P., N.R.F., 1925, in-4, br., 253 p. Edition originale. 1/109 ex. de tête réimposé sur vergé pur fil Lafuma-Navarre.
Reference : 451
J.-F. Fourcade - Livres anciens et modernes.
M. J.-F. Fourcade
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[Librairie Vve Jules Renouard] - BIBLIOPHILE JACOB ; [ LACROIX, Paul ] ; Collectif
Reference : 34516
(1868)
1 vol. in-folio cartonnage éditeur pleine percaline doré, dos et plats (belle plaque au plat sup.), richement ornés, toutes tranches dorées, Librairie Vve Jules Renouard, Editeur, Paris, s.d. (circa 1850), 87 pp. avec 24 belles gravures hors-texte sous serpente. [ Contient : ] Conte de Fées (Jacob) - Mon Village (Eugène Muller) - La Fleur du Sang, Chant de la Sorcière (Jacob) - Madame Andersen (Henry Berthoud) - Les Légendes du Château d'Olipherne (Baron Taylor) - Les Petits Antiquaires (Jacob) - Comme il vous plaira (Hippolyte Lucas) - La Forêt de Milis (Emmanuel Domenech) - Damoclès, cantate (Jacob) - Le Barbier de Goettingue, conte fantastique (Gérard) - Henri IV chez Zamet (Jacob) - Journal de la Comtesse (Marquise de Blocqueville) - Le Pilori (Philarète Chasles) - Le Follet et l'Echo (Jacob) - Vivre aux champs (Jules Janin) - Le Muletier de Sanguessa (Cénac Moncaut) - Un tableau de Rembrandt (Bürger) - Jeux et Festins (Emile Deschamps) - L'Anniversaire (Lacroix) - Le Château d'Usson (Jacob) - Pompéia (Maurice du Seigneur) ; La Providence des pauvres gens (Tullie Blum) - La Folle par amour (Jules Janin) - Une Naissance malheureuse (Comte Apraxine)
Bon exemplaire (coiffe sup. très lég. frottée)
Imp. J.Merlas Bordeaux. 1951. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Agrafes rouillées, Intérieur acceptable. Environ 36 pages agrafées - rousseurs sur les plats - deux illustrations en noir et blanc hors texte (un dessin de max jacob - photo de la foire d'octobre de Bordeaux Maurice Sachs,Jean-Loup Simian, Louis Emié, Max Jacob).. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : Caricature ou presque par Max Jacob - i, amour du titien - conseils & confidences - quatre méditations chrétiennes - max jacob grand poète - max jacob druidique par Yanette Deltang-Tardif - quand j'écrivains une opérette avec Max Jacob par Henri Sauguet - les pierres de lune par Louis Emié - Max Jacob lampe du soir par Jean Rousselot - propos souvenirs & anecdotes de Max Jacob - prière de Max Jacob par Louis Emié. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Paris, Éditions Albert Morancé, 1921. 14 pages. 42 planches. Cartonnage d'éditeur. Demi-toile. Titre doré au dos. Georges Jacob, reçu maître en 1765, est le plus célèbre et aussi le plus prolifique des menuisiers en sièges du xviiie français. Il est le fondateur d'une dynastie ; deux de ses trois fils, Georges II Jacob et François-Honoré-Georges Jacob-Desmalter, seront menuisiers et ébénistes, puis son petit-fils Alphonse Jacob-Desmalter prolongera la renommée du nom de Jacob jusqu'au règne de Louis-Philippe. C’est aux Frères Jacob que Joséphine Bonaparte commande des meubles délicats, aux formes nouvelles, pour sa maison de la rue Chantereine. Peu après, ils meublent l’hôtel de Madame Récamier, rue du Mont Blanc. Les ateliers de la rue Meslée ont produit un nombre de sièges dont il serait difficile de donner une estimation. Pour bien se rendre compte, il faut savoir qu'au plus fort de son activité, l'atelier de Georges Jacob, dans les années 1780, emploie plusieurs centaines d'ouvriers en même temps et que, sous l'Empire, la compagnie Jacob Desmalter emploie quelque 350 ouvriers.
1947 4 ff. anopistographes (27 x 20 cm, environ 36 lignes par page) densément raturés et corrigés, au verso d'un papier à en-tête du journal "Excelsior" + photocopie de la dernière page du texte (27 lignes). Circa 1947.
