Genève et Paris, Veuve Duchêne, 1777. 2 parties en 1 vol. in-12 de 244-244 pp., 15 figures hors-texte, demi-basane marbrée, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
Reference : 40617
Édition originale ornée de 15 figures hors texte d’André Dutertre gravées en taille-douce par Berthet, moins le frontispice signé Bacquoy. Premier volet des amours de l'auteur "quadragénaire" avec Virginie qui sera suivi de trois autres dont la Malédiction paternelle, Monsieur Nicolas et Mes Inscripcions. C'est le premier livre illustré de Restif, sur proposition de la Veuve Duchêne.Exemplaire avec le nombre de figures inscrit sur le faux-titre ("15") sans le nom de l’auteur sur le titre ; la Revue des ouvrages de l'auteur (6 feuillets) manque comme dans la plupart des exemplaires. Bel exemplaire.Provenance Gurcy (ex-libris armorié), F. M. Caye (ex-libris), Maurice Donnay (ex-libris imprimé dessiné par Giraldon).Rives Childs XVII, p. 245 ; Lacroix XVIII, p. 145-147 : "ce roman singulier est très rare" ; Cohen, 872.
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A Genève et se trouve à Paris, chés la Veuve Duchêne, 1777. EDITION ORIGINALE.- Deux parties reliées en 1 volume in-12 relié plein veau de l'époque (17,4 x 11 cm), dos orné de nombreux motifs floraux dorés, guirlandes, filet sur les plats, 500 pages (244 pages par tome + 12 pages de catalogue des oeuvres de l'auteur). Bien complet des 15 gravures hors-texte et des 6 derniers feuillets de Revue des ouvrages de Nicoilas Restif de la Bretonne. Edition originale, seule édition du premier livre illustré de l'auteur. Petit manque (papier un peu rogné) dans les marges des 50 premières pages, sans gravité.- C'est le premier livre de Rétif orné de belles illustrations. La veuve Duchêne elle-même proposa à Rétif les services d'un jeune artiste de 24 ans, André Dutertre, élève du peintre Vien. Les gravures ont été gravées par Bacquoy et Berthet (seules deux sont signées). Rétif indiquait cet ouvrage comme épuisé dans un catalogue de ses ouvrages en 1788. Références : Rives Childs n°XVII, p. 245-246 ; Paul Lacroix (Bibliophile Jacob), n°XVIII, p. 145-147 : "ce roman singulier est très rare". Exemplaire très frais, dans sa RELIURE D'EPOQUE en bon état. Coin inférieur légèrement frotté, mors inférieur creusé mais solide, coiffes en bon état, dos avec ses dorures en bel état. Rare exemplaire bien complet.
Nicolas-Edme Rétif de la Bretonne [Restif de la Bretone]
Reference : AMO-4489
(1777)
A Genève et se trouve à Paris, chés la Veuve Duchêne, 1777. 2 parties reliées en 1 volume in-12 (17,7 x 10,2 cm environ) de 244 et 244 pages (+ 6 feuillets non chiffrés). 15 figures hors-texte. Reliure de l'époque plein veau brun tacheté à l'acide, dos lisse à faux-nerfs filetés, pièces de titre en maroquin rouge, tranches rouge pâle, doublures et gardes de papier marbré. Exemplaire très frais conservé dans sa première reliure. Exemplaire bien complet des 6 feuillets de Revue des ouvrages de l'auteur qui manquent presque toujours à la fin du volume. Quelques restaurations professionnelles de qualité à la reliure (mors, coiffes et coins), petite épidermure au premier plat (coin inférieur). Les restaurations sont à peine visibles. L'ensemble est de très grande qualité. Edition originale et unique édition du premier ouvrage illustré de Rétif de la Bretonne.
