A Paris, chez Saillant et à Bayeux, chez Lepelley, 1772. In-8 de 1 frontispice gravé, (4)-XXIV-342-(2) pp., veau marbré glacé, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge (reliure de l'époque).
Reference : 42123
Première édition française donnée par Junker. Gravure de Ménil d'après Monet en frontispice.Traduit deux fois en français en 1772, d'abord par un pasteur huguenot à Berlin (Abel Burja sous le titre : Phédon ou Dialogues Socratiques sur l'Immortalité de l'Ame), ensuite par G.-A. Junker, un Allemand installé à Paris qui s'était déjà signalé par plusieurs traductions de l'allemand l'anglais, il le fut rapidement aussi en hollandais, italien, suédois, polonais, russe et hongrois. Le 1er juillet 1772, la Correspondance littéraire de Grimm en prit acte : « traduit depuis peu le Phédon, ou Entretiens sur la spiritualité et l'immortalité de l'âme, non de Platon mais de Mosès Mendelshon [sic], juif, à Berlin. M. Mosès jouit d'une grande réputation en Allemagne. C'est un célèbre métaphysicien et son Phédon a fait quelque sensation à Paris, quoique la philosophie dominante ne soit pas dans ce goût-là. M. Mosès s'est permis de mettre dans la bouche de son Socrate beaucoup d'arguments et de raisonnements tirés de la philosophie moderne en faveur du système de l'immortalité de l'âme. Ce Socrate au lieu d'être le maître de Criton et des autres philosophes d'Athènes, n'est qu'un élève de Leibnitz, de Wolff et de Mosès » (P. H. Meyer, Le rayonnement de Moïse Mendelssohn hors d'Allemagne).Très bon exemplaire. Cohen - De Ricci, 386 ; Szajkowski, Franco-Judaïca, 1625.
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