Bruxelle, Édition La Taupe, 1971. In-8 broché de 300-(2) pp.
Reference : 40861
Le Quillec, 1476
Bonnefoi Livres Anciens
M. Henri Bonnefoi
3, rue de Médicis
75006 Paris
France
contact@bonnefoi-livres-anciens.com
33 01 46 33 57 22
Nos livres sont garantis complets et en bonne condition sauf mention contraire. Conditions de vente conforme au règlement du SLAM et aux usages de la LILA (ILAB). Port Recommandé en sus ; emballage gratuit. Nous acceptons les cartes de crédit Visa et Mastercard. <br />
Paris, Éditions sociales, 1951. In-8 broché de 70-(1) pp., couverture imprimée en rouge et illustrée.
Édition originale. De la Commune à Maurice Thorez, par Victor Leduc. La Commune de Paris, par Friedrich Engels. Signification de la Commune, par Émile Tersen. La Commune, c'est la liberté, par Joanny Berlioz. Chronologie sommaire de la Commune de Paris. Nombreuses illustrations in texte. « Célébration de l'anniversaire de Thorez et accessoirement de la Commune ! ». Le Quillec, 2589.
, , 1870-1871. 2 liasses de (81) ff. et (150) ff.
Il s'agit des mémoires manuscrits et inédits d'un agent de la Trésorerie de l'Armée, qui a été engagé en juillet 1870. Son récit couvre une période dramatique de l'histoire française, marquée par la débâcle de Sedan, le siège de Paris, et la répression de la Commune de Paris. Bien que l'auteur ne signe pas son manuscrit, il semble avoir eu l'intention de le publier. Le texte est rédigé de manière détaillée et constitue un témoignage précieux de "l'Année terrible", un terme utilisé pour décrire cette période difficile de la guerre franco-prussienne.L'auteur semble être un certain Piquentin, qui se présente comme étant originaire de Falaise, en Normandie. Dans ses mémoires, il relate son engagement comme agent de la Trésorerie de l'Armée du Rhin, une fonction qui l'a amené à gérer les finances militaires, à distribuer les soldes aux soldats, à conduire les fourgons de trésorerie, et à trier la correspondance militaire. Son témoignage commence le 5 août 1870, lorsqu'il est nommé agent de la Trésorerie de l'Armée et se rend au Ministère des Finances pour recevoir ses instructions. Il raconte les difficultés rencontrées pour se procurer l'équipement nécessaire à sa mission, incluant un cheval, des uniformes et autres fournitures.L'un des moments marquants du récit est la défaite de Sedan, le 1er septembre 1870, à laquelle l'auteur assiste en tant qu'agent de la Trésorerie. Il décrit en détail l'horreur de la situation, notamment la mort de leur payeur, tué par un éclat d'obus. Les soldats sont entassés dans les rues, sous une pluie battante, et l'auteur évoque la panique générale. Les tensions entre les troupes françaises et les Prussiens sont palpables, et la situation se détériore rapidement. L'auteur fait état de la reddition des fonds aux autorités prussiennes à la Banque de France, en précisant que les agents du Trésor français sont contraints de rendre leur caisse aux Prussiens sous la pression de la situation.Après la défaite de Sedan, l'auteur rejoint 73 autres agents du Trésor et reprend ses fonctions, mais cette fois à Neuilly, près du quartier général du Trésor, après le déplacement des bureaux à la Porte Maillot. Il décrit la ville dévastée par les bombardements et notamment l'incendie du château de Saint-Cloud, causé par des obus lancés du Mont-Valérien. L'auteur témoigne des difficultés rencontrées par les agents du Trésor dans un contexte de guerre, d'occupation et de réorganisation administrative.La dernière partie des mémoires est consacrée à la Commune de Paris. L'auteur exprime son indignation face aux violences et à la brutalité de la rébellion, notamment lors de l'exécution du général Lecomte, qu'il connaît personnellement. L'auteur condamne la Commune en des termes sévères, qualifiant ses partisans de "misérables", "lâches" et "sans convictions". Cependant, il reconnaît que la répression versaillaise, menée par l'armée de Versailles, est également cruelle. Il témoigne de la répression des Communards, de la progression des Versaillais dans Paris, et de la répression sanglante qui s'ensuit.Les mémoires offrent une vision complète et détaillée de la guerre franco-prussienne, de la défaite de Sedan, du siège de Paris, et de la répression de la Commune, à travers les yeux d'un agent de la Trésorerie. Le texte est écrit avec une grande précision et donne un aperçu intime des horreurs de la guerre, des difficultés administratives, et des souffrances humaines vécues durant cette période dramatique de l'histoire de France.
