Barêges, 1er août 1816. 2 pp. in 4°.
Reference : AMA-54
Elle lui donne des détails sur les progrès de sa cure et les retards qu'elle a subis : « combien de pareils retards sont dangereux pour la tête d'une malade, qui pense à ses devoirs, et à se rendre digne d'une administration qui partage avec elle les sacrifices d'un aussi long voyage. » Mais le médecin exige qu'elle reste jusqu'à la fin de septembre. « Mon congé expire le premier, ce n'est pas sans peine que je réclame auprès de vous cette dernière grâce… pour prendre mon service il faut que la maladie soit entièrement disparue. Je mène ici la vie la plus triste… M. Peignot ami de Laïs m'a fait de brillantes propositions pour Toulouse, Bordeaux, et Bagnière, soyez bien persuadé, monsieur, que je ne suis occupé que de faire provision de santé pour l'Opéra de Paris. »Mlle Armand l’Aînée (1774-1846) travailla d’abord au théâtre Feydeau avant de rejoindre l’Opéra en 1801. Fétis vante sa voix sonore et bien timbrée tout en critiquant ses vocalises parfois hasardeuses.
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Mme Chantal Bigot
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NADAR (Félix Tournachon, dit) caricaturiste, aéronaute et photographe français (1820-1910)
Reference : 121C30
Belle et curieuse lettre. « Aviez-vous vu qu’Hébrard (Adrien Hébrard, le directeur du journal Le Temps), toujours malin, avait imprimé notre petite causette pour deux pâte-ferme d’académie ? Ça lui donnait un petit chic de bombe à renversement. Si vous ne l’aviez vu, je vous l’envoie. Faut ajouter ce petit bout d’imprimé à votre exemplaire. Rebonjour ! Soyez heureux en toutes choses et couronnez-vous de myrrhes, ainsi que Gailhard. En voilà un qui ne fait pas mentir son nom ! Moi, il y a quelques jours que je ne sacrifie plus de colombes à Vénus : mais j’ai mal aux oreilles. On m’a répondu que c’est la maladie des vieux chiens : alors je ne réclame rien…. ».
L.A.S., 11 octobre 1834, 1p in-8. Au directeur de l'Opéra de Paris Henri Duponchel (1794-1868), qui était aussi architecte et metteur en scène. « Mon cher Duponchel, nous venons de faire remettre le scénario de Stradella chez M. Véron. J'explique dans une note qui y est jointe comment l'exécution en vers ajoutera ou modifiera tout ce qui paraitra nécessaire - il nous tarde d'en finir ou plutôt d'en commencer; Si donc il y a de nouvelles observations à faire, que ce ne soit pas un obstacle à l'adoption actuelle, et réservons-les pour les débattre ultérieurement car nous changerons jusqu'à la dernière répétition. Nous nous remettons dans vos mains nues[?] et poétiques. Tout à vous. Emile Deschamps ». Sympathique lettre sur la préparation de Stradella, opéra co-écrit avec Emilien Pacini et mis en musique par Louis Niedermeyer. [187]
Belle lettre du peintre, dans laquelle il charge le bibliothécaire et chorégraphe [Charles] Nuitter (1828-1899), de lui transmettre des explications concernant son installation dans les ateliers de l’opéra. « Hier et aujourd’hui me présentant chez vous aux heures où on m’avait dit que je serais plus certain de vous rencontrer, je venais pour vous donner des explications nécessaires sur cette installation qui vous a tant surpris. Je désirerais vous faire comprendre Monsieur, que croyant avoir rempli toutes les formalités, je ne pensais pas que vous puissiez penser que j’avais abusé de votre complaisance ».
Il lui annonce une montée subite de fièvre, hier soir vers 11 h. « 39-9…c’est une forte grippe ! Mais je vous remercie de votre pensée - Au lit 38- 6 ce matin c’est mieux !! Beaucoup de félicitations, se terminent ainsi : Et maintenant Vive Thérèse ». Il s’agit de son drame musical « Thérèse », drame en deux actes, créé en 1907, à Monte-Carlo, puis repris à l’Opéra-Comique en 1911.