29 mars 1919. 1 p. in 4°, sur papier à en-tête du Boston Symphony Orchestra
Reference : AMA-470
Il le remercie de la sympathie avec laquelle Willy a écrit sur Mârouf dans La Suisse. « Le caractère ironique de ce bon savetier saute aux yeux, il me semble ! Qu'est-ce donc, alors, que votre contradicteur appelle de l'ironie ? […] Mais j'y pense, l'ironie ne serait plus de l'ironie si elle était comprise par tout le monde. »
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Mme Chantal Bigot
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Paris, 18 février 1920. 2 pp. in 8°, enveloppe. sur papier à en-tête de la Société astronomique de France.
Très intéressante lettre qui prouvre que l’on peut être un savant et ne pas manquer d’humour, mais qui montre aussi qu’un amuseur comme Willy (Henry Gauthier-Villars de son vrai nom) pouvait aussi être pris au sérieux par un savant. La lettre de Willy lui a rappelé bien des souvenirs et notamment un jour de mardi-gras qu'ils fêtèrent « avec le colonel Villot, bonapartiste invétéré devenu républicain ce matin-là (car minuit était bien sonné) devant Bullier. La Terre a tourné depuis […] Si l'on vous demandait votre opinion sur les communications radiographiques avec les Martiens, vous pouvez répondre qu'ils ne nous envoient plus de messages depuis cent mille ans [parce] qu'ils ont conclu qu'il n'y a personne ici d'assez intelligent pour les entendre […] Pourquoi ne faites vous pas partie de la Société astronomique de France ? Le nom de Gauthier-Villars nous manque ».
Constant Coquelin aîné (1841-1909), acteur, écrivain. L.A.S., sd, 1p in-8. Lettre à Willy. Absent ces derniers dimanches, il n'a pu saluer Mme Johnson, mais il va organiser dans la semaine un petit duo avant le spectacle. Remerciements pour ses articles. Provient de la vente Colette du 26 février 1986, n°104. Ancienne collection JL Debauve. [233]
Paris, 17 novembre 1915. 1 p. 1/2. in 4°.
Non il n'écrira rien sur M. Guilbeaux qui lui avait « décerné il y a quelques années un fielleux éreintement. Je le lui ai rappelé, avec la sécheresse voulue, quelques années plus tard […] à un banquet de naïfs Français — dont j'étais, hélas ! — qui croyaient à la possibilité d'une entente intellectuelle franco-allemande. » Il poursuit sur l'abîme qui est à jamais entre l'allemand et nous. Il regrette de ne pouvoir adresser à Willy cette Nini Godache que Guilbeaux n'aime pas car il s'en est démuni pour des soldats qui le lui demandaient. Il rejoindra le 22e d'artillerie quand la classe 88 sera appelée. « Je ne sais ce que fera le canonnier de 2me classe Charles-Henry Hirsch, — mais je sais qu'il accomplira son devoir, tout son devoir, et de son mieux, et que, pas une fois, il ne songera à M. Guilbeaux. »
s.d. 3 pp. in 8°, sur papier à l'adresse du 12 quai d'Orléans.
« Quelle folie, cher Willy, quelle folie ! Un dîner chez nous, oui ! avec du sucre cassé sur n'importe quel dos, ça c'est l'impossible […] surtout par madame D.M. » Qu'il dise à la « merdeuse personne qui a bavé de télés bêtises que je lui crache à la figure […] J'attends de vous d'autres paroles, plus dignes de madame M.D., de vous et de notre maison. »
Petites fentes aux pliures.
Lettre venimeuse sur Edmond de Fels dont Maurevert retrace le parcours : "M. Frisch a exactement autant de droits à s'appeler 'de Fels' que vous en avez à vous appeler Montmorency ou La Rochefoucauld [...] Le Frisch était une manière de bellâtre, et qui méritait le nom d'arriviste avant qu'Alcanter de Brahm n'eut trouvé ce mot". Maurevert continue par son mariage avec Jeanne Lebaudy et l'achat de son titre de comte romain. Il rappelle ensuite que le fils d'Edmont, Hubert, est mort au champ d'honneur en 1916, ce qui n'empêcha pas que "le père Frisch ne fut pas toute sa vie un intrigant et un vaniteux [...] Il faudra bien un jour faire passer leur 'noblesse' à tous ces bougres, plus assommants et plus prétentieux que tous les vrais nobles [...” Pour l'anecdote : Georges de Maurevert s'appelait en fait Georges Leménager...