1884 Paris, Durier, 1884. In-8 broché, 369 pages.
Reference : 1080
Couverture poussièreuse.
Musée du Livre
M. Henri Godet
06 09 27 09 24
conformes aux conditions habituelles de la librairie ancienne et moderne. L'emballage des ouvrages est gratuit, les frais de port sont à la charge du destinataire. Le montant des frais d'envoi est variable selon le poids du colis et la valeur des ouvrages. Les livres commandés seront envoyés à réception du règlement de la facture. Les livres présentés sont en conditions d'usage, les défauts mentionnés.<br />Le règlement peut s'effectuer <br />Par chèque bancaire, virement bancaire et Paypal.
Firmin-Didot, 1884, pt in-8°, 369 pp, reliure demi-chagrin rouge, dos à 5 nerfs, titres dorés, tranches dorées (rel. de l'époque), un coin lég. abîmé, état correct
Par Eugène Balleyguier, dit Eugène Loudun (né à Loudun en 1818 et mort à Paris en 1898), écrivain, critique d'art et journaliste français. Orléaniste dans ses jeunes années, ce conservateur évolua progressivement vers un bonapartisme fervent. Rédacteur en chef du "Journal des instituteurs" en 1858, tout en conservant ses fonctions à l'Arsenal, il obtint la croix de la Légion d'honneur en 1860. Nommé en 1861 conservateur honoraire de la Bibliothèque de l'Arsenal, il quitta ses fonctions pour prendre celles, témoignant de sa proximité avec le régime, de commissaire spécial des chemins de fer, en poste à la gare Montparnasse. Malgré la chute du Second Empire, Loudun continua de militer pour la cause bonapartiste. En 1873, il aurait, selon certaines sources, tenté d'organiser un coup d'Etat bonapartiste à Lyon, projet arrêté par la maladie, puis la mort de Napoléon III. Il entretint des relations régulières avec l'impératrice Eugénie et avec le Prince impérial, décédé en 1879, en mémoire duquel il écrivit un opuscule, "Son Altesse le Prince impérial". Il publia entre 1885 et 1890, sous le pseudonyme de Fidus, les cinq tomes de son journal (1870-1883) sous le titre "Journal de Fidus sous la République opportuniste, de la mort du prince impérial jusqu'à la mort de Gambetta".