Paris, Firmin Didot frères, 1874. 3 vol. grand in-8 de VIII-451 pp. ; 434 pp. ; 478 pp., demi-basane aubergine, dos lisse orné (reliure de l'époque).
Reference : 13355
Édition originale sans l'atlas. Portrait en frontispice de Pierre Claude Pajol (Besançon 1772 - Paris 1844) général d'Empire et homme politique français. Tome I. 1772-1796 Tome II. 1797-1811 Tome III. 1812-1844. Cachets anciens. Exemplaire mouillé et reliure épidermée dans la marge inférieure des trois tomes.
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P., Firmin-Didot Frères, fils, J. Dumaine, 1874, 3 vol. gr. in-8°, viii-451, 478 et 434 pp, un portrait en taille-douce et fac-similé de la signature du général en frontispice du tome I, un portrait gravé du général rajouté en frontispice du tome II, reliures demi-maroquin bleu-nuit, dos à 5 nerfs filetés et soulignés à froid, titres et tomaisons dorés (rel. de l'époque), bon état. Edition originale. Ouvrage couronné par l'Académie française (Prix Halphen)
1. 1772-1796.– 2. 1797-1811.– 3. 1812-1844 — Le rarissime Atlas de 8 cartes manque, mais l'auteur donne les numéros des cartes de Reymann qui peuvent servir aux détails des campagnes de Pajol. — Pierre Claude Pajol - né « Pajot » le 3 février 1772 à Besançon, mort le 20 mars 1844 à Paris, fut une grande figure de la cavalerie légère de Napoléon Ier. A la bataille de Montereau, le 18 février 1814, la charge épique des cavaliers de Pajol décide du sort de la journée ; le soir, Napoléon déclare au héros : « Si tous mes généraux m'avaient servi comme vous, l'ennemi ne serait pas en France ». Né en 1772 à Besançon et destiné d'abord au barreau, Pajol s'engage en 1791 dans un bataillon de volontaires : ainsi commence son ascension fulgurante, pendant laquelle il cueillira de nouveaux grades et d'innombrables blessures, ne cédant en rien sur ce dernier point à son futur beau-père Oudinot. Aide de camp de Kléber en 1794 à l'armée de Sambre-et-Meuse, il passe au 4ème hussards comme chef d'escadron, puis devient chef de brigade (colonel) du 6ème régiment de cette arme en 1799. Jusqu'en 1807, Pajol n'a pas la chance de participer aux grandes batailles de l'Empire, mais il se rattrapera bientôt : nommé général de brigade en mars 1807 et placé dans la division Lasalle, il se distinguera à Guttstadt et Heilsberg. En 1809, faisant partie de la division Montbrun, sa brigade fournira des charges à Eckmühl, Ratisbonne et Wagram. Pendant l'expédition de Russie, Pajol commandera l'avant-garde du corps d'armée de Davout, sera nommé général de division et chargera à La Moskova, mais il sera grièvement blessé deux jours plus tard... Remis en selle en 1813, il sera de nouveau blessé à Wachau en octobre. De sa participation à la campagne de France en 1814, on retiendra surtout sa brillante charge à Montereau. En 1815, après avoir combattu à Ligny, Pajol marchera avec Grouchy : par conséquent, il ne sera pas présent à Waterloo. Grâce à sa parenté avec le maréchal Oudinot, il pourra résider en France sous la Restauration ; cependant, ses convictions bonapartistes le pousseront à prendre la tête des insurgés parisiens pendant la marche sur Rambouillet contre Charles X en 1830. Choyé par le nouveau régime de Louis-Philippe, qui en fera pair de France et grand-croix de la Légion d'honneur, Pajol s'éteindra à Paris en 1844. Le récit est très circonstancié et décrit minutieusement toutes les opérations militaires auxquelles Pajol avait participé tout au long de sa carrière, avec force détails intéressants, des guerres de la 1ère République jusqu'à la révolution de 1830.