14 pp. in 8°
Reference : AMA-526
Correspondance à la fois littéraire et familiale, adressée à différents correspondants.A M. Jomard, « samedi 30 avril» : Elle souhaiterait avoir deux billets pour la prochaine séance de l'Académie. Elle lui adresse en échange « une faible esquisse dont vous avez entendu un fragment. Lisez ces vers avec votre bonté ordinaire, ce n'est pas de la justice que je vous demande, c'est de l'indulgence. » Les vers joints sont « Le petit sou neuf. Fragment » (1 p. in 8° lithographiée). — 19 décembre 1845. Elle sollicite de son correspondant un entretien pour son mari qui souhaiterait « être attaché à la commission qui vient d'être nommée pour le boisement des montagnes », poste pour lesquels il a des « connaissances spéciales ». Il est le continuateur des idées du père de la poétesse « qui le premier avait eu l'heureuse pensée d'utiliser les plaines arides de la Champagne ». Son époux a pour sa part planté de pins 600 hectares de terrains presque incultes. — A M. de Ginoux : 2 avril 1864 : « je comptais bien vous envoyer quelques vers pour votre première séance, mais je la croyais plus éloignée » Ils tâcheront à la prochaine «de faire le grand voyage de Paris à Meaux ». 20 septembre 1864 — 22 janvier 1865 : Longs remerciements pour l'article de Ginoux sur Nos bons parisiens qui « sont bien heureux d'avoir fait le voyage de Meaux ! » — 26 août 1865 : Remerciements pour son « brillant article. Non seulement vous avez eu la bonté de lire mon gros volume, mais vous l'avez analysé avec autant d'indulgence que d'esprit » [sans doute s'agit-il de La semaine de la marquise]. — 24 mars 1866 : Elle a vu M. Faure qui accepte l'offre qu'il lui fait. « Je m'apprête à lire avec un plaisir infini ces ingénieuses lettres d'un campagnard, écrites avec autant d'esprit que de bon sens et de justesse. »— 28 septembre 1866 : elle le remercie de son «aimable préface, où vous avez glissé mon nom, avec des éloges beaucoup trop flatteurs, mais encore de vos charmants vers. Votre Lever de rideau est plein d'esprit et de poésie, votre prologue est excessivement ingénieux […] »
Librairie Les Amazones
Mme Chantal Bigot
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3 pp. in 8°.
– 5 juin 1903 : « Mon cher confrère, vous me ferez le plus grand plaisir en m’envoyant toutes les communications, articles, etc que vous voudrez bien me donner concernant des questions professionnels [sic]... Votre suffrage m’est très précieux et je compte aussi sur vos critiques afin de m’aider à améliorer encore et toujours mon journal, ou plutôt « notre » journal, car ce doit être l’organe de tous par excellence. » – 13 mars 1905 : « Mon cher Confrère, je croyais vous avoir toujours montré de la sympathie que j’éprouve pour votre talent. Il parait que je me suis trompée, puisque pour répondre sans doute à un manquement que j’ignore, vous venez de faire paraître dans la Presse, à l’occasion de ma candidature au Comité de la Sté des Gens de Lettres, un entrefilet dont l’ensemble est si parfaitement hostile et perfide. Comme je suis toujours très franche, je vous dis que ce fait m’a très étonnée et très blessée. »
s.d., 6 pp. in 12, sur papier de deuil à ses chiffre et adresse.
«Chère Madame, je compte toujours sur votre aimable et précieux concours le samedi 15…» — «Chère madame, Puis-je espérer votre concours pour le samedi 8 mars… Lévy m’écrit que vous pourriez chanter un trio lequel? Je compte toujours sur la chanson de la Pentecôte et sur le duo: d’un cœur qui l’aime… je vous admire...» « Que j’ai mille regrets de ne pouvoir aller vous trouver lundi soir! J’étais encore si fatiguée de ma soirée de samedi…» Lydie Aubernon (1825-1899) recevait, à Paris l’hiver, à Louveciennes l’été, le gratin des lettres et des arts. Hôtesse du type gendarme, elle donnait à l’avance à ses convives le sujet de la conversation, et usait volontiers de la sonnette pour rappeler à l’ordre des invités indisciplinés.
