Amsterdam, chez Guillaume Castel, 1748. In-12 de 201 pp.CAYLUS (Anne-Claude-Philippe de Tubières, comte de). Mémoires de l'Académie des Colporteurs. Sans lieu [Paris], De l'imprimerie ordinaire de l'Académie, 1748. In-12 de VIII-319 pp.Les deux titres reliés en 1 vol. in-12, veau marbré, dos à nerfs dont les caissons sont ornés des chats de la marquise du Deffand répétés cinq fois, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
Reference : 42840
Deuxième édition des Moeurs de Paris, la première datée 1747. « Cet ouvrage intéressant est d'un certain De La Peyre sur lequel je ne possède aucune indication » (Lacombe).Table des Matières : 1, Des Dames . 2, De l'Accent et de plusieurs portraits. 3, De la Mode. 4, Des Petits-Maîtres. 5, Des Politiques. 6, De quelques endroits surprenants(vice et libertinage). 7, Des Gens de lettres. 8, De différents caractères. 9, Des jeunes gens qui veulent faire les petits maîtres. 10, De ce qu'il y a de plus remarquable à Paris. 11, De la religion.Guigard, Armorial du bibliophile, II, 189 ; Quentin-Bauchard, Les Femmes bibliophiles de France, II p. 436 ; Cohen-De Ricci, 210 ; Lacombe, Bibliographie parisienne, 1021. Deuxième édition des Moeurs de Paris, la première datée 1747. « Cet ouvrage intéressant est d'un certain De La Peyre sur lequel je ne possède aucune indication » (Lacombe).Table des Matières : 1, Des Dames . 2, De l'Accent et de plusieurs portraits. 3, De la Mode. 4, Des Petits-Maîtres. 5, Des Politiques. 6, De quelques endroits surprenants (vice et libertinage). 7, Des Gens de lettres. 8, De différents caractères. 9, Des jeunes gens qui veulent faire les petits maîtres. 10, De ce qu'il y a de plus remarquable à Paris. 11, De la religion.2. Édition originale. Frontispice et 8 figures hors-texte non signées : « le frontispice est de C.N. Cochin et les figures sont dans la manière de Gravelot ou de Pasquier. Elles semblent avoir été gravées par Caylus lui-même » (Cohen).Récit du comte de Caylus autour des figures de l'édition clandestine qu'il connaissait bien et l'une des oeuvres les plus fameuses de la société « badine et bachique » dite « du Bout du banc », où l'on croisait aussi Maurepas et Mlle Quinault.L'ouvrage restitue la vie des colporteurs qui s'évertuaient à diffuser la littérature interdite : pamphlets brocardant le pouvoir ou l'Église, récits érotiques ou pornographiques, etc.Contient : Idée générale de la Société des Colporteurs, nécessaire à l'intelligence de cet ouvrage ; Voyages d'un Cul-de-jatte, Colporteur ; Histoire du Sorcier Galichet ; La Toilette ou les Arrêts du destin ; Podamir & Christine. Nouvelle Russienne ; Histoire du Sieur Boniface ; Histoire de Catherine Cuisson qui colportoit ; La Reine de Congo ; Manuscrit perdu ; Lettre de Jean Loncuart ; La Male-Bosse, Nouvelle nuit de Straparole ; Mémoire de Simon Collat dit Placard, Maître afficheur.Provenance : bibliothèque de Mme du Deffand avec son fer au chat répété entre les nerfs. « Marie de Vichy-Chamrond, marquise du Deffand (1697-1780), aimait les chats autant que ses livres. Aussi les confondit-elle dans un même sentiment en prenant les uns pour estampilles des autres - cette marque n'offrant d'ailleurs aucun caractère héraldique. Marie de Vichy-Chamrond, marquise du Deffand (1697-1780), incarne l'esprit brillant des Lumières. Elle entretint une riche correspondance avec tous les beaux esprits du temps qui se pressaient dans son salon « d'Alembert, Montesquieu, Voltaire, Fontenelle, Marivaux, Horace Walpole et le président Hénault, son amant » (Quentin-Bauchart).Édouard Rahir (cat. 1936, n°1001, ex-libris) : « Cette provenance est d'autant plus intéressante que le comte de Caylus faisait partie de la société de Mme du Deffand et il a même gravé une eau-forte représentant la marquise avec ses chats ».Guigard, Armorial du bibliophile, II, 189 ; Quentin-Bauchard, Les Femmes bibliophiles de France, II p. 436 ; Cohen-De Ricci, 210 ; Lacombe, Bibliographie parisienne, 102. (42840)
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Paris, Capelle, 1803. In-8 de (6)-IX-(1)-405 pp., veau fauve glacé, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin noir, tranches jaspées (reliure de l'époque).
