A Paris, Chez la veuve de Sebastien Mabre-Cramoisy, 1688. in 8°, veau brun, dos à nerfs orné, double encadrement de filets dorés, fleurons dorés aux écoinçons, lors et coins restaurés, tranches dorées, ex-libris manuscrit, annotations anciennes sur les feuillets blancs (Reliure du XVIIIe siècle). (1)f.-220 pp.-(6)ff.
Reference : AMA-209
ÉDITION ORIGINALE (seule la vignette gravée sur le titre permet de différencier l'édition originale de la contrefaçon parue la même année sous le même nom d'éditeur. cf. Tchemerzine IV, 317).C'est pour Antoinette Deshoulières (1638-1694), première femme à avoir été élue membre d'une académie de France (celle d'Arles en 1689) que fut inventé le mot « académicienne ». Mme de Genlis notait : « Non-seulement madame Deshoulières a fait des idylles d'un mérite supérieur, mais nul auteur français n'a pu l'égaler dans ce genre » (De l'influence des femmes..., p. 146). La célébrité de son poème sur les petits moutons a nui à sa réputation. Pourtant, « elle vaut, elle valait beaucoup mieux que sa réputation d'aujourd'hui... Il y a des pensées sous ses rubans et ses fleurs. Elle est une digne contemporaine de M. de La Rochefoucauld ; on s'aperçoit qu'elle savait à fond les choses de la vie, qu'elle avait un esprit très ami du vrai, du positif même...» (Sainte Beuve). (Brunet II, 626).
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A Paris, Chez Augustin Courbé, 1650-1649, in-4, deux ouvrages en un volume : 10] ff, 603 pp et 57 pp, [2] pp. (au verso de la p. 57 : « L'imprimeur au lecteur », puis titre Devises morales, pp. 56 à 111, Plein veau fauve, filets dorés sur les plats, dos à nerfs orné, pièce de titre rouge, tranches marbrées. Reliure de l'époque, Première édition collective de l'oeuvre poétique du poète jésuite Pierre Le Moyne (1602-1671) considéré comme l'un des écrivains importants de la littérature versifiée baroque. Le recueil qui offre des pièces très diverses (épigrammes, métamorphoses, stances, odes, élégies...) renferme par ailleurs le célèbre poème épique Saint-Louis. Le recueil d'emblèmes qui suit est également en première édition, il est divisé en deux parties contenant respectivement 26 et 28 devises. Chaque devise est illustrée d'une figure emblématique gravée sur cuivre à mi-page, non signée. « Les devises héroïques sont des éloges d'un mot & d'une figure ; & ont esté faites pour des Personnes de condition & de vertu eminente. Les devises morales sont des leçons abregées (...), des dogmes par extrait, & une Philosophie par essences ». (L'Imprimeur au lecteur, p. 3). Les Devises se rencontre généralement reliées avec les poésies, en tête ou en fin. Il est probable fait remarquer Henri Chérot qu'un certain nombre d'exemplaires parurent ainsi. Du reste, la permission donnée à Courbé qu'on peut lire en tête des Poésies, concerne les deux ouvrages. Poésies : titre froissé. Petit manque angulaire en bas de Cciii (p. 205), déchirure sans manque au dernier f. p. 603). Devises : petit manque en tête de Kiij au ras du titre courant, f. K4 dentelé et court de marge. Cioranescu 42379, 42377. Chérot H, Etude sur la vie et les oeuvres du P. Le Moyne (1602-1671). P. Picard, 1887. n°18, 19, pp. 524-525. Mors supérieur fendu, quelques frottements. Rousseurs éparses. Couverture rigide
Bon deux ouvrages en un volume :
, 1849-1856, in-8, 3 vol, 441 + XII-438 + 336 pp, Demi-basane olive, dos lisses ornés de fers romantiques, Joli ensemble réunissant les écrits inédits de Charles Bonnard, ancien officier d'infanterie, né en 1770 et établit dans sa retraite à Arnay-le-Duc en Bourgogne. Il s'agit de diverses pièces, rédigées entre 1794 et 1856, date à laquelle, alors âgé de 87 ans, il compose en vers un Éloge funèbre d'une reine d'Égypte (Histoire et anecdotes). La copie est probablement d'un secrétaire, à l'écriture soignée. Chaque volume est signé de la main même de l'auteur, sur la page de titre. Charles Bonnard servit dans les armées royale puis républicaine et, enfin, impériale en survivant à toutes les batailles. C'est ainsi qu'il fut l'un des rares officiers de sa génération à profiter d'une retraite dont ne purent jouir nombre de ses camarades, tombés au combat. Cet officier cultivé renoue avec la littérature et se découvre sur le tard, à