Paris Presse universitaire de France 1959 123p 1 volume broché. Couverture imprimée.
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Exemplaire conservé dans sa pleine reliure de l’époque signée de Doll, condition des plus rares. Paris, Delaunay et Pelicier, 1817. In-8 de 366 pp., (1) f. d’errata. Plein veau havane, filet noir encadrant les plats, dos lisse avec pièce de titre de maroquin olive, tranches marbrées, charnières légèrement frottées. Reliure de l’époque signée de Doll. 201 x 126 mm.
Édition originale, très rare. C'est dans cet ouvrage qu'apparaît pour la première fois, imprimé sur la page de titre, le pseudonyme "M. de Stendhal". Vicaire, I, 452; Fléty, p. 60. «Rare». Clouzot, 256. «Ouvrage rare et important». Carteret, II, 346. Fruit des divers voyages de l'auteur en Italie, ce livre est le premier ouvrage signé du nom de Stendhal, pseudonyme auquel il devait conférer tant d'éclat (Martineau).Pour la première fois, H. Beyle utilisait le pseudonyme à consonance germanique à l'abri duquel il pouvait, en « hussard de la liberté » multiplier les critiques sur les fâcheuses conséquences du Congrès de Vienne pour le destin de l'Italie (Stendhal et l'Europe, catalogue de l'exposition à la Bibliothèque nationale, 1983, n°162).La préface n'a pas été reproduite dans les éditions postérieures. «Œuvve que Stendhal publia en 1817 ; l’auteur, ‘officier de cavalerie’, ‘qui a cessé de se considérer comme Français depuis 1814’, y prend le pseudonyme sous lequel il devait devenir célèbre. Le récit s’attache à l’itinéraire fictif d’un voyage que l’auteur aurait fait en 1816 et 1817, de Milan à Bologne, Florence, Rome, Naples, et par la suite de Rome à Florence, Bologne, Ancône, Padoue, Venise et Milan. En réalité, Beyle vit Padoue et Venise en 1813 et en 1815… L’Italie de ce temps permettait au jeune auteur de croire qu’il allait au-devant du bonheur : le magnifique développement des arts, la légèreté et tout à la fois le caractère absolu des sentiments, haine ou amour, les habitudes d’une société galante et pleine de vie le rendent intensément attentif au présent et curieux de cette civilisation séculaire. Rome, Naples et Florence lui semblent être les trois villes de l’esprit, pour la liberté des entretiens, l’activité des peintres et des musiciens, et la beauté des femmes. En proie aux transports d’un hédonisme raffiné, Stendhal passe avec ravissement d’un lieu à un autre, des lacs lombards aux rives de l’Arno, et au Vésuve, ne celant point son dédain pour les ‘âmes sèches’ qui ne comprennent pas la beauté de la création artistique et l’agréable vie d’une société qui n’a de compte à rendre qu’à elle-même et qui aspire aux plus hautes destinées. Et c’est dans son éloge de Milan que le livre atteint à une parfaite originalité, sur le plan littéraire. Plus tard, Stendhal devait compléter ce brillant aperçu sur l’Italie au XIXe siècle par ses ‘Promenades dans Rome’ ». Dictionnaire des Œuvres, V, 823. Précieux exemplaire de cette rare édition originale de Stendhal conservé dans sa pleine reliure de l’époque signée de Doll, condition des plus rares. Provenance: Auguste Lambiotte (n° 96 de la 4e vente Lambiotte de décembre 1977).
Précieux exemplaire du premier roman de Stendhal conservé dans son élégante reliure de l’époque ornée du chiffre C.F. en pied du dos. In-12 de (2) ff, viii pp., 244 pp. Qq. rares rousseurs en début de volume. Demi-basane fauve de l’époque, dos à nerfs orné de fleurons dorés, pièce de titre de maroquin noir, chiffre doré C.F. frappé en pied du dos, tranches mouchetées. Reliure de l’époque.176 x 110 mm.
