1918 P., Editions SIC, 1918, 1 vol. petit in-8° carré (195 x 145) broché sous couverture illustrée, de 108 pp.Couverture brunie avec petites déchirures marginales et manque de 1 cm en bas du dos, bon exemplaire partiellement non coupé par ailleurs.
Reference : 12877
Edition originale illustrée de 7 dessins hors texte du peintre cubiste dorigine russe, Serge Férat, dont le frontispice répété en couverture, et partitions musicales de Germaine Albert-Birot.Il sagit du premier ouvrage où le mot "Surréaliste" apparaît, si lon excepte le programme de Parade où il était orthographié en 2 mots.
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Paris, Editions Sic, 1918 In-8, broché, non rogné, couverture illustrée.
Edition originale. Elle est illustrée de 7 compositions hors texte de Serge Férat qui est également l'auteur des costumes de la pièce. C'est dans ce drame surréaliste que le mot fut employé pour la première fois (si l'on met à part la notice qu'Apollinaire avait rédigé en tête du programme de Parade où le terme est orthographié en deux mots (sur-réalisme). C'est sept ans plus tard qu'André Breton lui donnera son sens actuel. Il avouera dans son Manifeste que c'est pour rendre hommage à Apollinaire qu'il avait précisément choisit ce mot. Selon Apollinaire, Tirésias serait une œuvre de jeunesse. Si cela est vrai, elle a été considérablement remaniée pour sa première représentation au théâtre Maubel, rue de l'Armée d'Orient, le 24 juin 1917. La salle fut houleuse et les critiques, en général, sévères. Bel exemplaire broché tel que paru.
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Paris, Editions SIC, 1918. In-8 broché de 108-[4] pages, couverture illustrée (reprenant la composition du frontispice).
Frontispice et six dessins hors-texte par Serge Férat. Nombreuses portées musicale de Germaine Albert-Birot. Seul livre illustré par le peintre cubiste Serge Férat (né Iastribov à Moscou en 1881), ce dernier réalisait également les décors et les costumes pour la première représentation. Lors de cette dernière, la partition d’orchestre ne fut pas jouée, «à cause de la rareté des musiciens en temps de guerre». Edition originale sur beau papier d’édition, après 17 rare ex. de luxe. C’est la première fois qu’est utilisé le mot surréaliste: «Pour caractériser mon drame je me suis servi d’un néologisme qu’on me pardonnera car cela m’arrive rarement et j’ai forgé l’adjectif surréaliste[…]». On lui pardonne.
Paris Editions SIC 1918 In-8, broché, couverture illustrée.Edition originale, comportant 7 dessins de Serge Férat (un frontispice repris sur la couverture et 6 hors-texte) et une partition musicale de Germaine Albert-Birot. Dans sa préface, l'auteur utilise pour la première fois l'adjectif "surréaliste" pour lequel il donne la définition suivante: Pour caractériser mon drame je me suis servi d'un néologisme qu'on me pardonnera car cela m'arrive rarement et j'ai forgé l'adjectif surréaliste qui ne signifie pas du tout symboliste comme l'a supposé M. Victor Basch, dans son feuilleton dramatique, mais définit assez une tendance de l'art [...] Et pour tenter, sinon une rénovation du théâtre, du moins un effort personnel, j'ai pensé qu'il fallait revenir à la nature même, mais sans l'imiter à la manière des photographes. La pièce fut jouée pour la première fois au théâtre Maubel, rue de l'Armée d'Orient à Paris, le 24 juin 1917, dans des décors et avec des costumes dessinés par Serge Férat. La salle fut houleuse et les critiques sévères.
Paris, Éditions Sic, 1918 (achevé d'imprimer daté du 1er janvier 1918). Un volume in-8 (19,5 x 14,6 cm) de 108 (4) pages. Exemplaire broché sous coffret (20,2 x 15,5 cm) recouvert de papier marbré à la cuve, chemise à dos de basane bleue titré en long et recouvert du même papier à la cuve. Édition originale sur papier ordinaire, après seulement 17 exemplaires sur grands papiers. Quelques petites rousseurs sur la couverture, avec une trace de pliure au coin inférieur de la première, il a été appliqué, à la confection de l’étui, une bande de papier Japon sur le verso du dos, le plat ayant été désolidarisé, sans manque de papier; nonobstant exemplaire propre. L’ouvrage est illustré de sept dessins hors texte de Serge Férat, dont un est répété sur la couverture. Ex-libris au timbre humide en page de garde de Jeannine Auboyer, conservatrice au Musée Guimet à Paris (1912-1997).
Oeuvre de jeunesse écrite vers 1903-1904, seuls le prologue et la dernière scène seraient de 1917-1917. Elle préfigure le surréalisme non seulement parce qu’elle porte en sous-titre "drame surréaliste", mot forgé pour la circonstance, mais aussi parce que Apollinaire voulant se soustraire à l”odieux réalisme” avait poussé plus loin les audaces d’Alfred Jarry et choisi une forme d’expression hyper-symboliste. Ce véritable manifeste définissait une nouvelle tendance de l’art moderne. Quant à Serge Férat de son vrai nom Serge Jastreboff, né à Moscou en 1881, fixé à Paris en 1902, il fit la connaissance de Picasso en 1911, qui le présenta à Apollinaire, avec qui il se lia et qui lui trouva son pseudonyme de Férat. C'est Férat qui réalisera en 1917 les décors et les costumes. La première représentation de la pièce jouée pour le 24 juin 1917 au théâtre Renée Maubel attire la foule du Tout-Paris artistique et déclenche une tempête d'acclamations mais aussi d'insultes, notamment quand Appolinaire apparaît sur scène à la fin du spectacle.
1918 Paris, Editions Sic, 1918, in 8 br., couvert. illustrée, petit manque comblé en tête du dos, sans rousseurs, bel ex.
Ed. orig. sur papier courant, (seul tirage après 17 ex. sur grand papier), illustrée de 7 dessins hors-texte du peintre et décorateur cubiste russe Serge FERAT. C'est dans ce "drame surréaliste" que cet adjectif fut employé pour la première fois, si l'on met à part la notice qu'Apollinaire a rédigée en tête du programme de Parade où le terme est orthographié en deux mots séparés par un tiré. André Breton repris ce terme 7ans après, en lui donnant son sens actuel. Rendant ainsi hommage à Apollinaire, comme il l'explique dans son Manifeste.