Torino, nell'Accademia Reale, 1729. 2 parties in un vol. in-4 de 92-(4) pp. et 193-(7) pp., vélin rigide de l'époque.
Reference : 4179
Édition originale bilingue, italien et français. La deuxième partie est constituée des « Regolamenti del Magistrato della Riforma per l'Università di Torino - Règlements du Magistrats de la Réforme pour l'Université de Turin », Avec la promulgation des Constitutions pour l'université par Victor-Amédée II, un changement rapide fut opérée de 1720 à 1729 ; le souverain se proposait de rendre à l'université l'efficacité perdue, d'en valoriser l'obligation de formation culturelle et professionnelle nécessaire au bon fonctionnement d'un état et au développement de la société. L'oeuvre de renouvellement des programmes - nouvelles questions provenant de la société civile, contenus des disciplines scientifiques - devait continuer tout au long du siècle jusqu'à la nouvelle Constitution pour les universités entreprise par Charles-Emmanuel II en 1772. Très bon exemplaire.
Bonnefoi Livres Anciens
M. Henri Bonnefoi
1-3, rue de Médicis
75006 Paris
France
33 01 46 33 57 22
Nos livres sont garantis complets et en bonne condition sauf mention contraire. Conditions de vente conforme au règlement du SLAM et aux usages de la LILA (ILAB). Port Recommandé en sus ; emballage gratuit. Nous acceptons les cartes de crédit Visa et Mastercard. <br />
In Torino, nella Stamperia Reale, 1772. 2 parties en 1 vol. in-4 de VIII-142 pp. ; (4)-239 pp., cartonnage de l'époque, entièrement non rogné.
Édition originale bilingue, italien et français. « Les constitutions de l'université de Turin, qui furent édictées par Charles-Emmanuel III (1772), sont encore aujourd'hui un monument de haute sagesse, et l'on ne peut lire sans admiration les termes nobles et sévères qui fixent les attributions du magistrat de la réforme, à qui ces constitutions donnaient la haute direction de l'enseignement. Cette forte organisation de l'université de Turin paraît avoir produit un grand effet sur l'empereur Napoléon et n'avoir pas été sans influence sur le système qu'il inaugura en France. Nous trouvons cette impression indiquée par M. Rendu dans le passage suivant de son code universitaire : « Bonaparte passait à Turin. Un jour qu'il parcourait le palais de l'université fondée en 1720 par Victor-Amédée II, il se fit présenter les statuts qui régissaient cette institution. Il y vit quelque chose de grand et de fort qui le frappa. Cette grave autorité qui sous le nom de magistrat de la réforme gouvernait tout le corps enseignant, ce corps lui-même uni par des doctrines communes et librement soumis à des obligations purement civiles qui le consacraient à l'instruction de la jeunesse comme à l'un des principaux services de l'état, cet ordre de professeurs tous choisis parmi des agrégés nommés au concours, cette noble confiance de la puissance souveraine qui donnait au conseil chargé de la direction générale un droit permanent de législation intérieure et de continuel perfectionnement, tout ce plan d'éducation établi sur la base antique et impérissable de la foi chrétienne, tout cela lui plut, et il en garda le souvenir jusqu'au sein de ses triomphes ».» Ce remarquable passage, que nous avons voulu reproduire, offre un tableau saisissant de l'antique organisation scolaire du Piémont. » (Revue Des Deux Mondes-1863, p. 727). Ex-libris manuscrit sur la garde : Constitutions Royales pour l'Université de Turins (sic) appartenant à la Communauté de St. Paul. Baud secrétaire. Traces de mouillure sur les plats mais très bon exemplaire.