Paris, 11 octobre 1955. 1 p. in 8°.
Reference : AMA-480
Jolie lettre le remerciant pour un article écrit sur «la modeste fille de Jose Maria de Heredia» qui est en même temps un «honneur pour Gérard d’Houville».
Librairie Les Amazones
Mme Chantal Bigot
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S.n., S.l. 1898, 11x14cm, une feuille.
Lettre autographe signée du comte dandy, sur une carte pneumatique fermée de18 lignes écrites à l'encre noire, adressée à son ami et journaliste Henri Lapauze dans laquelle, piqué au vif dans son orgueuil, Robert de montesquiou demande à ce dernier, en lui imposant cette rectification, de bien vouloir rectifier la presque impardonnable erreur du Gaulois: "Cher monsieur et ami, me faisant l'amitié d'annoncer, ce matin, mon volume, il est regrettable que le Gaulois ait omis de dire qu'il était de moi.Je compte sur vous pour combler cette lacune (dans le numéro qui doit paraître lundi matin) par deux lignes ainsi conçues - ou à peu près : "c'est par erreur que signalant hier à nos lecteurs l'apparition d'un intéressant volume de critique intitulé Autels priviliégés, nous avons omis de dire que l'auteur était le Cte Robert de Montesquiou. Merci, cher monsieur, et à bientôt. Robert de M." - Photos sur www.Edition-originale.com -
S.n., S.l. Juin 1905, 11x14cm, une feuille.
Lettre autographe signée du comte dandy, sur une carte pneumatique fermée de 12 lignes écrites à l'encre noire, adressée à son ami et bibliographe le critique Henri Lapauze : "Cher confrère et ami, je viens de vous écrire un mot, et mes inquiètudes de garde-malade. Un mot troublé au point de vous adresser (je crois) au Figaro, ce qui devait s'arrêter avant... Cela me donne le plaisir d'inscrire deux fois votre nom apprécié. RM." - Photos sur www.Edition-originale.com -
S.n., S.l. s.d. (circa 1900), 11x14cm, une feuille.
Lettre autographe signée du comte dandy, sur une carte pneumatique fermée de 14 lignes écrites à l'encre noire, adressée à son ami et bibliographe le critique Henri Lapauze : "Cher monsieur, il est bien convenu que vous rappelez n'est-ce pas ? nos fêtes de lundi dans votre numéro de ce soir par un petit entrefilet invitant et signifiant avec l'heure du départ et les attractions etc... Merci et bon sentiment. Cye R.de M." - Photos sur www.Edition-originale.com -
s.l. s.d. (circa 1950), 13,5x21cm, une feuille recto-verso.
Lettre autographe signée d'une page et demie dans laquelle Michel Mohrt fait part de son indisponibilité, pour raison de santé, de se rendre à la direction d'un journal pour modifier un article qu'il a donné et dans lequel il éreinte François Mauriac. Michel Mohrt déplore son immobilité due à son état de santé : "Une grippe légère (attrapée sans doute à la séance de poésie de samedi : on ne m'y reprendra plus !) m'oblige à garder la chambre ; ce qui l'oblige à demander à son correspondant "de modifier une phrase de mon article". Article dans lequel il attaque François Mauriac et le "Figaro" (dont il fut l'éditorialiste de 1946 à 1953)tout en évoquant en filigrane les avanies du Victor Hugo polémiste et politicien : "Guernesey est un lieu plus inspiré que le fortin du "Figaro". Mais ici, il y a de l'espoir. Regrettant ce ton acide et péremptoire, Michel Mohrt voudrait tempérer son propos et sa vision des choses : "C'est cette dernière phrase que je voudrais changer. J'ai l'air, en effet, de souhaiter à François Mauriac les mêmes mésaventures - emprisonnement, proscription, exil - qu'il a souhaité si fort pour les autres. J'ai plus de charité que cela. De toute façon cette phrase est un peu "charié", comme on dit. Je voudrais la transfomer ainsi : "Mais, ici, tout est possible..." - Photos sur www.Edition-originale.com -
s.l. s.d. (circa 1950), 21x27cm, une feuille recto-verso.
Lettre autographe signée de deux pages dans laquelle Michel Mohrt s'explique et se dédouane de l'impossibilité pour le journal de publier un article qu'il a pourtant écrit et qui est prêt depuis l'avant-veille, faute d'un grand retard indépendant de sa volonté. "Il est onze heures, et le cycliste de XXème siècle qui devait venir chercher mon article hier matin, puis hier après-midi, n'est pas encore venu. Il y a donc de grandes chances pour que cet article ne parvienne pas à temps pour le N° de jeudi. Il était pourtant prêt depuis dimanche soir." Il s'excuse et s'explique qu'en raison de sa fragile santé monentanée il ne l'ait pas porté lui-même au journal, puis s'étonne, nonobstant ses initiatives, que l'article ne soit toujours pas parvenu au journal : "Je suis pourtant descendu hier matin téléphoner (malgré un peu de fièvre) pour demander qu'on vienne prendre le papier... J'ai fait retéléphoner hier, dans l'après-midi... Je n'y comprends rien..." "Je m'excuse... mais vraiment il n'y a pas de ma faute..." Ensuite, il requiert auprès de son correspondant et ce, pour l'éditeur Robert Laffont, deux places pour assister à la représentation de la dernière pièce de Federico Garcia-Lorca : "La maison de Bernarda Alba" et lui demande, le cas échéant, d'avertir le secrétariat de Robert Laffont de la disponibilité de ces deux places qui ont été sollicitées. Enfin, Michel Mohrt indique, dans un post scriptum tout empreint de pugnacité et d'espoir, sa ferme volonté de voir l'article tant désiré arriver à bon port malgré l'imminence de la date butoir de la mise sous presse : "J'espère pouvoir faire porter l'article cet après-midi. Mais parviendra-t-il à temps?" - Photos sur www.Edition-originale.com -