A Londres, chez Jean Nourse, 1750. 4 vol. in-12 de (2)-XXXIII-(1)-396 pp. ; (4)-362 pp. ; (2)-LXVI-(2)-339 pp. ; (4)-361-(1) pp., veau havane marbré, dos orné à nerfs, pièces de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
Reference : 41788
Contrefaçon de cette célèbre utopie traduite par Jean Bertrand. La Fable des abeilles a exercé une influence considérable au XVIIIe siècle. L’oeuvre décrit avec cynisme les ressorts de la prospérité de l’Angleterre de l’Enlightenment. Mandeville y dénonce les fausses vertus que sont, par exemple, la modestie, la décence, l’honnêteté et le sens de la hiérarchie. Il tente de montrer comment la convoitise, l’orgueil et la vanité sont les ressorts de l’opulence. Il souligne, en somme, l’utilité économique des vices et montre, du même souffle, l’harmonie naturelle des intérêts.Mandeville fait sentir la bassesse de tous les ingrédients qui composent le véritable mélange d'une société bien réglée : une ruche d'abeilles était prospère, chaque classe était pleine de vices mais l'ensemble formait un paradis. Les abeilles demandèrent à Jupiter l'honnêteté qu'elles obtinrent : aussitôt la ruche, vaincue par ses ennemis, fut ruinée et Mandeville conclut que « la vertu seule ne peut faire vivre un pays dans la splendeur, que c'est une utopie ». Bon exemplaire, usures d'usage aux coiffes et aux coins.Versins p. 566. Ex-libris manuscrit sur chaque page de titre : Loret Chne de Meaux. L'abbé Loret fut chanoine de la cathédrale de Meaux 1759 à 1774.
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A Londres, chez Jean Nourse, 1750. 4 vol. in-12 de (2)-XXXIII-(1)-396 pp. ; (4)-362 pp. ; (2)-LXVI-(2)-339 pp. ; (4)-361-(1) pp., veau moucheté, dos lisse orné à la grotesque, double filet d'encadrement doré sur les plats, pièces de titre et de tomaison en maroquin vert, tranches dorées (reliure de l'époque).
Contrefaçon de cette célèbre utopie traduite par Jean Bertrand. La Fable des abeilles a exercé une influence considérable au XVIIIe siècle. L’oeuvre décrit avec cynisme les ressorts de la prospérité de l’Angleterre de l’Enlightenment. Mandeville y dénonce les fausses vertus que sont, par exemple, la modestie, la décence, l’honnêteté et le sens de la hiérarchie. Il tente de montrer comment la convoitise, l’orgueil et la vanité sont les ressorts de l’opulence. Il souligne, en somme, l’utilité économique des vices et montre, du même souffle, l’harmonie naturelle des intérêts.Mandeville fait sentir la bassesse de tous les ingrédients qui composent le véritable mélange d'une société bien réglée : une ruche d'abeilles était prospère, chaque classe était pleine de vices mais l'ensemble formait un paradis. Les abeilles demandèrent à Jupiter l'honnêteté qu'elles obtinrent : aussitôt la ruche, vaincue par ses ennemis, fut ruinée et Mandeville conclut que « la vertu seule ne peut faire vivre un pays dans la splendeur, que c'est une utopie ». Bel exemplaire. Versins p. 566.