Seconde édition, « assez recherchée en raison de la grande rareté de l’originale » (Clouzot, p.257).Cordier, Bibliographie stendhalienne, n°71 ; Carteret, II, p.352.Elle renferme une curieuse préface de Monselet.« Cette édition a ceci de particulièrement singulier que la préface est un ‘éreintement’ sans miséricorde, et pourtant cette édition fut conseillée à Giraud par Monselet lui-même ! qui appelle Stendhal ‘diplomate avec un visage de droguiste’ ». Carteret, II, p. 352.« Premier roman de Stendhal (Henri Beyle, 1783-1842), publié en 1827. L’action se passe dans la haute société, sous la Restauration, à Paris, durant le règne de Louis XVIII. Octave de Malivert, âgé de vingt ans, tout juste sorti de l’école polytechnique, se fait remarquer par sa vive intelligence et la distinction de sa personne, mais aussi par un caractère extraordinairement fermé et lunatique, qui le pousse parfois à de véritables accès de fureur. Il n’éprouve de sincère amitié que pour une cousine qui est de son âge, Armance de Zohiloff, jolie jeune fille noble et pauvre, au caractère loyal et courageux, qu’il a rencontrée chez une de ses tantes, Mme de Bonnivet. Une cruelle équivoque vient interrompre cette tendre amitié :Octave, dont la famille a été ruinée par l’émigration,, reçoit du gouvernement royal deux millions de dédommagement ; Armance qui l’aime en secret, croit remarquer un changement dans ses manières après cette fortune imprévue, et trouvant là matière à mépriser le caractère de son cousin, elle se jure à elle-même de tenir son amour toujours secret, car elle ne veut point passer pour une vulgaire profiteuse aux yeux d’Octave et à ceux du monde. Octave, douloureusement frappé par cette froideur et entraîné, malgré lui, dans une série de succès mondains, ne réussira que très tard à dissiper cette erreur. [...] Le caractère d’Octave (qui malgré le titre du roman, en est le principal protagoniste) serait resté une énigme psychologique si Stendhal lui-même, dans une lettre à son ami et disciple Mérimée, ne nous en avait donné la clé, en révélant les raisons des scrupules dramatiques de son héros et sa défiance dans l’amour : Octave a toujours été impuissant. Le livre est aujourd’hui jugé de façons fort diverses : certains contestent sa valeur artistique, s’opposant en cela à des stendhaliens très passionnés qui voudraient l’élever presque au niveau des chefs-d’œuvre. [...] L’œuvre, en dehors de ses propres qualités, est particulièrement intéressante en ce qu’elle esquisse certains des thèmes qui s’affirmeront par la suite dans ‘le Rouge et le Noir’ et dans ‘la Chartreuse de Parme ‘.(Dictionnaire des Œuvres, I, p. 248-249).Précieux exemplaire du premier roman de Stendhal conservé dans son élégante reliure de l’époque ornée du chiffre C.F. en pied du dos.
Exemplaire à toutes marges de « L’Abbesse de Castro », avec de nombreux témoins, conservé dans sa demi-reliure de l’époque. Paris, Dumont, éditeur, 1839.In-8 de (2) ff. pour le faux titre et le titre, 329 pp. Petite déchirure habilement restaurée dans la marge blanche de la p. 153 sans atteinte au texte, petit manque de papier dans la marge blanche de la p. 163. Demi-basane rouge, dos lisse orné de filets dorés, pièce de titre en maroquin vert, non rogné. Petit manque à la pièce de titre. Cachet d’appartenance sur le titre. Reliure de l’époque. 219 x 135 mm.
Edition originale de cet ouvrage « rare et recherché » (Clouzot). Clouzot, 257 ; Carteret, II, 360 ; Rahir, La Bibliothèque de l’amateur, 646 ; Vicaire, Manuel de l’amateur de livres du XIXe siècle, 460. Elle est composée de trois nouvelles : L’Abbesse de Castro, Vittoria Accoramboni, duchesse de Bracciano et Les Cenci. « Récit de Stendhal publié à Paris en 1839. L’édition originale comprenait, en plus du récit qui donne son titre au volume, ‘Vittoria Accoramboni, duchesse de Bracciano’ et ‘Les Cenci’ ; les trois nouvelles avaient déjà paru dans ‘La Revue des deux mondes’, de 1837 à 1839. Lecteur d’anciens manuscrits, Stendhal recherchait dans l’histoire italienne des exemples de cette ‘énergie’, faite de passion et d’instinct, dont il a doté les principaux personnages de ses créations romanesques. A ce point de vue, l’histoire de la Renaissance italienne offre, en ce qui concerne les figures féminines, tous les éléments pour une reconstitution idéale de cette époque, riche en caractères et pleine de luttes. L’Abbesse de Castro est un exemple typique de ces récits que l’auteur se plaira à intituler plus tard ‘Chroniques italiennes’ […]. Ces récits italiens, que l’on imagine à peine traduits et adaptés d’anciens manuscrits, recréent avec bonheur cette vie, pleine de passions et d’amours, que l’auteur apprécia en Italie et que l’on peut effectivement retrouver aussi bien dans l’histoire de l’art que de la société italiennes. Dès lors, on comprend que ces ‘Chroniques italiennes’ à partir desquelles l’imagination de Stendhal se prit longtemps à rêver, avant même d’en tirer le sujet de ses nouvelles, devaient donner naissance à la Chartreuse de Parme, qui en est comme l’expression la plus pure. » (Dictionnaire des œuvres, I, p. 2). Clouzot souligne que le présent ouvrage se trouve « en reliures d’époque assez simples le plus souvent ».Edition originale rare, a toutes marges, avec de nombreux temoins, conservée dans sa demi-reliure de l’époque non restaurée. Seuls 3 exemplaires brochés ou conservés dans une reliure de l’époque sans restaurations sont répertoriés dans ABPC depuis 1975.
