Paris, Imp. A. Bourdillat et Cie., 1859-1860. 9 livraisons in-folio, demi-toile souple de l'époque.
Reference : 13395
Collection complète, très rare. Revue littéraire éphémère fondée par Jules Noriac, Charles de Courcy et Aurélien Scholl. Collaborations de Xavier Aubryet, Edouard Bourdet, Jules Moinaux, Eugène Furpille, E. et J. de Goncourt, A. de Launay, J. Claretie, Charles Monselet et Henri de Pène (d'après Vaudun).Le journal se consacre à la chronique fantaisiste ainsi définie dans le premier numéro : « C'est une histoire invraisemblable racontée dans un style impossible ». D'après J.-F. Vaudun (Gazetiers et gazettes. Histoire critique et anecdotique de la presse parisienne, Paris, 1860) « la Silhouette a passé comme une ombre : on n'a jamais su le fin mot de MM. Noriac, Scholl et de Courcy, ses trois pères spirituels. Cette assemblée constituante de la Silhouette s'est dissoute au bout de huit numéros. Les antiquaires qui s'amuseront à fouiller dans les décombres du journalisme contemporain chercheront peut-être la raison de cette publication. La Silhouette de qui ? de quoi? Abrégeons leurs fouilles. Ce journal n'a été qu'un vide-poche. Jules Noriac, ex-rédacteur en chef du Figaro-Programme, ex-rédacteur du Figaro, ex-sous-officier. Il a fini par trouver sa véritable voie : le roman. Le 101e Régiment et la Bêtise humaine, sont deux francs succès et deux belles vengeances. Jules de Noriac a de l'esprit, de la jeunesse, du coeur. Courage donc, en avant, et bonne chance ! Charles de Courcy. fils, gandin en tous genres, modiste de lettres, d'après la nouvelle classification donnée dernièrement par M. Babou. Signalement particulier : Ce jolie garçon, quand il parle, se contemple dans les glaces. Daniel Lambert, ce drame qui a réussi à l'Odéon devant un auditoire lymphatique, a ajouté des embellissements à sa fatuité d'écrivain. Aurélien Scholl, fondateur du Satan, en 1854. auteur des Esprits malades, des Lettres à mon domestique, de Nouvelles à la main, et d'une bluette en un acte : Hosalinde. M. Scholl tenait dans la Silhouette la spécialité de l'article-cancan ; il y épluchait le théâtre et le boudoir, et probablement, en sa qualité de confident de ces dames, il imprimait des réflexions comme celles-ci : Pourquoi aime-t-on ? Parce qu'on s'ennuie, parce qu'on a bien diné ».
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