"On a prétendu faire entendre aux Agréables, qu'à l'âge de 40 ans ils doivent renoncer à leurs prétentions, et revenir de leur ivresse ; s'ils ne veulent pas que le mépris et le persiflage amère flétrissent les myrrhes et les rose dont leur front est couronné. Si le vice a pu leur faire illusion dans la jeunesse, cette illusions cesse pour le Quadragénaire ; la vertu seule, l'union respectable des époux, ayant pour base les avantages solides de la raison, l'arrangement des affaires, peuvent lui procurer un bonheur réel et durable. [...] Le Quadragénaire est par lettres. Après un court Avant-propos, qui indique le sujet de l'ouvrage, commence la correspondance d'une jeune personne raisonnable, avec un homme âgé de 40 ans, dont elle désire devenir l'épouse. Dans les premières lettres, elle laisse entrevoir modestement et peu à peu son intention : mais dès qu'elle est suffisamment connue, elle emploie tous les moyens, pour déterminer un homme sensé, timide, et qui connait trop bien son siècle, pour vouloir hasarder le bonheur de la fille d'un ami, et le sien propre, par un imprudent mariage. [...] Elise (c'est le nom de la demoiselle), en fille sensée, persiste dans le plan de conduite qu'elle s'est tracé : elle épouse le Quadragénaire, dont elle ne peut douter qu'elle ne soit adorée, et elle est heureuse avec lui, en continuant d'être raisonnable, c'est à dire en se circonscrivant dans les soins de son ménage, en fermant l'oreille et l'entrée de sa maison aux jeunes muguets, et à tout être inutile. L'ouvrage est terminé par une revue très-abrégée des différents états, dans laquelle on se propose d'éclairer les parents, sur celui qu'ils doivent préférer pour s'y choisir un gendre. [...]." (extrait de la Revue des ouvrages de l'auteur, rédigée par Rétif de la Bretonne lui-même). En réalité ce sont les amours déguisées de Rétif de la Bretonne lui-même avec Virginie qu'il nous raconte pour la première fois dans ce roman une fois de plus en grande partie autobiographique. Ses amours avec Virginie seront aussi contés dans La Malédiction paternelle, Monsieur Nicolas et Mes Inscripcions. En incorrigible coureur de jupons, Rétif essaye, par ce livre, de se convaincre d'être raisonnable arrivé 40 ans, cesser de penser qu'on peut encore se faire aimer à cet âge, sans se faire berner par la pernicieuse femina. C'est le premier livre de Rétif orné de belles illustrations. C'est la veuve Duchêne elle-même qui proposa à Rétif les services d'un jeune artiste de 24 ans, André Dutertre, élève du peintre Vien. Les gravures ont été gravées par Bacquoy et Berthet (seules deux sont signées). Rétif indiquait cet ouvrage comme épuisé dans un catalogue de ses ouvrages en 1788. Provenance : de la bibliothèque Pierre Duché avec ses deux ex libris (un ex libris sur papier et un ex libris ovale doré sur cuir). La bibliothèque de Pierre Duché, grand bibliophile, a été vendue en 1972 en plusieurs sessions. Son ex libris, montre de son exigence en matière de bibliophilie, porte la devise suffisamment explicite : « attendre et savoir choisir ». Pierre Duché était un grand amateur de littérature française (Hugo, Balzac, et Rétif de la Bretonne). Références : Rives Childs n°XVII, p. 245-246 ; Paul Lacroix (Bibliophile Jacob), n°XVIII, p. 145-147 : "ce roman singulier est très rare". Très bel exemplaire très bien conservé dans sa première reliure. Très rare dans cette condition.
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A Genève et se trouve à Paris, chés la Veuve Duchêne, 1777 2 parties reliées en 1 volume in-12 (17 x 10,5 cm) de 244 et 244 pages. 15 figures hors-texte. Reliure plein maroquin bleu nuit, dos à nerfs janséniste (auteur et titre dorés, millésime doré en queue), filet perlé doré sur les coupes, doublures intérieures de soie brochée à motifs fleuris, montage sur charnière de maroquin, encadrement intérieur des plats d'un double-filet doré, doubles-gardes de tissu coloré, tranches dorées Exemplaire très bien conservé dans une jolie reliure de la fin XIXe siècle (non signée). Petit manque de papier angulaire pp. 135/136 avec perte du numéro de pagination (restauration du papier au moment de la reliure). Tache dans la marge d'un feuillet. Exemplaire sans les 6 feuillets de Revue des ouvrages de l'auteur qui manquent presque toujours à la fin du volume. Edition originale et unique édition du premier ouvrage illustré de Rétif de la Bretonne. "On a prétendu faire entendre aux Agréables, qu'à l'âge de 40 ans ils doivent renoncer à leurs prétentions, et revenir de leur ivresse ; s'ils ne veulent pas que le mépris et le persiflage amère flétrissent les myrrhes et les rose dont leur front est couronné. Si le vice a pu leur faire illusion dans la jeunesse, cette illusions cesse pour le Quadragénaire ; la vertu