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‎[Bourbonnais. Sosthène Patissier, député de l'Allier].‎

‎Sans lieu ni date, , (1860-1900). 99 photographies « carte de visite » (60 x 90 mm) montées dans un album in-12 oblong (155 x 210 mm) chagrin fauve, écoinçons, initiales gravées S.T. (Sosthène, Thérèse) sur le plat supérieur et fermoir en bronze ciselés et dorés, tranches dorées (Auguste Klein). ‎

Reference : 42524

‎Album de Sosthène Patissier, député de l'Allier de 1871 à 1881 dont 99 portraits-vignettes enchâssés recto verso, qui sortent principalement des ateliers de Moulins (Flammarion, Julien Lacroix, Brunel) mais aussi de l'atelier d'Alexandre Ken photographe à Paris sous le Second Empire, où sont réunis les membres de sa famille dont son épouse Thérèse Bardoux, des élus auvergnats et les grandes familles bourbonnaises Tortel et Féjard.Sosthène Patissier (Besson 1827-Souvigny 1910) dont le grand-père et le père furent maires de Besson (Allier) et propriétaires du château de Chéry, à Souvigny, appartenait à la bourgeoisie du Bourbonnais. Il épousa en 1855 Thérèse Bardoux (1835-1930), fille du vice-président du tribunal civil de Moulins. Avocat et conseiller municipal à Moulins, puis conseiller général du canton de Souvigny de 1871 à 1898, Patissier fut député de l'Allier de 1871 à 1881, siégeant au centre gauche. Il est l'un des 363 qui refusent la confiance au gouvernement de Broglie, le 16 mai 1877. Désavoué par ses électeurs, il ne se représente pas en 1881 aux élections législatives, mais il est de 1883 à 1898 vice-président du conseil général de l'Allier. Chevalier de la Légion d'honneur (1890) Sosthène Patissier fut membre de la Société d'émulation du Bourbonnais.Album établi dans une reliure d'Auguste Klein, célèbre orfèvre autrichien, fournisseur de la cour impériale et royale de Vienne. Il ouvrit plusieurs commerces à Paris, à la fin des années 1860, dont le 6, boulevard des Capucines, en 1869, qui sera spécialisé dans les ventes d'articles de maroquinerie et les bronzes. Il a notamment travaillé pour de riches collectionneurs européens et russes. Premier onglet partiellement déchiré.Robert, Cougny, Bourloton, Dictionnaire des parlementaires français, 1891, IV p. 560. ‎