« Mardi 22 » et « Vendredi 25 ». 10 pp. in 8° sur papier bleu à fin liseré noir.
– « Monsieur, voulez-vous permettre à votre vieux confrère Gyp et à moi, de vous « taper » d’un livre signé et daté par vous ? Les Sœurs de St Vincent de Paul – qui tiennent l’hôpital de la Glacière de mon fils – font dans leur jardin une vente de charité, kermesse… il y a une boutique de livres avec les autographes des auteurs. » – « Je ne sais comment vous remercier ; monsieur, de votre générosité. J’écris à Thierry tout de suite ce que vous avez bien voulu faire pour « les Sœurs », ou mieux je lui envoie votre lettre, et ma petite nièce – qui vendra les livres – va lui porter votre belle offrande. […] Et, justement, hier soir, je vous ai envoyé une carte pour vous montrer ce qu’était la Kermesse (!) en précisant bien que ce n’était pas pour vous inviter à y aller !... Et vous m’envoyez tout cet argent en plus des livres !... Je suis très confuse… Je crois que ce que les Bonnes Sœurs appellent « une Kermesse » sera une très modeste vente de charité de couvent… »
DIANE (Marie de Suin, comtesse de Beausacq, dite Comtesse).
Reference : AMA-213
(1875)
1875-1887. 4 pp. in 8° et 4 p. in 12..
– 11 décembre 1875, sur papier à son chiffre couronné: «Le commandant de la Moselle m’a enlevé, au moment où le calme de la mer me permettait de descendre à terre et de vous remercier de la protection que vous vouliez bien me donner. Ce bâtiment maudit n’a pu se traîner que jusqu’à Cadequez et alors il m’a fallu débarquer dans des conditions bien moins favorables, puisque vous n’étiez plus là. C’est au prix d’une fatigue extrême que je suis arrivée à Paris, mais j’étais résolue à en finir, ou à en mourir. [...] que je vous aurai tenu en garde contre la malveillance de certaines personnes, qui si j’en crois les cancans du bord ont demandé votre changement? Il n’y a peut-être rien dans tout cela qui vaille qu’on s’en occupe, pourtant! je me ferais scrupule de ne pas vous avertir et de ne pas vous dire que je reste à votre disposition si à Paris je pouvais vous être utile.»– Paris, 18 juin 1887, sur papier à large liseré noir: «C’est avec un profond sentiment de douleur que j’apprends le grand, l’irréparable malheur qui vous frappe. [...] me rappelant les gracieuses instances de Mlle Dussault je songeais à aller la voir aux Ruches et ce voyage que je voulais faire pour elle vivante j’aurais trouvé satisfaction à le faire aujourd’hui pour elle morte, si une impossibilité ne me retenait à Paris. ”
1897-1898. 11 pp. in 12.
— 2 décembre 1897 sur La Douleur d'aimer de son correspondant : « toujours douleur en effet et que souvent j'ai comparée à une maladie ». Elle admire une « observation profonde, une grande science des pauvres cœurs qui battent plus vite ou plus fort que les autres. » — 7 janvier 1898 : Elle a trouvé tant de paquets de livres à son retour qu'elle a décidé de ne les ouvrir qu'un par un « pour ne pas compliquer les examens, les lectures et les remerciements. » Elle lit La Femme inquiète « lentement, comme je lis les œuvres de ceux que j'aime, en écoutant la symphonie des mots […] Enfin ! Ah joie ! ah ! surprise ! adorable ! je trouve mon nom devant celle que j'aime le mieux. Je vous jure qu'elle me ressemble. » — 26 août 1898 : Qu'a-t-il décidé pour Turin ? Hélène Vacaresco lui fait espérer sa venue avec sa tante. »