Première étape de l'article de Hertz sur Max Jacob, qui fut publié dans les Lettres françaises (n° 179, 1947), puis dans Europe (48:489, janv. 1970, pp. 137-41). La bibliothèque de l'Alliance Israëlite Universelle, où furent déposées une grande partie des archives Henri Hertz, dispose d'une étape plus avancée du manuscrit (également 4 ff. sur le même papier à en-tête, AP 5 / 15). Henri Hertz raconte dans cet article sa rencontre avec Max Jacob, chez Apollinaire, avec lequel il entretint des relations amicales, de même qu'avec Picasso. Sa contribution à la Phalange, ainsi que le mysticisme de ce juif converti au catholicisme sont également évoqués. Henri Hertz (1875, Nogent-sur-Seine, 1966, Paris) n'est pas pour rien dans le lancement de la carrière littéraire de Max Jacob, dont il fut très proche. En 1895, il s'installe à Paris et collabore à la Revue Générale Internationale de Louis Gastine. En 1901, il publie les Contes de la Soif dans la Revue des Indépendants puis entre à la Revue Blanche, dirigée par les frères Natanson. Quelques années plus tard, il se lie d'amitié avec Max Jacob et Apollinaire. En 1909, il publie la pièce Des Mécréants, Grasset, et en 1912, les Apartés, Éditions de la Phalange, recueil de vers bien salué par la critique.Max Jacob a dit de lui que "c'est l'un des écrivains les plus singuliers du moment", et "qu'il y a du dadaïsme, gidisme et tout le naturalisme au complet" dans son oeuvre. Apollinaire le cite dans sa conférence sur la Phalange Nouvelle en 1908. Il est un des collaborateurs de sa revue Le Festin d'Esope. Ami de Jean Royère, directeur de la Phalange, il donnera des textes à sa revue. Il collabore activement, avec Apollinaire, Jacob, Royère, Klingsor, Soupault, Reverdy, Fagus, Valéry, Aragon, Canoudo, Viélé-Griffin, Breton... à la Revue les Trois Roses, fondée à Grenoble, en juin 1918, par Justin-Frantz Simon. Henri Hertz reçoit le Prix Mallarmé pour l'ensemble de son oeuvre en 1928. Bel état.
s.l. s.d. (1929), 13,1x17,3cm, deux pages sur un bifeuillet.
| "Mais le camion, plus endurant, reprit le dessus et réduisit le grand poète à l'état de boue" | * Lettre autographe signée d'André Malraux, adressée à Max Jacob. Deux pages à l'encre noire sur un bifeuillet, enrichie d'un dessin de Malraux. Partiellement transcritedansHistoires litte?raires, 2002, p. 123. Hilarante lettre de Malraux, qui rédige une fausse notice nécrologique annonçant la mort de Max Jacob, alors que celui-ci tarde à répondre à ses lettres. Il accompagne sa signature d'un profil de chat. "On nous informe que notre malheureux confrère Max Jacob qu'un entraînement abusif rendit présomptueux vient de trépasser malencontreusement. Ayant rencontré un camion automobile, il se précipita sauvagement sur ce véhicule et engagea avec lui une lutte corps à corps. On peut croire un instant à la victoire de notre valeureux confrère : mais le camion, plus endurant, reprit le dessus et réduisit le grand poète à l'état de boue. C'est ce qui fait qu'il lui a été impossible de répondre aux lettres de ses amis qui lui envoient par courrier des lettres de onze pages. Feu Max Jacob laisse une fortune de deux francs trente cinq qui, sur son désir, a été immédiatement employée à des fondations pieuses. [...] J'ai l'intention de vous réécrire bientôt, mais je serais heureux d'être informé - au moins - de votre existence, à laquelle je tiens [...]" La lettre pourrait dater des mois suivant le- réel - accident de voituredont fut victime Max Jacob en 1929, qui lui valut quelques mois de convalescence silencieuse. Le peintre-poète avait fait entrer lejeune André dans la vie artistique et littéraire parisienne dix ans plus tôt. Malraux le cite dès ses débuts dans son essai sur la peinture cubiste et luiavait dédié son tout premier ouvrage,Les Lunes de papier, paru en 1921. Il était familier deslettres-fleuve à son mentor et ami, d'où l'allusion à "ses amis qui lui envoient par courrier des lettres de onze pages". Superbe témoignagede la correspondance cocasse et complice de Malraux etMax Jacob. - Photos sur www.Edition-originale.com -