Paris Editions Fayard. 1991 186p 1 volume In8 broché. Couverture illustrée rempliée.
Reference : 106120
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, Brepols, 2022 Hardback, 442 pages, Size:156 x 234 mm, Language: French. ISBN 9782503595757.
Summary Le Banquet de Platon et le Banquet de Xénophon constituent des sources inattendues et inexploitées sur la rhétorique et sur les liens qu'elle entretient avec le rite socioreligieux du banquet. Ils proposent deux points de vue différents et parfois opposés sur la rhétorique, et ils comportent tous les deux, contrairement à ce qui a été souvent dit, une vision critique des rituels de sociabilité. Platon et Xénophon réagissent, l'un comme l'autre, en fonction des réalités de leur temps et ils suggèrent, chacun à leur manière, que la rhétorique, sous certaines conditions, peut être un mode de convivialité, c'est-à-dire un outil intellectuel, un exercice d'apprentissage de la citoyenneté, un instrument de recherche, voire une étape vers la vérité. Dans les deux cas, la figure tutélaire et fascinante de Gorgias est convoquée, tantôt pour critiquer la rhétorique mortifère des sophistes qui constitue un obstacle au dialogue convivial, tantôt pour promouvoir un exercice constructif de la parole dans l'espace communicationnel et visuel que construit le symposion. TABLE OF CONTENTS SOMMAIRE Préface AVANT-PROPOS PREMIÈRE PARTIE - LE BANQUET DE PLATON : UN CONCOURS D'ÉLOGE INTRODUCTION 1. La critique platonicienne de la rhétorique 2. Platon et le banquet 3. Socrate et Platon au banquet 4. La rhétorique au banquet selon Socrate et Platon 5. Pour une lecture rhétorique du Banquet de Platon I. DIALOGUE NARRATIF ET RÉCIT DE DISCOURS 1. La performance du dialogue ou l'????????? d'Apollodore (172 a 1 - 174 a 2) 2. Socrate et Aristodème en route pour espionner les sophistes (174 a 3 - 174 d 3) 3. L'arrivée chez Agathon : premiers éloges et procès reporté (174 d 4 - 176 a 4) II. LE PROGRAMME RHÉTORIQUE DU BANQUET : une ???????? ??? ????? 1. La décision de limiter la boisson (176 a 4 - e 3) 2. L'élimination de l'????? (176 e 4-9) 3. Le choix du discours d'éloge en l'honneur d'Éros (176 e 7 - 177 e 7) 4. L'instauration d'un banquet rhétorique (177 e 8 - 178 a 4) III. UN CONCERT D'ÉLOGES DE L'AMOUR 1. La rhétorique classique de Phèdre (178 a 5 - 180 b 8) 2. Les distinctions de Pausanias (180 c 1 - 185 e 5) 3. Éryximaque iatrosophiste (185 e 6 - 188 e 5) 4. La rhétorique comique d'Aristophane (189 a 1 - 193 e 2) 5. La rhétorique dramatique et gorgianique d'Agathon (193 e 2 - 197 e 8) 6. Bilan de la première partie du concours rhétorique IV RHÉTORIQUE ET PHILOSOPHIE DE SOCRATE 1. La tête de Gorgias (198 a 3 - c 6) 2. Socrate critique la méthode des orateurs qui l'ont précédé (198 c 7 - 199 b 5) 3. Socrate interroge Agathon (199 b 5 - 201 c 8) 4. La rhétorique philosophique de Diotime (201 d 1 - 212 d 3) V. ALCIBIADE ET LES PARADOXES DE L'ÉLOGE 1. L'arrivée d'Alcibiade (212 d 4 - 215 a 3) 2. L'éloge de Socrate (215 a 4 - 222 b 7) VI. LA FIN DES ÉLOGES ET L'AVÈNEMENT AVORTÉ DU DIALOGUE 1. Les réactions suscitées par le discours d'Alcibiade (222 c 1 - e 8) 2. La suite programmée des éloges (222 e 8 - 223 a 9) 3. Le début et la fin du dialogue (223 b 1 - d 13) CONCLUSION 1. L'emprise de la rhétorique sur le Banquet platonicien 2. Une nouvelle façon de critiquer la rhétorique 3. L'absence relative de dialogue 4. La critique platonicienne du banquet 5. Le rôle de la rhétorique dans la quête philosophique DEUXIÈME PARTIE - LE BANQUET DE XÉNOPHON : ACTES OU DISCOURS ? INTRODUCTION 1. L'autre Banquet 2. Xénophon et la rhétorique 3. Xénophon et le banquet 4. Le Socrate de Xénophon au banquet 5. Xénophon et la rhétorique de la conversation conviviale 6. La rhétorique au banquet de Callias I. UNE DESCRIPTION PROBANTE D'ACTIONS LUDIQUES 1. Une déclaration d'intention rhétorique (I, 1) 2. Les circonstances du banquet de Callias 3. Le déroulement du ??????? chez Callias 4. Le programme d'activités du ????????? 