Nancy, Veuve Leclerc, 1776. 2 parties en 1 vol. in-4 de (16)-349 pp. (2)-358-(16) pp., maroquin rouge, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin vert, triple filet doré d'encadrement sur les plats, fleurons dans les angles, tranches dorées (reliure de l'époque).
Reference : 41731
Édition originale ornée du profil du marquis de Mirosmenil gravé en tête de l'épître dédicatoire. Origine des Trésoriers de France, des chambres des comptes, de la création des généraux, des aides et finances, et de celle de la Chambre du Trésor ou du Domaine, de l'établissement des Cours des Aides, de la création des Recettes générales, de dix-sept offices de Trésoriers de France et de l'établissement des Bureaux des Finances ; suivi des titres qui prouvent que les Bureaux des Finances sont du nombre des Cours supérieures.« Gironcourt, dans son Traité historique de l’État des Trésoriers de France et généraux des finances, en 1776, se présente comme l’un plus des fervents rapporteurs des écrits de Pasquier : les trésoriers de France et les généraux des finances diminuent les finances ordinaires de Sa Majesté, qui se consomment au payement de leurs gages. Ce dernier estime en revanche qu’il était donc temps qu’ils soient réduits ou purement supprimés. Malgré les campagnes et les écrits de dénigrement qui leur sont opposés, les officiers des bureaux des finances conservent leurs privilèges. (…) En examinant la position du roi sur les rapports entre les officiers des finances et les cours supérieures, plusieurs décisions favorables sont rendues en faveur des trésoriers et généraux des finances. En effet, les hautes juridictions (Grand conseil, chambres des enquêtes, chambre de tournelle, chambre des comptes, cours des aides, cours des monnayes et des bureaux des finances), sont toutes réputées être des compagnies souveraines libres et distinctes les unes des autres. Pour appuyer cette appartenance du bureau des finances aux cours souveraines, Regnard de Gironcourt nous éclaire. Dans ses travaux, celui-ci cherche à prouver le rang social de l’office des trésoriers de France et des généraux des finances : En assemblée générale, chaque corps retrouve la jouissance uniforme des droits et privilèges qui leur sont accordés en qualité de membre de cours supérieures et les bureaux des finance en sont une. (…) Henri-Antoine Regnard de Gironcourt est né à Nancy le 13 juin 1719 et admis chez les jésuites en 1734. Il professe la rhétorique et la philosophie dans plusieurs de leurs collèges. Une ode qu’il publia en 1741 sur la naissance de Joseph, archiduc d’Autriche, depuis empereur, le brouilla avec la société. Il intègre ensuite le bureau des finances de la généralité de Metz et Alsace. On a de lui de nombreux ouvrages comme le Traité historique de l’État des trésoriers de France et généraux des finances, avec les preuves de la supériorité de ces offices. » (Aloïse Christian Mavoungou).Superbe exemplaire en maroquin rouge de l'époque de cet ouvrage peu commun. Ex-libris Mareschal Beauvais. Goldsmiths'-Kress library of economic literature, 11482.16 ; inconnu à Brunet, Einaudi, INED, Stourm ; Aloïse Christian Mavoungou. Le bureau des finances de la généralité de Metz et Alsace 1701-1790 : aspects institutionnels. Droit. Université de Lorraine, 2015.
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