, , 1850-1853. 1. Feu de Saint Priest. Sa vie s'est passée dans l'occupation des gens de lettres. 2-3. Cher Filippi / Mia caro Filippi (21 x 13 cm). 4. Duporc emprisonné dans un castel fortifié se sauve à l'aide d'une échelle de cordes que lui fournit Coélina et le monstre du Lot. 5. Saint Priest étant mort d'une indigestion de pains à cacheter, Duporc pleure sur son cadavre (21 x 13 cm). 6. Pagès Duporc jurant pour la 30e fois sur le Coran qu'il ne reverra plus Coelina ! (21 x 13 cm).7. Emile Pagès dit Bergeron, il s'amusait après 1830 à arquebuser le tyran. 8. La marquis de la Pailleterie (Alexandre Dumas). 9. Dupin le dramaturge après un succès douteux. 10. O chétifs écrivains vous êtes tous des cuistres moi seul François Laurent protège les ministres. 11. Le marquis de Flèche en l'air. 12. Xavier aima beaucoup, c'est ce qui l'a tué (Xavier de Montépin). 13. De Lamartinière baron de Fénouillet. 14. Le baron de Truffe-Molle. 15. Ah tu ne vas pa t'envoler petit oiseau. 16. Nicolle après son voyage en Grèce. 17. Louis Lurine. 18. Ecole des Flamboyants (Ballue peintre). 19. Reviens dans la Prairie Messager du Printemps. 20. Orphelin Boyer. Sans soeur. 20 aquarelles originales sous serpente (30 x 20 cm sauf mention contraire) contrecollées sur carton fort montés sur onglet, en 1 vol. in-folio, demi-basane blonde à coins, dos lisse orné (reliure de l'époque).
Reference : 3750
Album de vingt portraits charges dessinés et peints par Léon Paillet. Connu à la fin de Monarchie de Juillet et sous la IIe République comme auteur dramatique et publiciste - ou plus précisément « canardier » ; on sait par Félix Rybeyre, l'auteur des Grands journaux de France publié en 1862 que « M. Léon Paillet ne bornait pas ses loisirs à cette chasse devenue célèbre (les canards), il s'amusait aussi à croquer la charge des représentants dans une galerie grotesque digne du crayon de Nadard (sic), de Cham et de Carjat, les spirituels caricaturistes de notre époque ».Ces gouaches inédites en apportent la démonstration forte où son mordant est soutenu par une qualité de trait proche des illustres noms avancés par Rybeyre ; si, comme nous l'avons vu, on lui reconnaissait ce talent dès son vivant, nous n'avons en revanche pas retrouvé trace de ses oeuvres picturales en dehors de cet album. Parmi ses contemporains croqués, on remarquera Alexandre Dumas (qui le cite brièvement dans ses Mémoires) ou encore le comte de Saint-Priest, Louis Lurine, Pagès député de l'Ariège qu'il croisa certainement à l'Assemblée Nationale où Paillet avait ses habitudes de chroniqueur « Dans une encoignure de la Salle des Pas-Perdus, près de la porte qui menait à la salle des séances, on avait, par le fait d'une tolérance, déjà de vieille date, laissé s'établir une petite colonie de journalistes ou de soi-disant tels. Ils étaient là à peu près une douzaine d'écrivains, pour la plupart inconnus, assis autour d'une petite table de sapin, faisant sans cesse courir leur plume sur le papier. (…) Il y aurait cent in-folios à composer sur les inventions de ces intrépides improvisateurs. (…) On infligeât à ce coin de la salle le sobriquet de : Mare aux Canards, qu'il a justement porté. Cette Mare aux Canards avait aussi ses dignitaires, ses syndics, je crois. Ceux-là s'asseyaient, non plus sur le bancs de bois, comme tout le monde, mais sur des tabourets. On en connaissait jusqu'à trois. — C'était d'abord ce pauvre et joyeux Léon Paillet, l'auteur de Voleurs et Volés - Edmond Texier l'avait baptisé du prénom de Canardin » (Souvenirs de la tribune des journalistes (1848-1852) par Philibert Audebrand (1867). Léon Paillet est l'auteur des vaudevilles Le Cabaret de la veuve (en collaboration avec Jules de Prémaray), Deux âmes de feu ! ! !, Edmond Kean ou La Vocation d'un artiste, L'Île de Crète, ou les Lois de Minos, panorama mythologique, Le Joaillier de Münich, mais aussi Banquet donné au Rocher de Cancale (quai de la Rapée) par M. Pattenotte pour célébrer sa nomination au grade de chevalier de la Légion d'honneur (1849) et surtout de l'argotique Voleurs et volés publié après sa mort (1855). Il meurt du choléra en 1854. Léon Paillet figure au Panthéon Nadar sous le numéro 167.
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