Édition originale rare. Recueil épistolaire en 24 lettres, spirituel et amusant, consacré au Paris du Consulat par Louis-Joseph Lavallée marquis de Boisrobert (Dieppe, 1747 - Londres, 1816) : Aspect général de Paris, Les femmes, les théâtres, Caractère des parisiens, le bon ton, le carnaval, le mariage, la famille, la bourgeoisie, la police, les dames de la Halle, l'Académie, l'Éducation et ses résultats quant aux moeurs, spectacles, comédiens, causes de la Révolution, ses résultats, un enterrement, des biens de fortune, les Parvenus, le vêtement et les modes, le duel, la société, l'ameublement des appartements, moeurs conjugales, vanités des riches, les assignats, l'agiotage, le jeu, l'Académie, les enseignes, fêtes publiques, le mariage, les cafés, Muséum d'histoire naturelle, Musée central des arts (Louvre), Bibliothèque Nationale.« Quant à l'ordre des matières, j'ai pensé qu'un ouvrage de ce genre ne pouvait ni ne devait en comporter aucun ; qu'il fallait même autant qu'il était possible, éviter l'uniformité ; que des lettres ne devaient avoir aucune ressemblance avec des chapitres, et que l'homme qui rend compte à un ami des sensations que lui font éprouver les objets dont ses regards sont frappés, devait en parler selon que le hasard lui présentait » (Préface).Lacombe, Bibliographie parisienne, 434.
Melun Imprimerie administrative 1905 in-4 carré demi-chevrette bouteille à long grain, dos lisse, couverture conservée [Rel. de l'époque], dos insolé, deux mors supérieurs fendus
179 pp. (la couverture imprimée sert de titre).Confiée à une commission d'examen extraparlementaire, cette enquête approfondie sur le service des moeurs parisiens avait été provoquée par l'arrestation injustifiée de la soeur et de la fiancée d'un journaliste à La Lanterne, par des agents du service des moeurs les prenant pour des prostituées (affaire Forissier, de mai 1903).Avocat et député radical-socialiste, Paul Meunier (1871-1922) fut la cible des attaques de l'Action française après la guerre.Envoi autographe de l'auteur à René Millaud, qui a fait apposer sa vignette ex-libris (gravée à l'aquatinte par Henry Chapront et datée de 1922)
L'Hermite de la Chaussée d'Antin, ou observations sur les moeurs et les usages parisiens au commencement du XIXe siècle Jouy, M.de Sorte de revue de mœurs, l'ouvrage est constitué de chroniques qui parurent tous les samedis dans la Gazette de France du 17 août 1811 au 7 mars 1814. Elles connurent un succès immense. L'Hermite qui n'a de cette fonction que le nom est un vieillard bien alerte se réclamant de Voltaire, La Bruyère, Montaigne et des journalistes londoniens du Spectator, qui parcourt sans relâche tous les quartiers de Paris et rapporte chaque semaine ses observations à ses lecteurs. Le personnage traite sans distinction des différents lieux de la capitale, de ses habitants (on assiste par exemple à une savoureuse « guerre des quartiers » entre le Marais et la Chaussée-d Antin), de ses usages (« La cour des messageries », « La journée d un fiacre » ), de ses mondanités (« Les courses au Champ de Mars » ) et d'autres divertissements moins louables (« Une exécution en grève » ). Tout en se situant au confluent de plusieurs courants littéraires du XVIIIe siècle, L'Hermite de la Chaussée-d'Antin se fait également le précurseur de cette littérature sur Paris qui se développera au XIXe siècle, la « littérature panoramique » (W. Benjamin). Tome V, Les gens en bonnet de nuit - le testament de l’Hermite - le Pont des Arts - Le gâteau des rois - Vices à la mode - prise de Paris - Mort de l’Hermite, etc.. vol. relié pleine basane époque, 175x100, 3488pp. orné de gravures en taille-douce. Paris Chez Pillet 1814 La vie de Jouy (1769 - 1846) fut assez troublante. Né à Versailles le 19 octobre 1769, il fut officier, arrêté et condamné à mort sous la Terreur, s'évada, se