‎ALLART DE MERITENS (Hortense).‎
‎Lettre autographe signée à l’abbé Lanci à Rome.‎

‎Herblay, 1er octobre 3 pp. in 8°, adresse au dos. petit manque avec perte de deux lettres. ‎

Reference : AMA-40

‎Belle lettre dans laquelle Hortense Allart rapporte comment elle s’entremet afin que Michelangelo Lanci (1779-1867) savant orientaliste italien qui consacra une grande partie de son œuvre à l’interprétation des Écritures, puisse trouver des financements et des facilités afin de faire imprimer un livre en français : « Coupant de votre lettre ce qui était pour moi, je l’ai envoyée aux amis de Leroux pour qu’ils la lui remissent. La lettre a eu le plus grand succès, les amis de Leroux se sont moqués de lui d’après vous […] Sans me rebuter j’ai envoyé la lettre à Perrotin que je connais, éditeur de L’Humanité, qui a dû la remettre à Leroux, mais je n’ai pas encore la réponse de celui-ci […] Pour avoir ces 2000 fr., ne pourriez vous faire parler ici à Thiers et à l’Institut ? Je le ferais bien, moi seule, mais ce ne serait pas assez. J’en parlerai à Mr de Chateaubriand. Ne pouvez-vous faire agir Mr R. Rochette ? Il est à moitié italien. […] Si Mrs Arago, de Monbolt, quelques-uns ainsi, s’en mêlaient, rien de si facile. Retarder un beau travail pour 2000 fr c’est trop contrariant. Au reste rien de sérieux ne s’imprime facilement à Paris. Libni dans le temps avait pensé à vendre sa bibliothèque pour imprimer son livre ; depuis il s’est arrangé je ne sais comment. Les études bibliques sont très à la mode à Paris. Il y a un journal asiatique qui s’en occupe beaucoup et au village que j’habite j’ai pour curé un savant (l’abbé Bertrand) avec lequel je cause quelquefois de vous. Il étudie le chinois, l’hébreu, &c, &c. […] » Hortense Allart de Meritens (Milan 1801-Montlhéry 1879). Élevée en France elle séjourne en Italie de 1825-1829, y retourne de 1837 à 1840 où elle donne le jour à son second fils issu de sa liaison avec Pietro Cappei (à moins qu’il ne soit le fils de Mazzei également un de ses amants).‎