Paris, Buchet / Chastel, 1974, in-8, broché, 116p. Bon état.
Reference : 81947
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GLM/Buchet/Chastel, 2001, in-8°, 117 pp, traduites de l'allemand par Charles Billy, reliure souple illustrée de l'éditeur, bon état
39 lettres écrites par des soldats allemands en janvier 1943. — Les 39 lettres que transportait le dernier avion envolé de l'enfer de Stalingrad sont de 39 auteurs bien différents, de par leur caractère et de par leur culture ; il n’empêche que leur recueil pourrait s’intituler « l’homme face à la peur ». Les unes sont naïves, les autres implacables. Sur toutes plane la mort, fatale, inexorable, et leur lecture est une des plus terribles qu’il soit donné de faire. Témoignage plus que document, ces lettres constituent le plus effrayant réquisitoire contre la guerre, et c’est pourquoi elles nous concernent tous. Ce livre est aussi incommensurable que le désespoir. Ecrit du sein même de la destruction, il est inoubliable. (Louis Martin-Chauffier) — Parce qu'elles voulaient connaître l'état réel du moral des soldats allemands encerclés à Stalingrad, les autorités nazies firent confisquer, quelques jours avant la reddition, des sacs postaux contenant leurs lettres. Cachées à la fin de la guerre, elles n'ont été retrouvées que très récemment, et ont immédiatement donné lieu à une publication retentissante en Allemagne. Jamais en effet il n'avait été possible d'observer d'aussi près – et comme de l'intérieur – un désastre qui a marqué le tournant de la Seconde Guerre mondiale, puisqu'il représenta la première et la plus décisive défaite de la Wehrmacht : après des mois de lutte acharnée, les Soviétiques firent prisonniers 24 généraux et 160.000 hommes. Écrites du plus profond de l'horreur, par des hommes que le froid, la faim et le désespoir rendent implacablement lucides sur leur destinée et celle de l'État hitlérien, elles constituent un document bouleversant qui révèle, près de soixante ans plus tard, un aspect moins connu de la réalité nazie. (Thomas Ferrier) — "Le dernier, avion envolé de Stalingrad, en janvier 1943, rapportait tout un courrier, qui fut saisi. En voici des fragments. S'ils ne parvinrent jamais à leurs destinataires, c'est peut-être qu'ils méritaient une plus large audience : nous tous. Car cela nous concerne tous, cette détresse de l'homme au bord du gouffre inévitable. Il n'y a plus « guère que deux directions : le ciel ou la Sibérie » pour ceux-là. Les uns crânent encore un peu, beaucoup désespèrent, tous ou presque tous sont étonnamment lucides. Le moment est venu où ils ne peuvent plus compter que sur leurs richesses intérieures. Or voici que, dépouillés de ces richesses par une doctrine insensée, la plupart restent sans défense contre les tentations, du désespoir et de là lâcheté, du doute ou du blasphème : « le temps de la foi n'était que minutes gaspillées ». L'imposture de l'idole une fois découverte, plus rien ne reste pour garder l'homme debout. Témoignage poignant que ces trente-neuf lettres ou fragments de lettre. Il faudra peu de temps pour les lire. Mais combien pour les oublier ? Et, au fait, convient-il qu'on les oublie ?" (Roger Tandonnet, Revue Etudes, 1957)