Paris, Baudouin Frères, 1824. In-8 de (4)-XIV-390 pp., demi-basane brune, dos lisse orné (reliure de l'époque).
Reference : 40661
Collection des Mémoires relatifs à la Révolution française. Plus que des mémoires, il s'agit d'une tentative de justification des excès commis par Fréron lors de la répression qu'il exerça à Marseille et à Toulon d'octobre 1793 à janvier 1794. Il réussit à échapper à des sanctions et mourut sous-préfet à Saint-Domingue en 1802. Fierro, 576.
Bonnefoi Livres Anciens
M. Henri Bonnefoi
1-3, rue de Médicis
75006 Paris
France
33 01 46 33 57 22
Nos livres sont garantis complets et en bonne condition sauf mention contraire. Conditions de vente conforme au règlement du SLAM et aux usages de la LILA (ILAB). Port Recommandé en sus ; emballage gratuit. Nous acceptons les cartes de crédit Visa et Mastercard. <br />
P., Baudouin Frères, 1824, in-8°, xiv-390 pp, reliure demi-basane havane, dos lisse avec filets dorés, pièces de titre et d'auteur basane noire, tranches mouchetées (rel. de l'époque), qqs rares rousseurs, dos lég. frotté, bon état (Coll. des Mémoires relatifs à la Révolution française)
"Tentative de justification des excès commis par Fréron lors de la répression qu'il exerça à Marseille et à Toulon d'octobre 1793 à janvier 1794" (Fierro, 576). — "(...) Outre sa carrière de journaliste, F. s'illustra surtout comme révolutionnaire. Malgré ses alliances royalistes, il prit part à tous les événements de la Révolution, après avoir renoué avec ses anciens camarades Desmoulins et Robespierre. Il fut chargé de plusieurs missions dans les départements, par exemple à Marseille en 1793, où, par des atrocités, il essaya avec Barras de soumettre cette ville à l'autorité de la Convention. Encore en 1793, lorsque les Anglais se furent emparés de la ville de Toulon, Fréron fut chargé de la reprendre. Il commença par changer le nom de Toulon en celui de Port-la-Montagne, et fut responsable de l'exécution de centaines de Toulonnais. Au mois de mars 1794, le Comité de Salut Public le rappela à Paris, où il fit partie du Club des Cordeliers, et fut lié à la faction de Danton et de Desmoulins, contre Robespierre. Lors de la chute de ce dernier, le 9 thermidor (27 juil. 1794), Fréron et Barras dirigèrent l'attaque contre l'hôtel de ville, citadelle des robespierristes. Toujours avec Barras après les événements du 1er prairial An III (20 mai 1795), il reçut l'ordre de désarmer les habitants du faubourg Saint-Antoine, qu'il tenta en vain de raser. Vers la fin de la Révolution, il essaya de faire valoir son élection à la Guyane au Conseil des Cinq-Cents mais il fut repoussé. Après la révolution du 18 brumaire, il n'eut qu'un poste médiocre dans l'administration des hospices, en dépit de ses rapports personnels avec les Bonaparte." (Lawrence Lynch, Dictionnaire des journalistes)