(Paris), Imprimerie Nationale des Rédateurs-Traducteurs des Séances de la Convention Nationale, s.d. (1794). In-8 de 32 pp.
Reference : 41292
Tirage différent de l'édition originale. Rapport du 13 mars 1794 dénonçant la conspiration de Batz, dite de "l'étranger" prélude à la la loi du 22 prairial an II (10 juin 1794), dite loi de Prairial, qui ouvrit la Grande Terreur : « Si quelqu'un courait dans Paris, criant il faut un roi, il serait arrêté et périrait sur l'heure ; si quelqu'un dans une société populaire, osait dire rétablissons la tyrannie, il serait immolé. Que doivent donc faire ceux qui n'osent point parler ainsi ? Ils doivent dissimuler ». Ami de Chabot, le baron Jean-Pierre de Batz avait eu grâce à lui des informations de première main sur les activités du Comité de sûreté générale et compromit Delaunay d'Angers, Julien de Toulouse et d'autres conventionnels dans des spéculations sur les fonds publics, notamment sur les actions de la Compagnie des Indes. Il disparaît à temps tandis que ses amis sont arrêtés et guillotinés. Robespierre en fait une des têtes de la conspiration contre-révolutionnaire et mit sa tête à prix.Inconnu à Tourneux. Martin et Walter, 30717.
Bonnefoi Livres Anciens
M. Henri Bonnefoi
1-3, rue de Médicis
75006 Paris
France
33 01 46 33 57 22
Nos livres sont garantis complets et en bonne condition sauf mention contraire. Conditions de vente conforme au règlement du SLAM et aux usages de la LILA (ILAB). Port Recommandé en sus ; emballage gratuit. Nous acceptons les cartes de crédit Visa et Mastercard. <br />
[Paris], Imprimerie Nationale, s.d. (1794), in-8°, 27 pp, non rogné, reliure demi-percaline bleue à la bradel, dos lisse, pièce de titre basane noire (rel. fin XIXe), bon état. Edition originale (Tourneux 4229 b ; Martin et Walter 30717)
Célèbre rapport dénonçant la conspiration de Batz, dite de "l'étranger". En fait la dénonciation de cette conspiration servit de prétexte pour envoyer à l'échafaud une foule de victimes, grâce à la loi de Prairial. (Tourneux, n° 4229 ; Martin et Walter 30717) — "... Affermissez le gouvernement républicain ; c’est aujourd’hui l’intérêt le plus cher du peuple et de la liberté : soyez profonds dans vos desseins, comme l'est votre amour de l'humanité. Car vous n'avez rien fait en immolant le tyran, si vous n'immolez la corruption par laquelle le parti de l'étranger vous ramène à la royauté..." Suivi d'une proposition de décret où "Sont déclarés traîtres à la patrie, et seront punis comme tels,, ceux qui seront convaincus d’avoir, de quelque manière que ce soit, favorisé dans la République le plan de corruption des citoyens, de subversion des pouvoirs et de l’esprit public ; d’avoir excité des inquiétudes, à dessein d’empêcher l'arrivage des denrées à Paris ; d’avoir donné asile aux émigrés ; ceux qui auront tenté d’ouvrir les prisons ; ceux qui auront introduit des armes dans Paris, dans le dessein d'assassiner le peuple et la liberté ; ceux qui auront tenté d’ébranler ou d’altérer la forme du gouvernement républicain. La Convention nationale étant investie par le peuple français de l’autorité nationale, quiconque usurpe son pouvoir, quiconque attente à sa sûreté ou à sa dignité, directement ou indirectement est ennemi du peuple et sera puni de mort..."