1901. 12 pp. in 8°. – Après la lecture de L’Au-delà dans le Matin. « Continuez l’étude des grands invisibles. Vous allez arriver à enregistrer les fluides vivants et parmi eux ‘l’amour’, celui qui unit les êtres ici-bas pour des fins inconnues […] » – 1er juillet 1901 : « Vous ne m’en voulez donc pas de vous avoir mis en scène ? […] Ne vous laissez pas égarer. Il n’y a rien d’occulte, rien de surnaturel. Nous sommes mus par des forces invisibles. Étudiez-les scientifiquement. » – 15 octobre 1901 : L’au-delà « m’intéresse d’autant plus que j’en suis terriblement près. Ah ! cet après-midi à la Bodinière que de gens, que de choses il a amenés dans ma vie ! Je connaissais à peine la personne qui m’y a conduite, je ne l’ai jamais revue depuis. Elle était tout simplement un de mes fils conducteurs. C’est joliment amusant la vie quand on sait la regarder. » – 28 novembre 1901 : Son roman Ève victorieuse va bientôt paraître en anglais. « Il y a enfin un liseur qui a compris la portée de mon roman, c’est celui du journal de St Petersbourg […] J’ai eu grand tort de vous dire que j’étais une vieille femme sans cela j’aurais déjà eu votre visite.
Reference : AMA-119
Mystérieuse personnalité que celle de Pierre de Coulevain, pseudonyme d’Augustine Favre, une Suissesse née à Genève en 1838 et morte près à Lausanne en 1913 (sa fiche sur Wikipédia – religieusement et rapidement recopiée par la plupart des « chercheurs » – la fait naître Jeanne Philomène Laperche à Bordeaux en 1853 et mourir en 1927 à Boulogne-Billancourt). Elle cacha soigneusement sa biographie, déclarant même : « Je déclare qu’il n’existe de moi aucun portrait, aucune photographie ni aucune correspondance et j’ajoute que tout critique, tout conférencier qui ne respectera pas la volonté que j’exprime aujourd’hui de demeurer inconnue ne sera ni un gentleman ni un galant homme. » Son dada était sa croyance dans la Providence, ce destin qui nous mène malgré nous. On joint : Lettre autographe signée à Léon Bailby. Paris, 26 juin 1909. 3 pp. in 8°. Elle le remercie de vouloir la comprendre parmi les femmes de mérite. Mais « mes livres seuls appartiennent au public… je tiens plus à mon indépendance qu’à la célébrité. Ceci vous prouvera que je suis une vieille femme avisée c’est-à-dire un sage ».
Librairie Les Amazones
Mme Chantal Bigot
33 (0)6 08 03 44 17
Sauf mention contraire, nos livres sont complets et en bon état. Nos prix sont nets. Règlement sur pro-forma. Frais de port en recommandé et d'assurance à la charge du destinataire. Les livres voyagent aux risques et périls du client. Pour nos clients étrangers les virements ou les chèques en devises doivent être majorés de 25 euros.