La perle de la collection des caricatures de 1870-71 PILOTELL.
Reference : 10407
(1879)
Londres, Imp. Delatre, Howland st. 23, 1879. 1 vol. in-folio de 1 titre, 19 planches et 1 table gravés, maroquin rouge, dos lisse orné, large roulette dorée d'encadrement sur les plats, titre frappé au centre (reliure anglaise de l'époque).
Exemplaire personnel de Pilotell. Cet album n'a été tiré qu'à cinquante exemplaires. Georges Pilotell, dessinateur-lithographe (1845-1918), issu d'une famille bourgeoise de Poitiers, est venu à Paris poursuivre ses études ; il gagna sa vie en donnant des caricatures aux journaux et essuya quelques condamnations sous l'Empire. Le graphisme était pour lui une manière concrète d'exprimer les pensées nées de l'actualité et il demandait pour l'artiste une totale liberté : lorsqu'on lui défendit sous le Siège de Paris de publier un dessin qui représentait Villemessant directeur du Figaro, sous les traits d'un proxénète et d'un espion, il protesta dans la Patrie en danger. Fondateur du Gamin de Paris en 1867, puis de la Caricature en 1870, Pilotell collabora à l'Eclipse, à la Parodie, au Hanneton puis au Bouffon. Sous la Commune, il s'auto-proclama délégué pour les Beaux-Arts au Musée du Luxembourg. Commissaire de Police, Pilotell procéda à des arrestations, celle de Chaudey notamment. En mai 1871, il put s'enfuir, se réfugia à Genève d'où il fut expulsé en juillet 1873, et par Milan gagna Bruxelles, La Haye, Rotterdam, Augsbourg, enfin se fixa en Londres où il gagna sa vie en dessinant dans les journaux de mode.« Comme tout exilé politique, Pilotell menait une existence précaire et par l'édition d'eaux-fortes tentait d'améliorer un sort peu enviable. Ce qui est sûr, c'est que son album fut tiré à cinquante exemplaires, dont une dizaine à peine, éparpillés de par le monde, se sont conservés dans les bibliothèques privées. Un des exemplaires faisait partie de la collection du chancelier Bismarck » (Ch. Feld, préface à la réédition, Paris, 1969).D'après Quentin-Bauchart (Berleux, la Caricature politique en France pendant la guerre, le siège de Paris et la Commune) « c'est la perle de la collection des caricatures de 1870-71 ; collection de toute rareté ».Très bel exemplaire annoté par l'auteur sur les feuilles de garde, relié luxueusement dès sa parution sur son lieu de publication par Pilotell lui-même qui choisit une fois à Londres d'ajouter un e à la fin de son nom (Pilotelle). Berleux, 149 et 217 ; Maitron VIII, p. 188 ; Le Quillec, 1986.
Paris, Le Chevalier 1874 2 volumes. In-4 27,5 x 21,5 cm. Reliures demi-maroquin rouge à coins, filets dorés, dos à nerfs encadrés de petits fers dorés, 1022-676 pp. Exemplaires en très bon état, avec légers frottis.
édition originale, bien complète de ses 2 volumes, des proclamations, affiches, avis, etc. diffusés lors de la Guerre de 1870 et la Commune. à travers les multiples documents donnés ici en fac-similés, certains sur papier colorés. Très bon état d’occasion
Paris, A. Lacroix, Verboeckhoven et Cie, 1871. In-8 broché de 279 pp. et 6 pp. (extrait du catalogue de l'éditeur), couverture imprimée.
Édition originale. « Trois parties : le Comité Central, la Commune, la Commune socialiste. Et toujours les Prussiens et la Commune, la « véritable terreur pesant sur Paris », le pétrole ; seul nouveauté «les caisses d'or de Genève ». Le Quillec, 1772 ; Del Bo, 103. Couverture abîmée.