1840 P., A la Revue Parisienne, Garnier Frères, 1840, 1 vol. in-18 (144 x 93 mm), broché sous couverture bleue imprimée en noir, de (2) f. (titre et introduction) - 396 pp.Rares rousseurs, très bel exemplaire.
Reference : 12845
Les 3 seuls numéros parus de cette revue dirigée et rédigée par Balzac, qui fut un échec commercial.Les numéros sont ici réunis dans le brochage proposé ultérieurement par Garnier Frères, très rare condition.On y trouvera en édition originale les écrits suivants : Z. Marcas ; Les Fantaisies de Claudine ; L'étude sur H. Beyle.Réf. biblio. : Vicaire, I-215.
Bouquinerie Aurore
M. Thierry Neveux
4, route de Gonneville
76590 Belmesnil
France
06 76 68 30 76
Les frais de port sont en sus des prix des livres, à déterminer suivant le poids et la destination. Emballage solide gratuit. Règlement à la commande par chèque d'un établissement en France, Paypal, virement bancaire. Nous acceptons les cartes de crédit : Visa, Mastercard, Eurocard par lien sécurisé envoyé directement au client (système "up2pay par lien").
Paris, Garnier frères, 1840 3 livraisons en un volume in-12 à pagination continue de 396pp., broché, entièrement non rogné.
"Éditions originales des trois seules livraisons de cette revue dirigée et rédigée par Balzac, remises en vente par Garnier sous de nouvelles couvertures. La Revue Parisienne était une publication mensuelle fondée par Balzac et Armand Dutacq, du Siècle, qui parut entre juillet et septembre 1840 (les 25 du mois) et s'acheva par un nouvel échec pour l'écrivain si désireux de réussir dans la presse et les affaires. Les récits Z. Marcas et Les Fantaisies de Claudine comme le fameux éloge par Balzac de la Chartreuse de Parme paraissent ici pour la première fois. Balzac avait compté sur la Revue Parisienne pour établir sa réputation de feuilletoniste et concurrencer ainsi Dumas comme Eugène Sue, sur lequel il ne se prive d'ailleurs pas de tomber à bras raccourcis lorsqu'il troque sa casquette d'auteur contre celle de critique. Le bref feuilleton Z. Marcas intègrera ensuite la Comédie humaine dans le cadre des Scènes de la vie politique, tandis que Les Fantaisies de Claudine deviendront Un prince de Bohême dans la réédition remaniée de 1844. C'est pourtant le Balzac critique qui se montre finalement le plus inspiré, se faisant l'un des seuls défenseurs de l'alors mal aimé Stendhal: ""Monsieur Stendhal a écrit un livre où le sublime éclate de chapitre en chapitre. Il a produit, à l’âge où les hommes trouvent rarement des sujets grandioses, et après avoir écrit une vingtaine de volumes extrêmement spirituels, une œuvre qui ne peut être appréciée que par les âmes et les gens supérieurs…"" M. de Balzac, se dit-on avec le recul, ne pouvait pas ne pas faire partie des Happy few capables de reconnaître le génie de Henri Beyle. Clouzot, Guide du bibliophile, p. 23. - Talvart et Place, Bibliographie des auteurs modernes de langue française, I, 53. - Vicaire, Livres du XIXe siècle, I, 215."
Paris, A la Revue Parisienne, 1840. 3 livraisons reliées en 1 vol. in-16 de (4)-396 pp., demi-maroquin bleu, dos orné à nerfs, couverture conservée, non rogné (reliure moderne).
Édition originale. Collection complète des trois livraisons publiées les 25 Juillet, 25 Août et 25 Septembre 1840. Balzac, associé avec Dutacq, fonda cette revue à la suite de l'hostilité systématique que la presse de l'époque lui témoignait, mais aussi dans l'espoir de remporter un succès analogue à celui des Guêpes d'Alphonse Karr. Au lieu de la fortune, ce fut une nouvelle fois l'échec. La publication cessa après trois numéros et le déficit se monta à 1.800 francs.Les trois livraisons entièrement rédigées par Balzac contiennent en édition originale, Z. Marcas, Les Fantaisies de Claudine (réimprimé sous le titre Un Prince de la Bohême), une étude féroce sur le Port-Royal de Sainte-Beuve, et, enfin, l'Étude sur M. Beyle, long et élogieux compte-rendu de La Chartreuse de Parme.Vicaire I, 215 ; Escoffier, 1402. Bel exemplaire.