soixante-trois ans, un goût et un élan pour la versification (voir Avis au lecteur, dans Contes en vers et autres poésies, t. I). S'y adonnant avec empressement tout en promenant sur son oeuvre une certaine auto-dérision, il parvient à rassembler en deux tomes, en 1849, l'ensemble des contes et poésies qu'il a composés en alexandrins, soit près de 90 pièces. C'est cependant une autre de ses oeuvres, Le Français, prisonnier de guerre en Espagne, qui mérite notre attention : Charles Bonnard y relate son histoire personnelle de jeune lieutenant au Régiment de Champagne Infanterie lors de l'entrée en guerre de l'Espagne, en 1793. Le récit est placé en tête du volume d'Histoire et anecdotes. Tenant garnison à Perpignan au moment de l'entrée en guerre son unité est envoyée défendre la frontière à partir du fort des Bains, qui devient rapidement soumis au blocus des troupes espagnoles. Le 3 juin 1793, sans avoir jamais été renforcé ni ravitaillé, le fort capitule et sa garnison doit se rendre, avec les honneurs pour seule consolation. Commence alors pour les officiers un parcours de "captivité" dans diverses villes espagnoles, adoucie néanmoins par la relative liberté de mouvement dont ils bénéficient parfois de la part des autorités espagnoles. C'est à Valladolid que Charles et ses compagnons sont finalement assignés à résidence. Et c'est dans cette localité que Charles va vivre avec Francisca, jeune fille de la noblesse locale, une rocambolesque histoire d'amour. Ce récit, qui rassemble d'inédites confidences des personnages, est intéressant à plusieurs titres. Sur le terrain historique, il donne à comprendre la fragilité de la jeune République française, assaillie de tous côtés par les monarchies européennes. Il illustre localement le concept de "Nation en armes", fondement de l'armée nouvelle telle que décrite par Jaurès. C'est aussi un récit à portée « sociologique » en ce qu'il décrit les moeurs et traits caractéristiques de la société espagnole de l'époque, profondément monarchiste et manifestant une aversion collective pour les Républicains. Enfin, c'est une étude de caractères assez fine sur les protagonistes de l'intrigue amoureuse qui sert de trame au récit. À la suite se trouvent une dizaine d'anecdotes auxquelles on prête les mêmes qualités que celles décrites supra. Dos insolés, légers frottements, quelques coins usés. Bel état intérieur. Couverture rigide
Bon 3 vol., 441 + XII-438 + 336
Classiques garnier 1938 in12. 1938. Broché. 387 pages. Bon Etat
Nimes / louis Giraud 1857 in12. 1857. reliure demi-basane. 3 volume(s). Très bon état de reliure les 20 premieres pages du tome 1 avec des nombreuses mouillures un feuillet détaché du tome 3
1864 Grenoble, Rahoult et Dardelet, 1864 et 1874. Trois parties reliées en deux volumes petit in-folio (245 X 316 mm) et (240 X 313 mm) chagrin havane et havane foncé, plats ornés d'encadrements de filets à froid et fleurons dorés dans les angles, titre doré [et listels de veau marron foncé aux angles du premier plat pour le premier volume], dos cinq nerfs filetés à froid, caissons à froid avec petit fleuron doré, auteur et titre dorés, coupes et coiffes filetées, bordure intérieure, tranches dorées (Sauvade Rel.). Premier volume : IX pages, (1) f., 135 pages, (2) ff. - Second volume : IX pages, 78 pages. Ex-libris héraldique en couleurs «J.J.M.S. de Marliave » collé sur le premier contreplat. Rousseurs.
ÉDITION ILLUSTRÉE de cet ouvrage, complet des ses trois parties. Nombreuses et très belles GRAVURES SUR BOIS dans le texte, encadré d'un filet noir. L'édition originale a paru en 1733 et comptait seulement 26 pages. L'auteur était un marchand épicier «impotent et rongé par la gouthe [sic] à l'excès quoiqu'âgé seulement de 46 ans » aisni que le rapporte une lettre signée «de Lorme » et datée de «Grenoble 15 novembre 1733. » La deuxième partie renferme la copie d'une lettre écrite par Blanc, dit la Goutte, à un de ses amis, au sujet de l'inondation de Grenoble, le 20 décembre 1740. (Vicaire I, 812 - Carteret III, 95). SÉDUISANT EXEMPLAIRE, dans une reliure de bonne facture réalisée vers 1880 par Sauvade, relieur inconnu de Fléty. NICE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
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