Paris, Payot, 1972, Broché, 272 pages. Bon état.
Reference : 9745
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Payot, 1957, in-8°, 270 pp, traduit de l'anglais, qqs illustrations dans le texte, biblio, notes, broché, couv. illustrée, qqs rares soulignures crayon, bon état (Bibliothèque historique)
Après une présentation géographique du milieu, l'auteur brosse à grands traits l'histoire du Pérou, des origines à la conquête espagnole de 1532. Ensuite sont évoqués la vie urbaine à Cuzco, la vie rurale, l'organisation sociale et politique, la propriété, la législation sociale et criminelle, la justice, le mariage et l'éducation à l'apogée de l'empire. Un chapitre est consacré au problème de l'écriture inca : Karsten tente de prouver que les quipus, ou cordes nouées, constituaient non seulement un système de numérotation, mais également un système narratif. Il est pourtant difficile de croire que ces cordelettes nouées aient pu contenir « des lois et des règlements » et, à ma connaissance, les spécialistes actuels de la question ont généralement infirmé cette thèse. Enfin, les six derniers chapitres du livre traitent en une centaine de pages de la religion inca : les grands dieux, le culte du Soleil, la hiérarchie sacerdotale, les cultes mineurs, les sacrifices, l'exorcisme et la « confession », le culte des morts et des ancêtres. Cette dernière partie est la plus intéressante... (Robert Muchembled, Revue du Nord) — Compte tenu de son milieu géographique et de certaines influences extérieures, la civilisation inca doit être considérée essentiellement comme une création sud-américaine originale. Ses traits les plus caractéristiques, son organisation sociale, et son "communisme" agraire particuliers, de même que son fameux art céramique, ont leurs fondations dans les cultures de la basse Amérique du Sud. Mais l'organisation sociale que nous constatons dans l'Empire inca à l'époque de sa grande floraison doit être considérée comme un phénomène presque sans parallèle. On peut en effet se demander si dans l'histoire d'aucun peuple un ordre social "socialiste", voire "communiste", a jamais été réalisé avec autant de succès qu'ici. Un autre phénomène politique caractérise la civilisation inca : la forme théocratique du gouvernement, dont on ne trouve aucune analogie en Amérique du Sud (bien qu'on la rencontre chez les Aztèques d'Amérique centrale et chez les peuples de culture asiatique). Elle est étroitement associée avec la religion de l'Empire inca qui, partant de croyances animistes primitives, atteignit des formes plus évoluées, caractéristiques du polythéisme. Cette religion d'Etat, le culte du soleil, eut une énorme importance sociale et politique, que Rafael Karsten analyse à la fois en ethnologue, en sociologue et en historien des religions. Il s'interroge enfin sur le brusque effondrement de cet empire si bien organisé, face à un envahisseur espagnol numériquement très inférieur, mais prélude à d'autres effondrements, d'autres conquêtes et d'autres colonisations.
Payot, 1957, in-8°, 270 pp, traduit de l'anglais, qqs illustrations dans le texte, biblio, notes, broché, couv. illustrée, qqs soulignures au feutre rouge sur 28 des 90 premières pages, bon état (Bibliothèque Historique)
Après une présentation géographique du milieu, l'auteur brosse à grands traits l'histoire du Pérou, des origines à la conquête espagnole de 1532. Ensuite sont évoqués la vie urbaine à Cuzco, la vie rurale, l'organisation sociale et politique, la propriété, la législation sociale et criminelle, la justice, le mariage et l'éducation à l'apogée de l'empire. Un chapitre est consacré au problème de l'écriture inca : Karsten tente de prouver que les quipus, ou cordes nouées, constituaient non seulement un système de numérotation, mais également un système narratif. Il est pourtant difficile de croire que ces cordelettes nouées aient pu contenir « des lois et des règlements » et, à ma connaissance, les spécialistes actuels de la question ont généralement infirmé cette thèse. Enfin, les six derniers chapitres du livre traitent en une centaine de pages de la religion inca : les grands dieux, le culte du Soleil, la hiérarchie sacerdotale, les cultes mineurs, les sacrifices, l'exorcisme et la « confession », le culte des morts et des ancêtres. Cette dernière partie est la plus intéressante... (Robert Muchembled, Revue du Nord) — Compte tenu de son milieu géographique et de certaines influences extérieures, la civilisation inca doit être considérée essentiellement comme une création sud-américaine originale. Ses traits les plus caractéristiques, son organisation sociale, et son "communisme" agraire particuliers, de même que son fameux art céramique, ont leurs fondations dans les cultures de la basse Amérique du Sud. Mais l'organisation sociale que nous constatons dans l'Empire inca à l'époque de sa grande floraison doit être considérée comme un phénomène presque sans parallèle. On peut en effet se demander si dans l'histoire d'aucun peuple un ordre social "socialiste", voire "communiste", a jamais été réalisé avec autant de succès qu'ici. Un autre phénomène politique caractérise la civilisation inca : la forme théocratique du gouvernement, dont on ne trouve aucune analogie en Amérique du Sud (bien qu'on la rencontre chez les Aztèques d'Amérique centrale et chez les peuples de culture asiatique). Elle est étroitement associée avec la religion de l'Empire inca qui, partant de croyances animistes primitives, atteignit des formes plus évoluées, caractéristiques du polythéisme. Cette religion d'Etat, le culte du soleil, eut une énorme importance sociale et politique, que Rafael Karsten analyse à la fois en ethnologue, en sociologue et en historien des religions. Il s'interroge enfin sur le brusque effondrement de cet empire si bien organisé, face à un envahisseur espagnol numériquement très inférieur, mais prélude à d'autres effondrements, d'autres conquêtes et d'autres colonisations.
Paris Payot 1972 in 8 (22,5x14) 1 volume broché, couverture à rabats, 272 pages [2]. Traduction de R. Jouan. Collection ''Le regard de l'histoire''. Bel exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Très bon Broché
Paris Payot 1957 in 8 (22,5x14) 1 volume broché, 270 pages. Traduit par R. Jouan. Collection ''Bibliothèque historique''. Bel exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Très bon
Payot. 5 janvier 1979. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 272 pages.. . . . Classification Dewey : 909-Civilisation
Traduit par Jouan R. Classification Dewey : 909-Civilisation