A Veredishtad, chez les Marchands de nouveautés, 1822 ca. 3 parties en 4 vol. in-8 de (2)-220 pp. ; VIII-296 pp. ; VIII-359-(1) pp. ; XXVII-387-(7) pp., demi-maroquin bleu nuit, dos lisse orné (reliure moderne).
Reference : 1087
Édition originale. Réfutation de Jacques-Marie Rouzet de Folmon de l'ouvrage de Galard de Montjoye Histoire de la Conjuration de L.P.J. d'Orléans.L'ouvrage imprimé aux frais de la duchesse d'Orléans avant 1814, n'a pas été mis en vente ni même en circulation du vivant de cette princesse ; quelques exemplaires parurent dans les ventes après sa mort survenue en 1822.Rouzet de Folmon (1743-1820), député de la Haute-Garonne à la Convention, obtint la libération de la duchesse de la prison du Luxembourg après le 9 Thermidor et s'occupa de ses finances à la Restauration.« Ouvrage très rare » (Quérard VIII, 258) ; Brunet II, 1136 ; Tourneux, 21572.
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Vérédishtad (Paris), chez les marchands de nouveautés, sans date (avant 1814). 3 parties en 4 vol. in-8 de (2)-220 pp. ; VIII-296 pp. ; VIII-359-(1) pp. ; XXVII-387-(7) pp., demi-maroquin bleu nuit, dos lisse orné (relié vers 1860).
Édition originale d’une grande raret . « Aucun exemplaire de ce livre imprimé aux frais de la duchesse d’Orléans avant 1814 ne fut distribué de son vivant » (Tourneux).Apologie de Philippe Égalit par un proche de la duchesse d’Orléans, l’ouvrage est une réplique au libelle infamant de Montjoie, Histoire de la conjuration d’Orléans (1796), qui sera réimprimé et condamné sous le règne de Louis-Philippe. Il a été rédigé par un personnage controversé, homme politique et conventionnel originaire de Toulouse, Jacques-Marie Rouzet de Folmont (1743-1820) qui accompagna la duchesse douairière d’Orléans dans son exil, après l’avoir fait sortir de la prison du Luxembourg. Ils rentrèrent tous deux en France en 1814, et “au dire de Mme Cavaignac, il aurait fini par l’épouser, ce qui aurait presque complètement brouillé la mère avec ses enfants. Rouzet a été enterré à Dreux dans les caveaux de la chapelle de la famille d’Orléans” (Kuscinski, Dictionnaire des conventionnels, pp. 540-541).Provenance : Louis de Kergolay, 1804-1880 (ex-libris qui porte la devise "Ayde toi, Kergorlay, Dieu t'aidera").Bel exemplaire.Tourneux, IV, 21572 ; Quérard VIII, 258.