seule, l'union respectable des époux, ayant pour base les avantages solides de la raison, l'arrangement des affaires, peuvent lui procurer un bonheur réel et durable. [...] Le Quadragénaire est par lettres. Après un court Avant-propos, qui indique le sujet de l'ouvrage, commence la correspondance d'une jeune personne raisonnable, avec un homme âgé de 40 ans, dont elle désire devenir l'épouse. Dans les premières lettres, elle laisse entrevoir modestement et peu à peu son intention : mais dès qu'elle est suffisamment connue, elle emploie tous les moyens, pour déterminer un homme sensé, timide, et qui connait trop bien son siècle, pour vouloir hasarder le bonheur de la fille d'un ami, et le sien propre, par un imprudent mariage. [...] Elise (c'est le nom de la demoiselle), en fille sensée, persiste dans le plan de conduite qu'elle s'est tracé : elle épouse le Quadragénaire, dont elle ne peut douter qu'elle ne soit adorée, et elle est heureuse avec lui, en continuant d'être raisonnable, c'est à dire en se circonscrivant dans les soins de son ménage, en fermant l'oreille et l'entrée de sa maison aux jeunes muguets, et à tout être inutile. L'ouvrage est terminé par une revue très-abrégée des différents états, dans laquelle on se propose d'éclairer les parents, sur celui qu'ils doivent préférer pour s'y choisir un gendre. [...]." (extrait de la Revue des ouvrages de l'auteur, rédigée par Rétif de la Bretonne lui-même). En réalité ce sont les amours déguisées de Rétif de la Bretonne lui-même avec Virginie qu'il nous raconte pour la première fois dans ce roman une fois de plus en grande partie autobiographique. Ses amours avec Virginie seront aussi contés dans La Malédiction paternelle, Monsieur Nicolas et Mes Inscripcions. En incorrigible coureur de jupons, Rétif essaye, par ce livre, de se convaincre d'être raisonnable arrivé 40 ans, cesser de penser qu'on peut encore se faire aimer à cet âge, sans se faire berner par la pernicieuse femina. C'est le premier livre de Rétif orné de belles illustrations. C'est la veuve Duchêne elle-même qui proposa à Rétif les services d'un jeune artiste de 24 ans, André Dutertre, élève du peintre Vien. Les gravures ont été gravées par Bacquoy et Berthet (seules deux sont signées). Rétif indiquait cet ouvrage comme épuisé dans un catalogue de ses ouvrages en 1788. Références : Rives Childs n°XVII, p. 245-246 ; Paul Lacroix (Bibliophile Jacob), n°XVIII, p. 145-147 : "ce roman singulier est très rare". Bel exemplaire relié en maroquin.
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Genève, et Paris : Veuve Duchêne, 1777 Deux parties en un volume in-12, 244-244 pages et 15 planches. Basane mouchetée de l'époque, dos lisse.
Quelques traces d'usage à la reliure, rousseurs. Sans les 6 feuillets non foliotés contenant une Revue des ouvrages de l'auteur. Edition originale, illustrée. Première de la série de quatre œuvres qui raconte les amours de Restif avec Virginie, cet ouvrage "n'est autre chose que l'histoire de ma liaison avec elle, un peu déguisée. J'y joignis celle des jeunes filles de mode de la dame Monclar, au coin de la rue de Grenelle-Honoré…j'en fis un roman à tiroir, où je fais entrer différentes aventures….Je rapporte les lettres que je leur écrivais et que je passais très adroitement , en les mettent à plis d'éventail" écrira-t-il plus tard dans Monsieur Nicolas.« [Le Quadragénaire] est, dans les œuvres de Restif, le premier ouvrage "à figures", une idée de la veuve Duchesne qui le vendait. Quinze estampes, soit neuf cents livres à investir : […] "Ces estampes me ruinent, mais en faut pour embarrasser les contrefeseurs, car les contrefaçons ruinent encore davantage." […] Les images du Quadragénaire furent gravées d’après les dessins d’"un certain" Dutertre (l’adjectif montre que Restif ne le prisait guère) par Bacquoy et Berthet, qui deviendra un de ses collaborateurs attitrés, et un ami. […] Car, fortuite au début, l’image devient vite le complément du texte, et participe à son rêve de livre total. » (Baruch pp.163-166) J. Rives Childs pp. 245-246 ; Quérard VII, 547.
A Genève et se trouve à Paris, chés la Veuve Duchêne, 1777. 2 volumes in-12 de 244 et 244-[12] pages, plein veau moucheté, dos lisses ornés de fleurons, roulettes, filets, titres et tomaisons dorés, étiquettes de titre bordeaux, de tomaison noires, tranches rouges.
Bien complets des 15 planches hors-texte (8+7). Edition originale. Bien complète des 6 feuillets non foliotés contenant une "Revue des ouvrages de l'auteur" en fin de volume. Restauration à la reliure (dos et un coin), quelques feuillets empoussiérés, et un manque à une petite dizaine de feuillets dans l’angle inférieur (8 mm.). Cohen 873 - Lacroix, Bibliographie et iconographie de tous les ouvrages de Restif de la Bretonne, p. 145.