Paris, Maradan, 1802. in 12, broché, couverture muette, petites rousseurs, entièrement non rogné. 155 pp.
Reference : AMA-545
Édition originale. Une variation sur le thème de Cendrillon : Charles fait la connaissance de Lord Seymour et de ses trois filles. Les deux aînées, orgueilleuses et arrogantes, brillent en société, tandis que la plus jeune, Marie vertueuse et bonne, mène une vie effacée. Charles pourtant ne voit qu’elle qui ressemble à la mère qu’il vient de perdre. Charles parviendra-t-il à surmonter les obstacles élevés par lord Seymour et ceux résultant de son propre caractère?Ce roman écrit par Mme de Souza alors qu’elle était en Angleterre est également une bonne étude des mœurs de ce pays. (Monglond V, 13867).
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Mme Chantal Bigot
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Paris, Maradan Impr. de Crapelet, Paris, Maradan Impr. de Crapeletan X - 1802 ; in-12, cartonnage bradel papier marbré vert, pièce brune, non rogné. (Goy et Vilaine) 155 pp.ÉDITION ORIGINALE du troisième roman de l’auteur, publié l’année où Madame de Flahaut, femme aux principes quelque peu instables, épouse le riche aristocrate portugais José Maria de Souza, ambassadeur du Portugal à Paris. “Dans cette charmante nouvelle, l’auteur semble avoir voulu imiter la manière de Sterne” dit Girault de St. Fargeau dans Revue des romans II, p. 317. C’est le journal de Charles Lenox, relatant ses pensées secrètes, ses actions. Orphelin de sa mère, il vit à la campagne avec son père. Ils font connaissance avec un seigneur du voisinage, lord Seymour, et ses trois filles. L’aînée aime les chevaux et la chasse, la seconde, élevée par un tante riche, fait la spirituelle et la savante. Charles devient amoureux de Marie, la plus jeune, la plus discrète. Il l’épouse après quelques incidents causés par la résistance de la famille et par une jalousie d’amant. “Aimable et bonne Marie, tu as vaincu mes préventions, détruit ma susceptibilité, calmé ma jalouse inquiétude ; je voulais te dominer, ta douceur m’a soumis.” Avec cet aveu s’achève le journal de Charles. Exemplaire finement relié à toutes marges, qq. mouillures marginales. Sur un plat de la couv. muette conservé, ex-libris manuscrit : Mde De Ste Colombe, née Courais.
Paris Maradan 1802 In-12 Broché Bon
Couverture de papier muet, vieux jaune de l'époque, étiquette manuscrite au dos, référence sur le plat ; 155pp ; Edition Originale de ce roman qui décrit les moeurs de la société britannique à travers le journal intime d'un homme de bonne famille. Adélaïde de Souza (1761-1836), née Filleul fut l'une des principales figures féminines de la littérature de son époque; ses oeuvres furent éditées après sa mort par Sainte Beuve en 1843, bonne condition, intérieur bien frais à toutes marges ; tache dans le bas sur les 3 premiers feuillets.
[Charpentier] - SOUZA, Madame de ; [ DE SOUZA Comtesse de FLAHAULT DE LA BILLARDERIE, Adélaïde ]
Reference : 64646
(1840)
Nouvelle édition, précédée d'une Notice sur l'Auteur et ses Ouvrages par M. Sainte-Beuve, 1 vol. in-12 reliure plein maroquin rouge, dos ) 5 nerfs dorés richement orné, filets dorés d'encadrement et riche décor aux petits fers en plats, double filet doré en plats, chasses richement ornées, toutes tranches dorées, reliure signée de Thompson, Charpentier, Paris, 1840, 2 ff., XIX-477 pp. et 1 f. n. ch.
Superbe exemplaire relié par Thompson, enrichi d'un billet autographe signé de l'auteur : "attendez moi encore quatre ou cinq jours monsieur et je vous arrive triomphante. mais je n'oublierai jamais toutes vos complaisances et obligeances pour moi soyez-en bien persuadé". La mère d'Adélaïde de Souza aurait été un maîtresse de Louis XV ; ayant tôt perdu ses parents, Adélaïde de Souza (1761-1836) fait ses études au couvent et épouse à sa sortie le comte Charles-François de Flahaut de la Billarderie. Elle réside alors au Louvre et commence à y écrire "Adèle de Sénange", roman d'une jeune fille mariée à un homme beaucoup plus âgée qu'elle. Adélaïde sera pendant dix ans la maîtresse du jeune Talleyrand, de 1783 à 1792, et son salon accueillera bien des personnalités du temps. Au début de la Terreur, elle s'enfuit en Angleterre, alors que son mari le comte de Flahault est guillotiné après s'être rendu lui-même au Tribunal révolutionnaire pour épargner son avocat qui avait permis son évasion. Pour vivre en exil et pourvoir à l'éducation de son fils Charles (dont la paternité est généralement attribuée à Talleyrand), elle publie "Adèle de Sénange" qui connaît un grand succès. Rentrée en France en 1797 grâce à Talleyrand, elle épouse en 1802 un riche veuf portugais, José Maria de Sousa. Elle fréquente les salons et favorise la liaison de son fils Charles avec Hortense de Beauharnais, dont naîtra Charles de Morny. A la fin de sa vie, elle se consacrera à l'éducation de son petit-fils, future éminence grise de Napoléon III. Bel exemplaire (la notice sur Madame de Souza a été placé par erreur entre le premier et le second cahier, qq.rouss., parfait état par ailleurs). Vicaire,VII, 637, ; Fléty, 168
Paris Charpentier, libraire-éditeur 1840 in 8 (18x11,5) 1 volume reliure demi chagrin violine, dos lisse très orné, fleurons dorés de style rocaille, et fer doré à l'oiseau, XIX et 477 pages [1], rousseurs éparses. Adèle de Sénange, Charles et Marie, Eugène de Rothelin. Ex-libris ancien. Bel exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Bon Couverture rigide