5. Regards et réflexions au banquet 6. La pantomime finale (chapitre IX) II. L'HORIZON SOPHISTIQUE DU BANQUET CHEZ CALLIAS 1. Les connexions sophistiques des convives 2. Une rencontre sous le signe de la sophistique (I, 4-6) 3. Boire comme Gorgias (II, 24-26) 4. Le cas d'Antisthène 5. La conquête de la parole 6. L'instauration d'un concours d'????????? (III, 1-3) 7. Le problème du silence (chapitres VI-VII) III. LES PRATIQUES RHÉTORIQUES DES CONVIVES 1. Le ??????? (chapitre III) 2. La ???????? ????? (chapitre IV) 3. Le concours de beauté (chapitre V) 4. L'???????? ????? de Socrate (chapitre VIII) CONCLUSION 1. Une alternative au Banquet de Platon : des discours en acte 2. L'influence rhétorique de Socrate : des actes de discours 3. Un banquet dialogué 4. La rhétorique comme outil du dialogue convivial 5. Une vision critique et constructive du ????????? ÉPILOGUE Bibliographie Index des auteurs anciens et des principaux passages cités
London 1844 Grande lithographie d'un banquet pour Daniel O'Connell. Lithographie à la craie d'un graveur et éditeur inconnu. C1844. Bien que cela ne soit pas indiqué sur l'image, il est presque certain que cette lithographie représente le banquet donné en l'honneur de Daniel O'Connell au théâtre de Covent Garden le 13 mars 1844. Cet événement a fait l'objet d'un article dans l'Illustrated London News de l'époque, qui comportait une illustration beaucoup plus petite. Un article du Times indiquait que le dîner avait été organisé "pour montrer", comme l'indiquaient les annonces, "l'admiration des Anglais pour sa défense constante et cohérente des droits et des privilèges des Irlandais, depuis plus de 40 ans". C'est une période fascinante de la politique irlandaise. À la suite des rassemblements massifs organisés en Irlande pour obtenir l'abrogation de la législation répressive, O'Connell a été arrêté et accusé de "créer du mécontentement et de la désaffection" parmi les sujets de la Reine. Le procès s'ouvre en janvier 1844 et O'Connell est bien sûr déclaré coupable en février. La sentence est reportée et O'Connell entame l'équivalent d'une "grande progression" à travers l'Angleterre, jusqu'à Westminster, où il présente un projet de loi au Parlement. En mai (après ce banquet), il est condamné à un an de prison. Le théâtre de Covent Garden a brûlé dans les années 1850. Quelques notes au crayon au verso. Une petite entaille marginale aux coins et une petite déchirure fermée. Un seul trou d'épingle sur le côté. 280 x 410 mm
A large Lithograph of a banquet for Daniel O'Connell. Chalk lithograph by an unknown engraver and publisher. C1844, Although not stated on the image, this almost certainly represents the banquet given in honour of O'Connell at the Covent Garden theatre on March 13th 1844. This was reported on in the Illustrated London News of the time, which bore a much smaller illustration. An article in the Times recorded that the dinner was given "to show," as the announcements expressed it, "the admiration entertained by Englishmen for his constant and consistent advocacy of the rights and privileges of Irishmen, for more than 40 years." This was a fascinating time in Irish Politics. Following the massive rallies and gatherings in Ireland to obtain the repeal of repressive legislation, O'Connell was arrested and charged with "creating discontent and disaffection" among the Queen's subjects. The trial began in January 1844 and O'Connell was of course found guilty in February. Sentence was deferred, and O'Connell began the equivalent of a "grand progress" through England, and to Westminster, where he presented a bill to Parliament. In May (after this banquet) he was sentenced to a year's imprisonment. The Covent Garden theatre burnt down in the 1850's. Some pencil notes to the rear. A little marginal nicking to the corners and small closed tear. Single pin hole to the side. 280 by 410mm (11 by 16Œ inches). .
Très bel exemplaire en reliure ancienne enrichi de nombreux commentaires anciens calligraphiés en marge. Colophon: Impresso in Firenze per ser Francesco Bonaccorsi Nel anno mille quattrocento nouanta Adi. xx. di septembre (20 septembre 1490). In-4. A-k8-l10. 90 ff., 38 lignes. Types: 112 R., texte; 79 R., commentary. Vélin ivoire, dos lisse avec titre manuscrit, tranches bleues. Reliure italienne du XVIIIe siècle. 204 x 138 mm.
