Paris, , Grasset , 1932. In-8 de 330-(1) pp., demi-basane blonde marbrée, dos à nerfs, pièce de titre en maroquin brun, couverture conservée, non rogné (reliure de l'époque).
Reference : 41878
Édition originale. Biographie de Napoléon-Joseph-Charles-Paul (1822-1891) le neveu de l'Empereur et cousin du futur empereur Napoléon III, par son secrétaire. « Bourré de portraits et d'anecdotes, composé avec un soin pieux et avec une parfaite bonne foi, et il sera impossible aux historiens de demain de ne point ouvrir ces Mémoires à l'aide desquels ils pénétreront dans l'intimité du frère de la princesse Mathilde. François Berthet-Leleux nous apporte maints éclaircissements sur la vie menée par le prince Napoléon depuis l'effondrement du Second Empire » (Marc Varenne, Le Figaro, 1932).Provenance : bibliothèque Georges Hersent, avec son ex-libris.
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Grasset, 1932, in-8°, 330 pp, une photo du prince Jérôme Napoléon en couverture, broché, bon état. Edition originale, un des 31 exemplaires numérotés sur vélin pur fil Lafuma (seul grand papier)
"Fils de l’ancien roi de Wesphalie, Jérôme, frère de Napoléon Ier et d’une princesse allemande, Catherine de Wurtemberg, Napoléon-Joseph-Charles-Paul était donc le neveu de l’Empereur, à qui, jeune, il ressemblait étonnamment, et le cousin du futur empereur Napoléon III, son aîné de quatorze ans, lui-même fils de Louis, roi de Hollande et d’Hortense Beauharnais. Né en exil, à Trieste, en 1822, il vécut une jeunesse allemande, puis italienne et fut même, à la mort de sa mère, alors qu’il avait 13 ans, pris en charge quelque temps par son cousin, Louis-Napoléon. En exil jusqu’en 1847, il vit, avec satisfaction, survenir la révolution de 1848, le départ de Louis-Philippe et la proclamation de la République. À l’occasion des premières élections au suffrage universel – masculin toutefois – en avril 1848, il fut élu, par le département de la Corse, représentant du peuple. Ses idées démocratiques l’entraînèrent tout naturellement à prendre place à la gauche d’une Assemblée constituante où les républicains de « la veille » étaient minoritaires. L’année suivante, il se présenta dans le département de la Sarthe, peut-être pour affirmer sa condition de Français, et fut à nouveau élu, cette fois à l’Assemblée législative. Entre-temps, il avait soutenu la candidature de son cousin, Louis-Napoléon, porté à la présidence de la République en décembre 1848. Ce soutien d’amitié, d’une amitié qui perdura sous l’Empire, ne l’empêchera pas de prendre des positions politiques personnelles parfois en désaccord avec celles adoptées par son cousin, dans ses fonctions de sénateur, de membre du Conseil d’État et, sporadiquement toutefois, du Conseil privé, de ministre, éphémère, de l’Algérie et des Colonies, enfin celle de général de division assumée durant les guerres impériales. Après l’écroulement de l’Empire, il poursuivit son combat politique, un temps conseiller général de Corse, puis député sous la Troisième République, sans renier pour autant ses opinions de démocrate..." (Bernard Hamon, Le prince Napoléon, 1822-1891, héritier de Condorcet ?) — "... Le secrétaire du prince Napoléon, M. François Berthet-Leleux, décédé il y a quelques mois, a essayé, d'après les fréquentes conversations qu'il a eues avec son patron, soit à Paris où il entra en fonction en 1874, soit dans la solitude de Prangins, après l'exil, de nous raconter la vie entière du neveu de l'Empereur. Son ouvrage constitue un panégyrique. Il est d'ailleurs bourré de portraits et d'anecdotes, composé avec un soin pieux et avec une parfaite bonne foi, et il sera impossible aux historiens de demain de ne point ouvrir ces Mémoires à l'aide desquels ils pénétreront dans l'intimité du frère de la princesse Mathilde. François Berthet-Leleux nous apporte maints éclaircissements sur la vie menée par le prince Napoléon depuis l'effondrement du Second Empire..." (Marc Varenne, Le Figaro, 1932)