Paris, Bruxelles, Van Oest, 1930 ; in-4, broché. Frontispice et 89 planches. 216 numéros décrits Envoi de Madame Cantinelli
Reference : 903
Couverture et dos lègèrement défraîchi‚ sinon très bon état. Envoi de Madame Cantinelli
Librairie Comestibles
Emilienne Ramoni
2 Ruelle de la Riaz
1321 Arnex-sur-Orbe
Switzerland
079 250 71 77
Conditions de vente : Conformes aux pratiques de la Ligue Internationale de la Librairie Ancienne et Moderne. Expédition à réception du paiement. Port à la charge de l'acheteur. Règlement par mandat postal,virement bancaire, PayPal.
Paris, Victor-Havard, Libraire-éditeur, impr. Ch. Unsinger 1882 20 fascicules. Complet. In-folio 37 x 27,5 cm. En feuillets, sous chemises beiges imprimées, table chronologique des eaux-fortes et des fac-similés gravées par Jules David, portrait de Louis David en frontispice, [10] ff., 70 gravures sous serpentes légendées dessinées et gravées par Jules David et imprimées & tirées par M. A. Porcabeuf , documents, table des matières. Chemises fragilisées, planches d’une grande fraîcheur.
Jacques Louis Jules David (1829-1886), peintre et graveur, sera le biographe de son grand-père, décrivant un nombre incalculable d'œuvres, y compris les dessins. Bon état d’occasion
Paris, Bureau central de musique , 1845. In-8 broché de 16 pp. couverture jaune imprimée.[Chastaing (Marius)]. Le Désert, ode-symphonie. Biographie, par l’auteur de "Taglioni à Lyon". Lyon, Librairie moderne, s.d. (1845). In-8 broché de 16 pp., couverture jaune imprimée.
Édition originale des deux pièces. Réunion très rare de deux brochures consacrées au "compositeur saint-simonien" Félicien David et à son chef d'oeuvre Le Désert dont la création le 8 décembre 1844 fut un triomphe. « L'adhésion au saint-simonisme de Félicien David (1810-1876) remonte à l'hiver 1832 alors que tout jeune homme, inconnu et venant de quitter ses fonctions de maître de chapelle à la cathédrale d'Aix-en-Provence, il en est encore à étudier la composition. À Ménilmontant, David est chargé de former un choeur avec les meilleures voix du groupe : il leur enseigne le chant, les accompagne au piano, compose des airs. Une liste fait état d'un choeur ne comprenant pas moins de vingt et un chanteurs ! Le reste des apôtres s'y associait sans doute lors des cérémonies, surtout pour les morceaux les plus simples, les plus mélodiques et les plus fréquemment exécutés. (…) De retour en France en 1835, David a su dans son ode-symphonie Le Désert (1844), tirer parti des impressions - mélodie et rythme de tambour - reçues durant la "mission d'Orient". C'est cette oeuvre qui, par la nouveauté de son exotisme ethno-musical, a fait sa renommé mondiale » (Ralph P. Locke).La première brochure présente l'intégralité des poésies d'Auguste Colin qui servirent de support à la musique tandis que la seconde est une courte et précieuse biographie du compositeur établie suite au triomphe du Désert par le journaliste lyonnais Marius Chastaing (1800 - 1851?) républicain et franc-maçon, l’un des premiers défenseurs des canuts lyonnais (il participa en 1846 et 1847 aux banquets du groupe phalanstérien des travailleurs de Lyon).Inconnu à Walch et Del Bo ; BnF, Le Siècle des saint-simoniens, pp. 78-79.
Lyon, Claude La Rivière, 1653. Petit in-8 (16,6 x 10,4 cm) de (12)-275 pp., maroquin La Vallière, dos orné à nerfs, filets d'encadrement à froid, dorés et noir, motifs floraux dans les angles et au centre des plats, dentelle intérieure, tranches dorées (Chambolle-Duru).
Édition originale de la plus grande rareté. « Le recueil de David Rigaud est un des volumes les plus rares de la Bibliothèque Dauphinoise » (Charles Nodier). Troisième et dernier recueil, le plus abouti des poésies du drapier de Crest (Dauphiné) David Rigaud qui devenu prospère, imprima à ses frais ses poésies publiées une première fois à Lyon en 1637 puis à Paris en 1639, parachevées ("ce n'estoit que mon apprentissage") quatorze ans plus tard pour la plus grande "satisfaction" de son lectorat avec la réunion de pièces écrites entre 1640 et 1652 dont La Cigale, petit poème de quarante vers, suivi de réponses et répliques entre l'auteur et son ami Vincent, avocat de Crest. Selon Brun-Durand (Dictionnaire de la Drôme) « le seul mérite de cette oeuvre est de nous avoir conservé quelques échantillons de patois crestois » imprimé selon toute vraisemblance pour la première fois ici ; il contient en outre des renseignements précieux sur la vie et les moeurs des habitants d'une ville dauphinoise sous les règnes de Louis XIII et la Régence d'Anne d'Autriche. David Rigaud sut reconnaître chez son contemporain le menuisier et poète bourguignon Adam Billaut auquel il adressa deux lettres fraternelles, comme lui « un homme sans estude, & qui dans sa profession de Marchand a plus l'usage de l'aune que celuy des livres & de la plume ». Il mourut en 1659 sans avoir abjuré sa foi protestante, mais avec l'espoir de sa gloire posthume ainsi qu'on le lit dans L’Epitaphe de l’auteur faite pour luy : Crupies fut mon lieu de naissance / Le Crest celui de mon séjour (…) Et l’Europe chante mes vers. Exemplaire rogné court en tête. Provenance : Alexandre Lantelme (1832-1903), bibliophile grenoblois (sans marque d'appartenance).Bel exemplaire dans une reliure signée Chambolle-Duru. Brunet, IV, 1301 ; Cioranescu, 59577 ; Haag, VIII, 440 ; Rochas II, 350 ; Brun-Durand II, 308 ; Nodier, Description d’une jolie collection de livres, n°471 ; Catalogue de la bibliothèque de feu M. Alexandre Lantelme, de Grenoble (1904), n°277.
Acl Crocus - Musée Goya, Castres 1989 In-8 carré broché, 134 pp. Illustrations noir & couleurs. Assez bon état d’occasion.
Assez rare. Présentation de l’école Néo-classique d’Espagne à partir des oeuvres de Aparicio y Inglada, Alvarezy Cubero, Francisco Lacoma y Fontanet, Madrazo y Agudo, Riberia y Fernandez et de David. Etat correct d’occasion
A Paris, de l'Imprimerie de P. Didot l'Ainé, 1799. Brochure in-8 de 16 pp.
Édition originale. Le texte, rédigé par Jacques-Louis David (1748-1825) lui-même, comporte un Avant-Propos, l'Exposition (résumé historique du sujet) suivi de la fameuse Note sur la nudité de mes héros. Le tableau de David, les Sabines, fut exposé, du 21 décembre 1799 au mois de janvier 1801, au Louvre. On sait que, par une innovation qui lui fut vivement reprochée à cette époque et depuis lors, David, s’autorisant des usages admis pour les exhibitions anglaises, exigea de ceux qui venaient voir son tableau le paiement d’un droit d’entrée. La somme qu’il se procura par ce moyen s’éleva, dit son petit-fils, à 72.000 livres. Tourneux, III, 19939.