Édition originale de l’un des chefs-d’œuvre de Dante. Hain 5954. Rédigé en italien pendant son exil entre 1304 et 1307, le Convivio - Le Banquet - est sans doute l'ouvrage le plus direct dans lequel Dante expose la problématique philosophique générale qui l'anime. Ce traité devait en effet contenir tout le savoir humain. De fait on y trouve des questions de politique, de philosophie et d'amour. Dante fut le premier à défendre l'usage de la langue vernaculaire, qu'il considérait comme supérieure au latin sous les aspects de la beauté et de la noblesse de la langue. “The first extended piece of original expository prose in the Italian vernacular” (Lansing, Dante, encyclopedia, pp. 224-232). Les trois thèmes fondamentaux du Convivio sont la défense de la langue vernaculaire, l'exaltation de la philosophie, et le débat sur l'essence de la noblesse. Le Banquet est né du besoin ressenti par Dante de défendre sa réputation aux yeux de ceux avec lesquels il avait des contacts et de se révéler tel qu'il était réellement, amateur de sagesse, homme de vie morale intègre. Poussé également par le désir d’exposer sa doctrine il commentera son amour de la sagesse il entend par sagesse, le savoir qui se conquiert par la connaissance de la vérité. De cette sagesse, suprême perfection vers laquelle chaque homme tend par une impulsion intérieure, Dante fera un banquet, non parce qu'il est au nombre des « quelques privilégiés qui s'assoient à la table où le pain des anges [la sagesse] se mange », mais parce que, ayant « échappé aux appétits du vulgaire, il se trouve aux pieds de ceux qui siègent». Il recueille « ce qui leur échoit», et il en goûte la douceur, connaissant la vie misérable de ceux qui sont restés à jeun à cause de leurs occupations « familiales et civiles». Guidé par ce sentiment, il est incité à écrire pour tous ceux, « princes, barons, chevaliers et autres nobles, hommes et femmes, qui font partie du peuple et qui ont d'autres soucis que celui de la littérature». Le bien-être social dépend d'eux, c'est pourquoi il faut les instruire dans leur propre langue, celle de tous les jours, délaissée par les lettrés de profession, uniquement soucieux de leur gain. A ceux qui ont préservé en eux la sagesse naturelle, Dante offrira son enseignement dans des chants auxquels il apportera tous ses soins et toute l'expérience de sa maturité. Ces chants seront les « mets » du banquet, le « pain» en sera le commentaire en prose courante. Dans ces déclarations en prose Dante ne se servira pas du latin («pain de froment ») pour que les rapports, les correspondances qui doivent nécessairement exister entre le commentaire et les chants en langue vulgaire ne soient pas rompus. Il se servira de la langue courante («pain d'orge») parce qu’universellement comprise elle répandra plus largement la science et la vertu (la sagesse). Il est aussi influencé par l'amour naturel qui le lie à la langue qui est sienne depuis sa naissance, et dans laquelle palpite la vie de sa pensée et se répandent les ondes sensibles de ses premières affections. Avec l'enthousiasme de l'artiste qui s’exalte en célébrant sa propre langue, parce qu’il la sent instrument docile d'expression vivante, originale, chaleureuse, Dante affirme la « valeur» de l'italien vulgaire, apte à exprimer « de très grands et de très nouveaux concepts d'une manière convenable, suffisante et satisfaisante», tout comme le latin. II s'attaque avec un dédain généreux aux « mauvais Italiens qui louent la langue vulgaire des autres, mais qui déprécient celle qu'ils parlent». Cette langue est désormais vouée aux besoins de l'avenir, elle sera « la lumière nouvelle et le nouveau soleil qui se lèvera là où l'ancien [le latin] aura disparu, et elle répandra sa lumière sur ceux qui sont dans les ténèbres et l'obscurité». Dante en finit avec l'introduction par la confiance qu'il manifeste dans le triomphe futur de l'italien vulgaire et dans la valeur intrinsèque de son œuvre. Le Dante moraliste qui se fera juge des hommes dans La Divine Comédie est déjà tout entier dans Le Banquet. Les lignes directrices de sa pensée, qui se plie fidèlement à toutes les exigences du réel, se dessinent nettement dans cette œuvre, malgré l'abondance et l'obscurité des notes complémentaires et des digressions marginales. Elles s'harmonisent entre elles dans les limites d'un système de principes rationnels, rigoureusement déduits, au moyen de syllogismes. Il en résulte une prose robuste et sévère, bien éloignée de la fragile légèreté de la Vita nuova. Cette prose n'est pas exempte d'une certaine rudesse dans la structure complexe de la syntaxe, mais la pensée directrice l'amène, sans aucune concession, mais par des effets faciles, jusqu'à l'expression de cette sagesse dont l'âme est assoiffée. Cette même sagesse qui, dans La Divine Comédie, s'incarnera dans le personnage de Virgile, est une sagesse philosophique grâce à sa valeur objective, mais telle qu'elle trouve dans la foi une lumière qui la fortifie et qui donne une saveur nouvelle aux vérités de la raison. C'est cependant une sagesse qui désaltère mais n'assouvit pas, parce qu'elle aspire à connaître la sagesse supérieure qui est refusée au monde temporel. Dante avait fait de ces états une expérience vivante et personnelle qu'il exprime de manière poétique. Et de son propre aveu, il attribue la facture parfaite de ces chants philosophiques à l'influence de Virgile, « son maître ». Précieux et bel exemplaire conservé dans son séduisant vélin du XVIIIe siècle, aux marges couvertes de notes et commentaires anciens calligraphiés à l’encre.
