, , 1893. 2 vol. in-8 oblongs manuscrits à pagination continue de 248 pp., titre manuscrit sur le premier plat, cartonnages décorés de l'époque, tranches dorées.
Reference : 5592
Relation manuscrite d'une destination encore neuve en cette année 1893 : les îles Canaries, Las Palmas et Santa Cruz, à l'époque où l'archipel voit l'instauration de ports francs qui favorisent ses relations commerciales et augmentent le nombre de navires faisant escale dans le port des villes ; les premiers touristes européens arrivent au même moment, tandis que s'élèvent les premiers grands hôtels.Ernest Annoot quitte Bruxelles le 25 septembre 1893 en compagnie de son épouse et son fils William pour se rendre « par étapes vers les côtes occidentales d'Afrique aux iles Canaries ».Aux considérations propres au récit de voyage (monuments, gastronomie, populations, scènes quotidiennes), se mêlent des notions inédites sur le climat, la géographie ou la botanique : Ernest Annoot est ingénieur « agricole » en Belgique et au voyageur se substitue souvent l'explorateur scientifique à la manière d'un Humboldt, modèle présumé de l'auteur (« De l'aveu de plusieurs écrivains, notamment d'Humboldt, Saint Croix de Teneriffe vue de la mer d'une certaine distance est l'un des plus beaux points de vue du monde »). Bruxelles-Paris ; Bourgogne ; Lyon (« nous voyons l'endroit où fut assassiné il y a quelques mois le président Carnot ») ; Tarascon (quelques considérations sur la vigne et la phylloxera) ; Perpignan le 29 septembre (« nous traversons dans le crépuscule une petite ville triste et vieillote entourée d'une formidable ceinture de murailles et de forts ») Cerbère (« la douane : N'avez-vous pas le cholera ? pas que je sache ni madame ni mon fils »). Espagne, le 1er octobre : huit jours passés à Barcelone (« Lorsqu'il se donne une course, corrida ainsi qu'il est d'usage de dire, course qui n'est autre cependant qu'un combat et qui se passe toujours le dimanche, la ville entière est en fermentation ; dans l'arène - dont l'architecture ressemble aux arène romaines - il y a place pour trente mille personnes mais on en introduit un nombre illimité »), climat de barcelone ; comment on est reçu-servi en Espagne ; Valence ; Climat de Malaga ; Cadix ; la traversée : L'océan la vie à bord. Las Palmas, « Le matin du 17 octobre vers neuf heures et demi, on sent que là-bas devant soi ce n'est plus la mer infinie : C'est la combe (crête de la grande île) que nous voyons cachant la base du Pic de Tenerife. » Climat ; nourriture (« il faut considérer qu'à un second point de vue le voyageur qui s'y rend se trouve placé dans les conditions physiques les plus favorables à l'éclosion des désordres : en effet un brusque changement de régime alimentaire l'oblige à se contenter de choses indigentes qui prises en Belgique meme révolteraient ses organes intestinaux . ») ; insectes, animaux, végétations (« citons le figuier de barbarie le manguier (mango) des Indes ») ; « la race » ; « le costume » ; « le commerce » ; Quelques excursions : Guimar ; la vallée d'Orotava.
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