‎(Famille de Martel de JANVILLE).‎
‎Manuscrit des XVIIIe-XIXe siècles, sans titre sur les propriétés normandes et la domesticité de la belle-famille de la romancière Gyp. ‎

‎Relié en vélin. [7 ff.], [2 ff. blancs] – [37 ff.], [27 ff. blancs].‎

Reference : AMA-931

‎En 1869, Sybille de Riquetti de Mirabeau, dite Gyp (1849-1932), épouse Marie-François-Roger de Martel de Janville (1848-1920). Celui-ci était le fils d’Alfred-René de Martel de Janville (1809-1888), lui-même fils de Camille-Philippe de Martel de Janville (1749-1834) et d’Adélaïde Le Seigneur du Chevalier née à Saint-Pierre-de-Liérout en 1788 et morte au château de Janville (Paluel) en 1854. Le père d’Adélaïde, Renée Adrien Le Seigneur du Chevalier (1743-1832) avait été page de Louis XV, aide de camp de La Fayette et maréchal de camp. Il avait épousé en 1784 Jeanne de Martel de Gravetel (née et morte à Saint-Pierre-de-Liéroult, 1759-1849). Ce registre manuscrit, tenu par l’homme d’affaires ou l’intendant de la famille, est relatif aux biens situés pour la plupart à Saint-Cyr-la-Campagne et le hameau de Valanglier (Eure) et Saint-Pierre-de-Liéroult (actuellement Saint-Pierre-lès-Elbeuf, en Seine-Maritime) et le hameau de la Bibaudière, qui avaient sans doute fait partie de la dot d’Adélaïde. Ces deux villages se touchent. Mention est également faite d’un bien situé sans doute près du château de Janville à Paluel. 1/ Les 37 feuillets concernent : - l’affermage des terres à compter de 1837 : nature des baux, montant, paiements… - Les rentes : rappels de leur constitution (avant le XIXe siècle souvent, la plus ancienne datant de 1745), leur paiement et leur remboursement. 2/ les [7 ff.] concernent les domestiques (date d’entrée, fonctions, gages) et portent sur une période qui va de 1780 à 1791, avec un ajout à la date de 1849 de la main d’Adélaïde de Janville « gages domestiques » : cocher, cuisinière, femme de chambre, petit domestique. Joint : - LAS de M° Duquesnay, notaire, 16 février 1863 au comte de Janville, 3 pp. in 8° relative aux difficultés qu’il rencontre pour trouver un amateur à une ferme que Janville semble avoir eu en indivision avec sa sœur Célestine, épouse du marquis d’Aigneaux qui a adressé une procuration au notaire. - Un cahier manuscrit de [8 pp.] cousu : « Domestiques 1773 et depuis » : gouvernante, garde, chef de manouvre pour les pépinières et le jardin, maître charretier, grand bouvier, bouvier, berger, servante : entrée en service, montant des gages et paiements, événements survenus pendant les contrats (renvois, maladies…)‎