Première édition de la traduction française de J.-B. Le Febvre de Villebrune de l’œuvre principale d’Athénée « Le livre des Deipnosophistes » ou le Banquet des Savants. Paris, Lamy (de l’imprimerie de Didot jeune), 1789-1791. 5 volumes grand in-4 de: I/ (3) ff., 504 pp., (2) ff.; II/ (2) ff., 537 pp. (chiffrée par erreur 503), (3) pp; III/ (1) f.bl., (2) ff., 565 pp. (mal chiffrées), (4) pp., (1) f.bl.; IV/ (1) f.bl., (2) ff., 561 pp., (4) pp.; V/ (2) ff., 562 pp. Plein maroquin rouge de l’époque, grecque dorée autour des plats, dos à nerfs ornés, coupes décorées, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliures de l’époque. 307 x 227 mm.
Première édition de la traduction française de J.-B. Le Febvre de Villebrune de l’œuvre principale d’Athénée «Le livre des Deipnosophistes» ou le Banquet des Savants. Brunet, I, 536; Picot, Livres du Baron de Rothschild, II, 1901. L’œuvre se rattache à la tradition du genre «symposiaque», illustrée magistralement par le Banquet de Platon et continuée par le Banquet de Xénophon. «Si Platon et Xénophon n’avaient saisi qu’un seul moment du festin, celui des libations (potos), Athénée, au contraire, saisit également celui qui le précède, c’est-à-dire le festin proprement dit (deipnon); mais sa présentation manque de la vivacité théâtrale de Platon et du pittoresque réalisme de Xénophon. Le banquet se déroule à Rome, à l’occasion des «Parilia»: les savants qui y prennent part discutent des sujets les plus variés, seule la politique n’est pas abordée, car Athénée et ses amis baignent dans l’atmosphère de la «Pax romana» et sont tous conformistes. En dépit de sa prolixité, l’œuvre est d’une inestimable importance; sans elle, des chapitres entiers d’histoire et de vie helléniques feraient défaut et nous en saurions encore bien moins sur la comédie ancienne et nouvelle. Les «Deipnosophistes» se placent aussi dans la grande tradition de l’érudition du langage qui va de l’œuvre d’Aristarque à celle de Suidas: leur contribution dans le domaine du vocabulaire est en effet très précieuse.» Maria Teresa Chianura. L’œuvre se rattache bien sûr à la gastronomie par le nombre de mets décrits. Bel exemplaire, imprimé sur grand papier vélin, conservé dans ses reliures en maroquin rouge décoré de l’époque.
<p>Ce livre se penche sur une œuvre de la Seconde Sophistique qui ravive les discussions érudites tenues lors de banquets entre Plutarque et différents convives. Il propose d'y étudier la place et la fonction des théories médicales et d'explorer de façon systématique la relation, peu étudiée jusqu'à ce jour, qui unit les domaines de la médecine et du banquet. Cette manifestation conviviale, telle qu’elle est présentée et idéalisée dans les Propos de Table, a des vertus thérapeutiques et préventives pour l’individu et le groupe qui lui est associé. Pour rendre ces vertus manifestes, les convives et le narrateur invoquent différentes théories médicales, employant des termes liés à la médecine et à la physiologie des corps. Ainsi le président du banquet, les discussions philosophiques, le dosage du vin et celui de la nourriture rappellent le médecin à l’œuvre et les différents types de remèdes qu’il prescrit. Mais les Propos de Table opèrent aussi un rapprochement entre la conduite au banquet, la pathologie du corps et les comportements sociaux et politiques, symptomatiques d’un infléchissement par Plutarque des banquets savants et des théories médicales vers ses partis pris idéologiques. Cette étude met en évidence un pan inexploré de la pensée de Plutarque : sa vision du banquet conçu non seulement comme un remède pour le corps et comme un modérateur des passions, mais aussi comme un régulateur des relations humaines. Le banquet constituerait ainsi aux yeux de l’auteur un traitement préventif efficace à une époque où l’équilibre entre les membres de la communauté multiethnique, le respect et la coexistence pacifique s’imposent comme des valeurs indispensables.</p> Paris, 2012 Belles Lettres 299 p., broché. 16 x 24
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