S.l.n.d, , (1690 circa). In-12 manuscrit (11 x 16,7 cm) de (30) ff. à 22 lignes par page, veau brun, dos orné à nerfs muet (reliure de l’époque).
Reference : 42331
Très rare méthode pour tirer les horoscopes, illustrée de figures zodiacales, composée à la fin du XVIIe siècle.« Du XIIe au XVIIe siècle, la prévision astrologique constituait l’une des finalités essentielles des calculs astronomiques et un auxiliaire jugé souvent indispensable à l’exercice de la médecine. En tant que science conjecturale, sinon en tant qu’art divinatoire, l’astrologie était donc jugée utile par une grande partie du public cultivé, à commencer par la majorité des savants eux-mêmes » (Jean-Patrice Boudet).Composé de plusieurs parties à commencer par les « figures de nomance » (ou nommance : action de nommer) à l’aide desquelles « il faut premièrement savoir le nom de la personne dont il est question » ici « Marie Du Plessis » transcrit en six symboles de planètes - patronyme que l’on retrouve inscrit et biffé au verso de la garde supérieure en guise d’ex-libris. Suivi de : Les jours de chaque planette ; Amitié et accords des planettes ; Contrariété des planettes ; Signification des planettes simples ; De la conjonction des planettes ; Maisons des planettes ; Qualités des planettes.« Devant la complexité des opérations à effectuer pour tirer l’horoscope, des méthodes de calculs simplifiés ont été mises au point ; il existe des figures qui parodient son mode de représentation astronomique et qui réduisent l’horoscope à une supercherie. Il existe donc une astrologie savante, celle que pratiquent les astronomes-astrologues, et une astrologie populaire, qui utilise de pseudo-horoscopes. (…) Il s’agit d’abord d’une figure mathématique dont les symboles astronomiques condensent le pouvoir évocateur des noms, venus des fables antiques, des récits de la mythologie grecque et romaine. L’horoscope serait plus proche d’un pictogramme ou d’un blason où l’agencement des symboles indiquerait un moment particulier de la position des astres dans le ciel. (…) Après cette partie technique du calcul de la figure céleste, il s’agit ensuite pour l’astrologue de la bien juger, de l’interpréter. » (René-Guy Guérin).Ex-libris manuscrit ancien « Lacroze » en tête du premier chapitre ; ex-libris moderne « FP » sur le premier contreplat.Précieux manuscrit inédit et anonyme très lisible relié à l'époque.Guérin, René-Guy, Vanité de l'astrologie, ou l'horoscope serait-il une figure de Vanité ?, Littératures classiques, vol. 56, no. 1, 2005, pp. 71-84.
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