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BONNEVILLE (Nicolas de).
De l'Esprit des religions. Ouvrage promis et nécessaire à la Confédération universelle des Amis de la Vérité.
Paris, Imprimerie du Cercle social, 1791. 2 parties en un vol. in-8 de (4)-92 ; 254 pp., demi-basane brune, dos orné de filets dorés (reliure de l'époque).
Reference : 42101
Edition originale.Un des membres les plus actifs du Cercle social, et l'un des plus ardents propagateurs de l'illuminisme dans les loges maçonniques (Caillet 1407).Nicolas de Bonneville, écrivain et homme politique, fonde en 1790 le Cercle social dont le but est de rallier le genre humain à « cette doctrine de l’amour qui est la religion du bonheur », et dont les rapports du Cercle social seront publiés dans le journal La Bouche de fer, qui aura comme collaborateurs Louis-Sébastien Mercier, Nicolas de Condorcet, et Thomas Paine.Dans ce livre publié en 1792, Bonneville cherche à résoudre la question du bonheur social en proposant une religion universelle qui aurait les philosophes et les savants pourprêtres. Il oeuvre en parallèle pour l’abolition de la religion catholique. Sa liberté de pensée lui coûtera cher sous la révolution, puis sous l’Empire.Lichtenberger (p. 74), considère Bonneville plus utopiste que réformateur politique et social.« Bonneville disciple de Rousseau et proche des Illuminés allemands, esquisse ici l'idéal de la grande communion sociale. Rédigé en été 1791, l'ouvrage est le point culminant atteint par les idéologues du Cercle social » (Hartig & Soboul p. 71).4 planches pleine-page in-texte. Très bon exemplaire.
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De L'Esprit des religions. ouvrage promis et nécessaire à la confédération universelle des amis de la vérité. Nouvelle édition
Paris, Imprimerie du Cercle social, 1792 2 vol. in-8, titre, 8 pp., 92 pp., 254 pp., avec 4 figures dans le texte [Appendices de la seconde édition de l'Esprit des religions], sans le faux-titre ni le titre de relais ; [2] ff. n. ch., 440 pp., avec 2 figures dans le texte, veau fauve raciné, dos lisse orné de filets, guirlandes et fleurons dorés, pièce de titre cerise, encadrement de simple filet à froid sur les plats, tranches jaunes [vol. I] ; broché sous couverture d'attente [vol. II] (reliure de l'époque). Coiffe inférieure rognée, coins abîmés.
La première édition est de 1791. L'ouvrage ne se propose rien de moins que de résoudre la question du bonheur social en proposant une religion universelle qui aurait les philosophes et les savants pour prêtres.C'est l'une des productions les plus fumeuses, dans l'ensemble comme dans le détail, du publiciste evrechin Nicolas de Bonneville (1760-1828), petit-neveu de Racine et littérateur des plus besogneux, qui se fit un nom en fondant avec l'abbé Fauchet le Cercle social (inauguré le 13 octobre 1790 au Cirque d'hiver du Palais-Royal). Le Cercle eut bientôt on imprimerie et devint une fabrique de libelles et de journaux patriotiques.On admirera par exemple cette trouvaille de l'interprétation de la croix à la sauce des loges : "Le mystère de la croix contient toute la déclaration des droits des hommes. L'équerre et le compas qui forment le symbole social, annoncent le partage égal de tous les biens et de toutes les espérances de la terre". - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
De l'Esprit des religions,. ouvrage promis et nécessaire à la confédération universelle des amis de la vérité. Nouvelle édition.
Paris, Imprimerie du Cercle social, 1792, 2 vol. in-8, [2] ff. n. ch., 8 pp., 92 pp., titre de relais, 254 pp., avec 4 figures dans le texte [Appendices de la seconde édition de l'Esprit des religions] ; [2] ff. n. ch., 440 pp., avec 2 figures dans le texte, demi-veau bleu à coins, dos à nerfs cloisonné et orné de semis dorés, simple filet doré sur les plats, tranches rouges (reliure du premier tiers du XIXe). Coins abîmés.
La première édition est de 1791. L'ouvrage ne se propose rien de moins que de résoudre la question du bonheur social en proposant une religion universelle qui aurait les philosophes et les savants pour prêtres.C'est l'une des productions du publiciste evrechin Nicolas de Bonneville (1760-1828), petit-neveu de Racine et littérateur qui se fit un nom en fondant avec l'abbé Fauchet le Cercle social (inauguré le 13 octobre 1790 au Cirque d'hiver du Palais-Royal). Le Cercle eut bientôt on imprimerie et devint une fabrique de libelles et de journaux patriotiques. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
