quadrillage à froid, super ex-libris sur une pièce de maroquin rouge au premier plat [B. Pouuerreau], tranches rouges, Important ouvrage qui réunit les Observations sur les effets de la saignée et à L'art de guérir par la saignée. Bien complet du portrait de l'auteur, qui manque souvent. Les travaux de Quesnay sur la saignée ont rencontré un très vif succès à l'époque ; le point de départ de ses réflexions sur le sujet se situe en 1730, lorsqu'il manifesta son désaccord avec Jean-Baptiste Silva qui, dans un Traité de l'usage des différentes sortes de saignée (1727), affirmait qu'il fallait toujours saigner la partie opposée de la partie du corps malade. Quesnay démontra, au contraire, que les saignées agissent par déplétion et que le sang n'était jamais attiré par les parties éloignées. Il publia dans un premier temps l'Observation sur les effets de la saignée (1730), et, 6 ans plus tard, alors qu'il pouvait profiter du puissant soutien du Duc de Villeroy, il enrichit ses première démonstrations d'une thérapeutique générale, L'art de guérir par la saignée (1736), afin de préciser dans quels cas la saignée doit ou peut être utilisée, et en complément de quels autres remèdes ou pratiques chirurgicales. François Quesnay (1694-1774), en dépit de ses origines très modestes, accomplit "une carrière de médécin-chirurgien éblouissante" (En français dans le texte) : il obtint tous les grades, devint membre de plusieurs académies savantes et fut nommé médecin personnel de la Pompadour. Il est surtout reconnu pour ses études physiologiques, qui forment la base de sa pensée philosophique et économique. Installé à la cour en 1749, il put s'occuper d'économie politique comme d'un "passe-temps". Il fut le fondateur de la toute première école systématique d'économie et l'auteur de textes "manifestes", le Tableau économique (1758) et la Physiocratie (1767). Ex-libris de Jean Rouché. Coins anciennement refaits, mors fendillée. Feuillets jaunis, rousseurs éparses, petite galerie de vers en tête des premiers feuillets, sans atteinte au texte, mouillure angulaire claire aux derniers feuillets. Blake, 368. Wellcome IV, 455. Couverture rigide
Bon portrait, [8]-IX-[3]-734-[2]
D'Houry.1750.E.O.In-12 en veau marbré d'époque.734 p.Tranches rouges.BE.
Paris, chez d'Houry 1750 [2bl.] [viii] xii + 734 [ii] [2bl.] p., 1st edition, full-leather binding d'époque (engilded decorations on spine, few small wormholes in upper part of spine, corners bit bumped), 17cm., [Quesnay, François, 1694-1774, "médecin consultant du Roy"]
A Paris, Chez la Veuve d'Houry, 1770., (2) (bl), IX, (1), 734 p. Fort in-12, pleine basane marbrée, dos à 5 nerfs orné de fleurons, pièce de titre, tranches rougies. Coiffes endommagées, deux accidents sur les plats, mors en partie fendus.
Mythique ouvrage du médecin économiste, chef de file des Physiocrates et précurseur d'Adam Smith.