L’édition originale de second tirage de la Chartreuse de Parme conservée dans ses reliures de l’époque. Paris, Ambroise Dupont, 1839.2 tomes en 2 volumes in-8 de : I/ (2) ff. pour le faux titre et le titre, 402 pp.; II/ (2) ff. pour le faux titre et le titre, 445 pp. Complet ainsi. Quelques exemplaires possèdent hors pagination 1 feuillet de catalogue relié à la suite du texte. L’exemplaire du baron Rothschild, décrit et collationné par Picot, ne possède pas ce feuillet publicitaire facultatif. Quelques rousseurs et traces de mouillures. Reliés en demi-chagrin bordeaux de l’époque, dos à nerfs ornés de caissons à froid, de filets et de fleurons dorés, tranches mouchetées. Reliure de l’époque.202 x 128 mm.
Edition originale de second tirage de l’un des romans les plus convoités du XIXe siècle. Carteret 358; Clouzot 257; Vicaire, Manuel de l’amateur de livres du XIXe siècle, 458. «Très rare et extrêmement recherché. Généralement fort simplement relié à l’époque. Souvent piqué. Nombre d’exemplaires portent la mention ‘Deuxième édition’, qu’on ne peut qualifier de réellement fictive. Il s’agit bien en effet d’un second tirage. Le papier, différent, est vergé ». (Clouzot). «Les différents exemplaires de l’édition originale de la chartreuse de Parme que j’ai vus sont tous sur papier vélin; il existe, sous la même date de 1839, une édition de cet ouvrage portant sur les titres et sur les couvertures: ‘Deuxième édition’. L’exemplaire que j’ai vu est sur papier vergé. En réalité, c’est un nouveau tirage sur la même composition plutôt qu’une seconde édition. La collation des volumes est identiquement la même que celle de l’édition originale » (Vicaire, Manuel de l’amateur, 458). Ce second tirage possède donc exactement la même collation que le premier tirage et les exemplaires des deux tirages sont exactement de même dimension. La seule différence entre les deux tirages est donc le papier utilisé (vélin pour le premier, vergé pour le second). L’éditeur a sans doute ajouté la mention de «deuxième édition » sur les titres afin de mieux vendre son nouveau tirage sur papier vergé. Stendhal rêvait de tirer un roman de la vie d’Alexandre Farnèse (1468-1549); il travaillait aussi à un récit de la bataille de Waterloo. Son œuvre prend forme le 3 septembre 1838 quand il décide de transporter au XIXe siècle les événements que lui a révélés la chronique italienne, ainsi son héros sera à Waterloo et Stendhal pourra se livrer à une satire de l’absolutisme en peignant une petite cour italienne vers 1820. Le roman sera rédigé en 7 semaines en novembre et décembre 1838. «Dans cette ‘Chartreuse de Parme’ Stendhal excelle à traduire tout son idéal d’art et de vie, le mirage désormais lointain de la gloire et de l’épopée napoléonienne, la passion de l’aventure, l’amour très profond pour l’Italie contemporaine et pour l’Italie si admirée de la Renaissance mais surtout l’amour de l’amour. Les analyses psychologiques raffinées, la rigueur obstinée et précise du style, les considérations philosophico-morales, tout est transfiguré dans le rare bonheur d’une vision lyrique qui atteint dans les meilleures pages à la pureté rythmique d’un chant ». Cette œuvre prend place à présent dans la littérature française comme un des livres phares du XIXe siècle et comme l’extrême aboutissement de la psychologie si raffinée du XVIIIe siècle. Les bibliographes sont unanimes à souligner la rareté de cette édition originale. Bel exemplaire conservé dans ses reliures de l’époque en demi-chagrin.
Stendhal-Club, n°9 et 21, 1925-1926. 2 brochures in-8, 15 et 32 pp. Tirage à 200 et 150 exemplaires, sur papier vergé, la première non numérotée et la seconde, n°135.
On joint la dactylographie corrigée d'une biographie de Louis Spack (8 p. in-4), une l.a.s. de l'écrivain et historien Friedrich von Oppeln-Bronikowski, Berlin 10/5/1927, à propos d'un écrit de Franz Leppman (1 p. in-8, en allemand) et deux coupures de presse allemande, 1926 et 1927. Très bon état. Mention manuscrite au crayon à la couverture du n°21: "mon exemplaire". - Frais de port : -France 4,95 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)