1898 P., Librairie de lArt Indépendant, 1898, 1 vol. in-4°, reliure à la Bradel, 1/2 chagrin noir, plats de papier gris-noir avec effet de matière, titre en long au palladium sur le dos, étui bordé (BOICHOT), couvertures conservées, plat supérieur entièrement illustré dune lithographie en noir et blanc de Marie Egoroff, de XIV pp. (faux-titre, titre, Notes sur Pouchkine par Vera Starkoff) (1) f. (dédicace) 112 pp.Versos des pages dillustration brunis, très bel exemplaire dans une belle reliure contemporaine de Thomas Boichot.
Reference : 14337
Malgré un tirage assez conséquent à 500 exemplaires non numérotés, très rare édition originale de la traduction française donnée par Vera Starkoff. Il y a eu une précédente traduction française donnée par H. Dupont dans les uvres choisies de A. S. Pouchkine, (Pétersbourg, 1847). Mais celle-ci a été considérée comme « médiocre » en son temps (cf. la Revue des Deux Mondes : "Le traducteur français des uvres de Pouchkine a échoué pour n'avoir point compris les exigences de sa tâche")5 illustrations symboliques de Marie Egoroff, flirtant avec le mysticisme (Couverture, frontispice et 3 hors-textes reproduits sur papier couché).Vera Starkoff, pseudonyme de Teresa Paula Efron, née le 1er avril 1867 en Pologne alors dans l'Empire russe et morte le 19 mars 1923 à Paris 14e, est une libertaire féministe, traductrice et franc-maçonne. Elle est une des premières dramaturges, créatrice d'un "théâtre de combat" qu'elle représente lors des Universités populaires à la fin du XIXe siècle et au début du XXe.Marie Egoroff, artiste russe, femme du peintre et céramiste russe, Evdokim Egorov. "Son mari la laissa veuve, après avoir souffert pendant dix-huit ans dune cruelle paralysie. Dès lors, elle vécut, recluse volontaire, dans son deuil. Son mari ne lui avait pas permis dapprendre le dessin. Il lui consentait de faire des ouvrages dart décoratif. Avec beaucoup de goût, elle exécutait des décorations de faïence, des ouvrages de ciselure, des cuirs repoussés, etc. () Jamais elle navait dessiné une figure." (Bloc-Notes parisien in Le Gaulois, du mardi 4 décembre 1894), jusquà 1894, où elle exécute une série de 13 dessins symbolistes, exposés au 5, rue de la Paix, à Paris, qui ont donné lieu à une publication de catalogue. "Ce que lon veut nous faire savoir, cest que lauteur de ces dessins, Mme Egoroff a obéi à une force inattendue, supérieure à sa volonté, étrangère à sa vie passée, une force non intérieure, mais extérieure, obligeant lêtre à agir inconsciemment. Nous sommes, pour employer la formule habituelle, en plein spiritisme". (Gustave Geffroy, Notre Temps in La Justice, du jeudi 6 décembre 1894).**********************************************English translation :[EGOROFF (Marie)] - POUCHKINE - Ruslane and Ludmile. Poem translated from the Russian by Vera Starkoff. Illustrations by Marie Egoroff.P., Librairie de l'Art Indépendant, 1898, 1 vol. in-4°, Bradel binding, 1/2 black chagrin, gray-black paper boards with material effect, long title in palladium on the spine, lined slipcase (BOICHOT), covers preserved, top cover entirely illustrated with a black and white lithograph by Marie Egoroff, of XIV pp. (faux-titre, title, Notes sur Pouchkine par Vera Starkoff) - (1) f. (dedication) - 112 pp.Versos of illustration pages browned, a very fine copy in a fine contemporary binding by Thomas Boichot.Despite a fairly substantial print run of 500 unnumbered copies, this is a very rare first edition of the French translation by Vera Starkoff. There was an earlier French translation by H. Dupont in uvres choisies de A. S. Pushkin, (Petersburg, 1847). But this was considered mediocre in its day (cf. Revue des Deux Mondes: Le traducteur français des uvres de Pouchkine a échoué pour n'avoir point compris les exigences de sa tâche).5 symbolic illustrations by Marie Egoroff, flirting with mysticism (cover, frontispiece and 3 hors-texts reproduced on coated paper).Vera Starkoff, pseudonym of Teresa Paula Efron, born on April 1, 1867 in Poland, then part of the Russian Empire, and died on March 19, 1923 in the 14th arrondissement of Paris, was a libertarian feminist, translator and freemason. She was one of the first playwrights to create a combat theater, which she represented at the Universités Populaires in the late 19th and early 20th centuries.Marie Egoroff, Russian artist, wife of the Russian painter and ceramist Evdokim Egorov. Her husband left her a widow after eighteen years of cruel paralysis. From then on, she lived in mourning, a voluntary recluse. Her husband had not allowed her to learn drawing. He allowed her to make decorative works of art. With great taste, she executed earthenware decorations, chasing works, embossed leathers, etc. (...) She had never drawn a figure. (Bloc-Notes parisien in Le Gaulois, Tuesday, December 4, 1894), until 1894, when she executed a series of 13 symbolist drawings, exhibited at 5, rue de la Paix, Paris, which gave rise to a published catalog. What they want us to know is that the author of these drawings, Madame Egoroff, obeyed an unexpected force, superior to her will, foreign to her past life, a force not interior, but external, forcing the being to act unconsciously. We are, to use the usual expression, in the midst of spiritualism. (Gustave Geffroy, Notre Temps in La Justice, Thursday December 6, 1894).
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1898 P., Librairie de lArt Indépendant, 1898, 1 vol. in-4° (265 x 202 mm) broché sous couverture grise, plat supérieur entièrement illustré dune lithographie en noir et blanc de Marie Egoroff, de XIV pp. (faux-tittre, titre, Notes sur Pouchkine par Vera Starkoff) (1) f. (dédicace) 112 pp.Très légers manques en haut et bas du dos, verso des planches légèrement bruni, très bel exemplaire par ailleurs.
Très rare édition originale de la traduction française donnée par Vera Starkoff, malgré un tirage assez conséquent à 500 exemplaires.5 illustrations symboliques de Marie Egoroff, flirtant avec le mysticisme (Couverture, frontispice et 3 hors-textes reproduits sur papier couché).Envoi autographe signé de la traductrice en page de faux-titre : « A monsieur le directeur de lécole normale, hommage respectueux, Vera Starkoff-Nicod, 24 avril 1900 ».Vera Starkoff, pseudonyme de Teresa Paula Efron, née le 1er avril 1867 en Pologne alors dans l'Empire russe et morte le 19 mars 1923 à Paris 14e, est une libertaire féministe, traductrice et franc-maçonne. Elle est une des premières dramaturges, créatrice d'un « théâtre de combat » qu'elle représente lors des Universités populaires à la fin du XIXe siècle et au début du XXe.Marie Egoroff, artiste russe, femme du peintre et céramiste russe, Evdokim Egorov. « Son mari la laissa veuve, après avoir souffert pendant dix-huit ans dune cruelle paralysie. Dès lors, elle vécut, recluse volontaire, dans son deuil. Son mari ne lui avait pas permis dapprendre le dessin. Il lui consentait de faire des ouvrages dart décoratif. Avec beaucoup de goût, elle exécutait des décorations de faïence, des ouvrages de ciselure, des cuirs repoussés, etc. () Jamais elle navait dessiné une figure. » ( « Bloc-Notes parisien » in Le Gaulois, du mardi 4 décembre 1894), jusquà 1894, où elle exécute une série de 13 dessins symbolistes, exposés au 5, rue de la Paix, à Paris, qui ont donné lieu à une publication de catalogue. « Ce que lon veut nous faire savoir, cest que lauteur de ces dessins, Mme Egoroff a obéi à une force inattendue, supérieure à sa volonté, étrangère à sa vie passée, une force non intérieure, mais extérieure, obligeant lêtre à agir inconsciemment. Nous sommes, pour employer la formule habituelle, en plein spiritisme ». (Gustave Geffroy, « Notre Temps » in La Justice, du jeudi 6 décembre 1894).