réfugia en Suisse, rentra le 9 Thermidor, fut arrêté le 13 Vendémiaire. Il commanda la place de Lille où il fut incarcéré une troisième fois. Journaliste, critique, auteur dramatique, chansonnier, il écrivit le livret de Guillaume Tell, opéra de Rossini, et fit partie du Caveau ; il a laissé vingt-huit volumes et fut un des compagnons du « Déjeuner de la Fourchette ». Élu à l'Académie le 11 janvier 1815 en remplacement de Parny, les événements de cette année l'empêchèrent de prononcer son discours de réception. Un article de la Biographie contemporaine lui valut encore un mois de prison ; l'Académie lui manifesta sa sympathie lorsqu'il fut libéré, ce qui mécontenta le gouvernement. Il reçut de Barante, de Pongerville, Dupin, Tissot et Charles Nodier, du parti des classiques; il vota contre Victor Hugo. Il fut membre de la Commission du Dictionnaire. Mort le 4 septembre 1846, à Saint-Germain-en-Laye ref/262
L'Hermite de la Chaussée d'Antin, ou observations sur les moeurs et les usages parisiens au commencement du XIXe siècle Jouy, M.de Sorte de revue de mœurs, l'ouvrage est constitué de chroniques qui parurent tous les samedis dans la Gazette de France du 17 août 1811 au 7 mars 1814. Elles connurent un succès immense. L'Hermite qui n'a de cette fonction que le nom est un vieillard bien alerte se réclamant de Voltaire, La Bruyère, Montaigne et des journalistes londoniens du Spectator, qui parcourt sans relâche tous les quartiers de Paris et rapporte chaque semaine ses observations à ses lecteurs. Le personnage traite sans distinction des différents lieux de la capitale, de ses habitants (on assiste par exemple à une savoureuse « guerre des quartiers » entre le Marais et la Chaussée-d Antin), de ses usages (« La cour des messageries », « La journée d un fiacre » ), de ses mondanités (« Les courses au Champ de Mars » ) et d'autres divertissements moins louables (« Une exécution en grève » ). Tout en se situant au confluent de plusieurs courants littéraires du XVIIIe siècle, L'Hermite de la Chaussée-d'Antin se fait également le précurseur de cette littérature sur Paris qui se développera au XIXe siècle, la « littérature panoramique » (W. Benjamin). Tome IV, Voyage à Pontoise - la partie de chasse - journée d'un jeune homme - les obsèques de Grétry - une exécution en grève - Diner d'artiste - L’écrivain public..etc vol. relié pleine basane époque, 175x100, 388pp. orné de gravures en taille-douce. Paris Chez Pillet 1814 La vie de Jouy (1769 - 1846) fut assez troublante. Né à Versailles le 19 octobre 1769, il fut officier, arrêté et condamné à mort sous la Terreur, s'évada, se réfugia en Suisse, rentra le 9 Thermidor, fut arrêté le 13 Vendémiaire. Il commanda la place de Lille où il fut incarcéré une troisième fois. Journaliste, critique, auteur dramatique, chansonnier, il écrivit le livret de Guillaume Tell, opéra de Rossini, et fit partie du Caveau ; il a laissé vingt-huit volumes et fut un des compagnons du « Déjeuner de la Fourchette ». Élu à l'Académie le 11 janvier 1815 en remplacement de Parny, les événements de cette année l'empêchèrent de prononcer son discours de réception. Un article de la Biographie contemporaine lui valut encore un mois de prison ; l'Académie lui manifesta sa sympathie lorsqu'il fut libéré, ce qui mécontenta le gouvernement. Il reçut de Barante, de Pongerville, Dupin, Tissot et Charles Nodier, du parti des classiques; il vota contre Victor Hugo. Il fut membre de la Commission du Dictionnaire. Mort le 4 septembre 1846, à Saint-Germain-en-Laye ref/262
Paris, Les Editions de France, 1935. In-8, broché, exemplaire à grandes marges, non coupé, 279 pp. (bas et haut des coiffes légèrement jaunies).
Édition originale. Un des 10 exemplaires numérotés sur vélin pur fil Lafuma (seul tirage en grand papier). Envoi autographe de l'auteur. Photos sur demande.