1873 Clermont, Imprimerie Centrale, 1873. In-16, broché, 43 pages. Résumé de la riche histoire de lantique et royale cité de Montferrand.
Reference : 5058
Musée du Livre
M. Henri Godet
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1 brochure in-8, s.n., s.d. [ 1918 ], 8 pp.
Avec un billet manuscrit recto-verso (sur carte de visite) joint par Charles de Montferrand, ancien Inspecteur des Finances. Bon état. Pour cette plaquette relative au sous-lieutenand Guillaume de Faubournet de Montferrand (1897-1918), mort pour la France dans le département de la Marne en juin 1918.
Paris, PUF, 1957. In-8 br., 205 pp., 8 pl., tableaux des officiers du bailliage et de la Chatellenie de Montferrand (1425-1556), index des noms, table des matières, première édition. (Publications de la Fac. des Lettres de l'université. de Clermont, Deuxième série, fasc. 5)
En 1425, le roi de France établit un bailli à Montferrand, petite ville royale en enclave au milieu de l'Auvergne, afin de surveiller cette province qu'il venait d'abandonner en apanage au duc de Bourbon. L'auteur montre les difficultés du baillage à s'intégrer dans la vie d'une petite ville et les transformations sociales auxquelles sa présence a pu donner lieu. Il aborde également la question des rivalités urbaines, les jeux d'influence et de pression et montre ainsi combien le roi, au XVe et XVIe siècles, est peu maître de son administration: en effet, le siège de la justice n'est point choisi par souci du bien commun ou d'une meilleure gestion, mais en fonction de petits intérêts particuliers, ceux des officiers maîtres de leur charge ou ceux des villes pour qui la fonction administrative représente gloire et profit. Étude fouillée sur la mise en place de cette institution judiciaire royale, son rôle et ses fins politiques dans le cadre d'un état monarchique en construction. Bonne condition. - Frais de port : -France 4,95 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
Bureau de l'administration, rue Saint Roch 37,Paris.. novembre 1850. In-12. Broché. Bon état, Livré sans Couverture, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 16 pages environ, illustrées de gravures noir et blanc dans le texte. Paginées de 41 à 56.. . . . Classification Dewey : 70.4415-La famille / Semaine et musée des familles
Voyage en France - le Puy De Dôme - Montferrand, Riom, château de Tournoel avec gravure dans le texte d'une vue intérieure du château de Tournoël et autres gravures dans le texte (costumes, attelage et paysage des environs de Montferrand, vue extérieure du château de Tournoël). Au bord de la mer -suite - deuxième promenade par Alphonse Karr, suite avec gravures dans le texte dont Alphonse Karr examinant une bouteille trouvée sous la mer. La science en famille - mémoires d'un maître d'école - histoire de la boussole avec gravures dans le texte : le sphinx en basalte du Louvre et des chars magnétiques chinois et japonais. Classification Dewey : 70.4415-La famille / Semaine et musée des familles
Conseil Général du Puy-de-Dôme / Association Montferrand Renaissance. Non daté. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 140 pages augmentées de nombreuses photos et illustrations en noir et blanc et couleurs dans et hors texte. Ex-dono à l'encre sur le premier contre-plat. Texte sur deux colonnes. Une brochure biographique d' Auguste Richard de Montferrand en supplément.. . . . Classification Dewey : 720-Architecture
Classification Dewey : 720-Architecture
PUF, 1957, gr. in-8°, 205 pp, 8 pl. d'illustrations hors texte, sources et biblio, index, broché, couv. lég. salie, non coupé, bon état (Saffroy II, 17284)
Les rivalités urbaines médiévales. — "En 1425, le roi de France établit un bailli à Montferrand, petite ville royale en enclave au milieu de l'Auvergne, afin de surveiller cette province qu'il venait d'abandonner en apanage au duc de Bourbon. Le souverain conservait en effet des droits sur l'apanage, ressort, cas royaux, garde des « exempts », c'est-à-dire des établissements religieux rattachés à la couronne : au bailli la charge, de veiller sur ces prérogatives, de les défendre, à l'occasion de les étendre ; il était bien dans un « poste de combat ». Mais la fonction était liée à l'existence de l'apanage ; le bailliage de Montferrand ne survécut pas au retour de l'Auvergne dans le domaine royal ; il fut définitivement supprimé en 1556. En étudiant l'institution, M. A. Bossuat a montré comment elle s'intégra dans la vie d'une petite ville : c'est l'intérêt majeur de son livre. Etablis par hasard dans cette bourgade, les gens du roi, pour la plupart étrangers à la ville, s'opposèrent d'abord à la haute bourgeoisie locale, à la vingtaine de gros marchands de bestiaux qui tenaient le consulat. Les hommes de loi restèrent eux aussi longtemps à l'écart ; ils avaient leur confrérie de saint Yves, groupe fermé, avec ses fêtes particulières où l'on se retrouvait entre collègues. Mais à la longue, les barrières qui séparaient les deux éléments de l'aristocratie montferrandaise finirent par tomber ; dans le troisième tiers du XVe siècle, le bailliage était incorporé à la ville ; ses chefs de service entraient au consulat. Désormais, les bourgeois furent les plus sûrs défenseurs de l'institution royale et luttèrent avec acharnement pour qu'elle ne fût pas supprimée ou transférée ailleurs. Pour une bourgade à la fonction économique très médiocre, la présence de ce petit groupe d'administrateurs et de juristes aux beaux revenus était en effet de très grand profit ; de. même que l'afflux des plaideurs, qu'il fallait loger et nourrir et que l'on pouvait exploiter. Ceci joint à l'orgueil de clocher, au souci de ne pas se laisser éclipser par les bourgeades voisines, Clermont, Riom ou Cusset, explique l'ardeur des rivalités, les étonnantes violences déployées pour étendre le ressort du bailliage, arracher au roi ou au Parlement de Paris la suspension de telle décision privant la ville de son privilège. Jeu d'influences, petite guerre où l'autorité royale est bafouée – ouvertement lorsqu'on jette de la boue sur les fleurs de lys – d'une manière occulte et plus efficace en achetant tel appui à la cour, en exerçant telle pression. En fait, ces intrigues montrent clairement combien le roi, au XVe, au XVIe siècle, est peu maître de son administration. Le siège de la justice n'est point choisi par souci du bien commun ou d'une meilleure gestion, mais en fonction de petits intérêts particuliers, ceux des officiers maîtres de leur charge et qui répugnent à quitter le bel hôtel qu'ils ont fait construire, ceux des villes pour qui la fonction administrative représente gloire et profit. L'étude très fouillée de M. Bossuat, bien illustrée par de nombreux textes et de belles images, va beaucoup plus loin que son titre ne l'annonce : elle éclaire dans le détail tout un secteur, et non des moindres, de la vie provinciale." (Georges Duby, Annales ESC, 1960)