Paris, Gustave Sandré, 1850. In-12 de (4)-732-VIII pp., table, portrait, demi-chagrin vert, dos lisse orné, super-libris "G. Bordillon" en pied (reliure de l'époque).
Reference : 41205
Édition originale. Histoire des idées philosophiques et économiques des sociétés humaines depuis les origines par Ange Guépin qui s'affirme comme le continuateur des idées de Saint-Simon, de Pierre Leroux et de Fourier ; il propose une transformation de la société dans laquelle les communes organisées en associations mettraient progressivement en place différentes œuvres sociales sur le mode sociétaire.« Né le 30 août 1805 à Pontivy (Morbihan), mort à Nantes (Loire-Inférieure) le 21 mai 1873. Homme politique, médecin, Ange Guépin fut saint-simonien mais aussi sympathisant du fouriérisme et du communisme de Cabet. Franc-maçon, attentif au combat du droit des femmes, il fut plus socialiste que républicain et se montra militant enthousiaste de l’association. (…) En 1850 la publication de Philosophie du socialisme lui valut d’être révoqué de son poste de médecin des douanes et d’être traduit devant le Conseil académique présidé par un légitimiste, le recteur Christophe Laënnec. Ce Conseil, jugeant le livre « attentatoire à la religion, à la morale publique et privée, ainsi qu’à l’ordre de la société et de la famille », vota le renvoi de Guépin devant le Conseil supérieur, qui siégeait à Paris. Présidé par le ministre de l’Instruction et des Cultes entouré notamment d’Adolphe Thiers, de Monseigneur Dupanloup et de Montalembert, le Conseil destitua le professeur Guépin de sa chaire de chimie médicale à l’École secondaire de médecine de Nantes, chaire dont il était titulaire depuis 1830. Guépin fut terriblement affecté par cette sanction et n’eut de cesse, vainement, d’être réhabilité. Le procès fait à Guépin était politique, on voulait surtout le réduire au silence » (Michel Aussel).Envoi autographe signé « A mon ami Bordillon aîné, affection, souvenir A. Guépin, 29 juin 1850 » sur le portrait de l'auteur gravé en frontispice par Jourdain d'après Meuret. « Venu à des sympathies saint-simoniennes à travers Jouffroy et la Société de la morale chrétienne, ancien élève de Damiron, Grégoire Bordillon (1803-1867) paraît cependant être resté républicain. Il fut l’un des collaborateurs les plus actifs du Gymnase littéraire de1828. En tant que "membre de la Société industrielle d’Angers", il signa, dans Le Globe du 9 avril 1832, un compte rendu, d’inspiration nettement saint-simonienne, d’un mémoire de Guillory aîné intitulé "Moyens d’améliorer le sort de la classe ouvrière". En 1848, Bordillon fut commissaire du gouvernement provisoire dans le Maine-et-Loire. Il était alors un admirateur de Jean Reynaud » (Philippe Régnier). Ex-libris "Bibliothèque F. Briau" : François Briau (1812-1890) maire de Varades (Loire-Atlantique) de 1857 à 1858, directeur de la Compagnie des chemins de fer nantais (1858). Rousseurs mais très bon exemplaire.Maitron, II, p. 309 ; Walch-Gerits, 212.
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