Rouen, Editions du P'tit Normand, 1983, 1 vol. in-8 (210 x 150) broché sous couverture illustrée, de 232 pp. Très bel exemplaire.
Reference : 7991
Préface de Jean Imbert de l'Institut.
Bouquinerie Aurore
M. Thierry Neveux
4, route de Gonneville
76590 Belmesnil
France
06 76 68 30 76
Les frais de port sont en sus des prix des livres, à déterminer suivant le poids et la destination. Emballage solide gratuit. Règlement à la commande par chèque d'un établissement en France, Paypal, virement bancaire. Nous acceptons les cartes de crédit : Visa, Mastercard, Eurocard par lien sécurisé envoyé directement au client (système "up2pay par lien").
Rouen, Editions du P'tit Normand, 1983, in-8°, 231 pp, préface de Jean Imbert, 26 illustrations dans le texte, sources et biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Ouvrage issu de thèse. — "A travers l'histoire de l'institution rouennaise, de la fin de l'Ancien Régime à nos jours, c'est aussi toute la vie économique et sociale d'une cité importante et de ses habitants, notamment, des plus démunis, qui est décrite dans ce livre. Car l'histoire du « clou » rouennais, c'est avant tout celle des milieux populaires d'une grande ville dont la richesse et l'éclat n'ont concerné, le plus souvent, qu'une minorité." — "La paupérisation et ses victimes, qui ont pourtant alimenté de vives discussions théoriques, demeurent peu étudiées aux 19e et 20e siècles. Tout à la fois mythe et réalité, « chez ma tante » (ou le « clou ») constitue à Rouen comme ailleurs (à partir de 1826) un remarquable « baromètre de la misère publique » : chaque crise conjoncturelle voit y affluer des femmes (surtout) engageant pour survivre leurs maigres hardes. Après 1914, l'organisme change de fonction et de nature : rebaptisé crédit municipal par souci de respectabilité en 1923, il devient, malgré les orages de la guerre, une source de liquidités pour les couches moyennes plus que l'ultime recours des miséreux. La création, en 1953, et le développement rapide du prêt aux fonctionnaires accentuent cette évolution. Aujourd'hui, le crédit municipal qui s'interroge sur son avenir n'a plus grand chose de commun avec le « clou » du 19e siècle. Plus probante donc pour celui- ci que pour le suivant, la monographie de Yannick Marec n'en est pas moins neuve et utile de bout en bout. Alors que tant de travaux inédits dorment à jamais faute de publicité, on ne peut que recommander ce volume accessible et bien présenté (nombreuses annexes), livrant les principaux résultats d'une thèse pour le doctorat de troisième cycle ; et lui souhaiter de nombreux émules..." (Etienne Fouilloux, Vingtième Siècle. Revue d'histoire, 1985)